Maître de conférence au département d'études anglophones de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université des Antilles (campus de Schoelcher), Skora SETTI réagit aux nouvelles attaques dont est victime Corinne MENCE-CASTER, présidente de cet établissement...
"Sans la force d'âme, on n'est maître d'aucune vertu, on ne remplit aucun devoir élevé."
Silvio Pellico, Des Devoirs des hommes.
Corinne Mence-Caster, Présidente de l'Université des Antilles, est de ces êtres, de ces femmes qui font progresser les sociétés.
Face à mes droits et à mes devoirs, je ne peux concevoir le mensonge comme une sorte de conformité car il me faut ici défendre ce qui est juste. Ceci est un devoir et j'en ai le droit.
J'utiliserai donc mon droit d'expression pour dire celui de vouloir oeuvrer au sein d'une université assainie, qui ne soit pas confrontée à des affabulations répétées, dangereuses, qui altèrent le bon fonctionnement de notre institution, des affabulations qui depuis trop longtemps érigent l'altération de la vérité en une sorte de conformité ou morale de société, ceci en transformant les actes et paroles d'une Présidente dont le combat s'avère une rébellion juste, une non-conformité avec fondement à ce qui nuit au bien de notre Université et de nos étudiants. Conformité et non conformité.
Mon devoir est de tenter d'amener mes étudiants, même le plus humble d'entre eux, vers la réussite, quelle qu'elle soit, mais mon devoir est aussi--parce que ma conscience me le dit--de m'insurger contre toutes sociétés quand celles-ci ne peuvent faire fi de ce qui n'est qu'illusion ou tromperie qui ne valent que ce qu'elles valent, mêmes dangereuses.
Notre Présidente agit avec une droiture que je ne peux pas ne pas défendre! Elle qui se bat encore et toujours, contre vents et marées. C'est en fait, dirais-je en citant Pascal, que "la vraie morale se moque de la morale" et c'est bien...
Skora Setti.