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Communiqué du MIR sur les charniers d'esclaves africains en Martinique

Communiqué du MIR sur les charniers d'esclaves africains en Martinique

De 1648 à 1848, le nombre d'esclaves assassinés relève de cette comptabilité en souffrance dont parlait le texte d'introduction de la loi Taubira.

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Commentaires

michel mirgan | 06/10/2020 - 06:18 :
On peut comprendre le discours à fleur de peau de l'auteur atteint dans sa mémoire vive par les affres de l'esclavage.Et je partage en partie ce discours Mais l'empathie ne doit pas excuser les inexactitudes du texte :1) Il y est surtout question "d'Africains" ::si ces derniers furent majoritaires pendant les premières années de l'esclavage ,ils furent très vite dépassés en nombre par les créoles (tiens tiens ) c'est à dire des esclaves nés aux Antilles .Vers 1785 ,les esclaves proprement africains représentaient environ 15 à 20% du total ( les mulâtres environ 15% !!!,donc les créoles noirs environ 65 %) .2) On ne peut parler d'assassinats que de manière hyperbolique (exagérée).S'il y eut de véritables meurtres et des exécutions ou des morts sous la torture ,les maîtres n'avaient globalement aucun intérêt à "assasssiner" leurs esclaves en masse comme le suggère le texte ,En effet les arrivages de captifs africains étaient rares ,le renouvellement se faisait difficilement:et donc les maîtres avaient plutôt intérêt à conserver leurs esclaves en vie pour s'assurer une main d'oeuvre stable.3) Il n'y a jamais eu de "charniers" en Martinique et Guadeloupe , mais des cimetières d'esclaves d'ailleurs assez peu fournis ,quelques dizaines de tombes.
Michel P. | 08/10/2020 - 19:12 :
1) J'ai interprété "africain" comme noir d'ascendance africaine. 2) L'intérêt des propriétaires d'esclaves résultait de plusieurs facteurs. A priori, il n'excluait pas l'exécution de nombreux esclaves, dans certaines circonstances. 3) Je ne sais pas comment on distingue un "charnier' d'une fosse commune. Je suppose que des spécialistes en sont capables. Rechercher de possibles charniers permettraient d'y voir clair. 4) Il y a sans doute beaucoup de fosses communes en Martinique, comme il y en avait en France. 5) Au monde, les morts qui n'ont pas de sépulture identifiable sont innombrables. Heureusement d'ailleurs, car les cimetières nous envahiraient. 6) Le souvenir est légitime. C'est un besoin des vivants. Quand l'article dit des morts : "leurs âmes appellent au souvenir", l'argument est faible. En admettant que les hommes aient une âme (ce qui est un débat théologique) appelle-t-elle vraiment à quelque chose ?

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