Les toutes 1ères invasions d’algues sargasses ont échoué sur le littoral atlantique Saintannais dès la mi-février 2018. La municipalité de Sainte-Anne n’a procédé à aucun nettoyage ni même à aucun ramassage d’algues entre février 2018 et mai 2018. Près de 3 mois se sont écoulés sans aucune intervention humaine et mécanique sur les rivages impactés.
Il a fallu le déclenchement du Plan d’Urgence Local Sargasses dit PULSAR, par le Préfet de la Martinique en date du 04 mai 2018, pour voir le maire de la commune, Jean-Michel Gémieux apparaître sur les plages déjà massivement envahies depuis plusieurs mois par les algues sargasses en grande décomposition, accompagné de la Sous-préfète du Marin et des représentants du RSMA-Martinique.
C’est ainsi que la toute 1ère Intervention a eu lieu sur la plage de l’Anse Michel, le 08 mai 2018, grâce aux jeunes volontaires du RSMA-M. La preuve est que la baignade à l’Anse aux Bois et l’Anse Michel fut interdite à compter du 07 mai 2018, par arrêté municipal numéro 46/2018. Contrairement à d’autres communes côtières lourdement impactées, sans l’intervention de l’Etat via le RSMA-M, les sargasses continueraient indéfiniment à s’amonceler, à se décomposer sur le rivage Saintannais et à produire de l’hydrogène sulfuré, gaz incommodant et toxique pour la population.
Quant au port de pêche du Cap Chevalier, la toute 1ère Intervention n’a eu lieu que le 24 mai dernier, en fin de matinée. Il faut donc vivement déplorer et condamner le manque d’anticipation manifeste de la part de la municipalité Saintannaise dans cette gestion de crise. Aucune initiative, aucune mobilisation, aucune expérimentation, aucun nettoyage, aucun ramassage, n’ont eu lieu sans la forte implication de l’Etat, contrairement à des communes comme le Diamant, le Vauclin, le Robert, le Marigot...
Commentaires