La population dit NON, le Préfet d'autorité dit OUI à la continuation de l'épandage, cette fois-ci pour encore un an, au lieu de 6 mois déjà deux fois accordés aux lobbies de la banane de la Martinique.
Il y va de la santé de la population ; mais ce qui compte pour les planteurs, c'est seulement produire pour exporter et accumuler de l'argent. Les intérêts de près de 4000 travailleurs agricoles sont en jeu, mis en balance contre une population de 400 000 habitants.
Toutes les portes de la préfecture ont été condamnées : "DEFENSE A QUICONQUE D'ENTRER". Les journalistes sont restés dehors.
Dès demain les producteurs de bananes d'exportation, le ventre rempli de champagne, vont se remettre à nous arroser à nouveau.
Nos hôpitaux sont déjà saturés et débordés, en plus déficitaires... Or les cas de cancers vont s'amplifiant.