On lit, en effet, ce qui suit :
"L'université des Antilles a été saignée par le remboursement de 12 millions d'euros de fonds européens détournés par les responsables du laboratoire CEREGMIA (Centre d'étude et de recherche en économie, gestion, modélisation et informatique appliquée), de l'université, a lancé Jacqueline Petitot. Ces millions d'euros mystérieusement évaporés auraient pu servir à acheter des ordinateurs, rénové des salles, apporter des aides aux étudiants."
Or, la loi française est très claire à ce sujet puisque nous en avons fait les frais à quatre reprises jusqu'à encourir 52.000 (cinquante-deux mille) euros de dommages et intérêts : les trois radiés de l'Université et révoqués de la fonction publique sont pour l'heure "présumés innocents". Pourquoi ? Parce que presque 5 ans après leur révocation, la justice n'a toujours pas jugé bon de les amener à la barre du tribunal ! Elle a même délocalisé l'affaire, sans aucune raison, au tribunal de Paris où généralement ce qui concerne la Martinique finit dans les archives (Affaire du Crédit Martiniquais, Affaire du chlordécone etc.).
La loi est également claire sur un autre point : un organe de presse ne peut pas arguer du fait qu'il ne fait que reproduire les propos de quelqu'un qu'il a interviewé ou qu'il a recueillis au cours d'une conférence de presse ou un débat. Ce qui signifie que, tout comme Montray Kréyol, le journal du milliardaire Xavier NIEL, FRANCE-ANTILLES donc, devrait être poursuivi en justice par les trois radiés du CEREGMIA pour "violation de leur présomption d'innocence". Sauf que pour qu'il le soit, encore faudrait-il que lesdits innocents portent plainte.
Gageons qu'ils ne le feront jamais quand bien même les lecteurs de FRANCE-ANTILLES (version papier + version numérique) sont 4 fois plus nombreux que ceux de MONTRAY KREYOL. Il est, en effet, beaucoup plus courageux de s'attaquer à un site-web antillais dépourvu de publicités, qui en 14 ans d'existence n'a jamais reçu la moindre subvention et qui ne fait pas payer la lecture de ses articles qu'à un journal qui est la propriété d'un milliardaire français.
Matinik bel péyi, fout !...