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Ce 29 mai, mobilisation générale dans l'Hexagone pour la défense des langues régionales sauf en...

Ce 29 mai, mobilisation générale dans l'Hexagone pour la défense des langues régionales sauf en...

 C'est l'effervescence en Occitanie, en Bretagne, au pays basque, en Corse etc...suite au quasi-rejet par le Conseil constitutionnel de la Loi Molac favorisant l'enseignement "en immersion" des langues dites "régionales". Des manifestations sont prévues un peu partout sauf dans un territoire pourtant bien français située de l'autre côté de l'Atlantique.

 Bien français ce territoire insulaire parce que quand il s'agit de supporter l'équipe de France de football, tout le monde est scotché à son poste de télé et quand il arrive que celle-ci marque un but (surtout si le buteur est un ultramarant), ça hurle de joie dans les chaumières (enfin dans les cases plutôt). Quand il s'agit de voter pour la candidate insulaire à l'élection de Miss France, ça envoie des SMS en rafales dans l'espoir que la Miss insulaire figure sur le podium (enfin, au moins quatrième dauphine). Et quand il s'agit de voter pour un tout petit début de commencement d'autonomie, une poussière d'autonomie à dire vrai, tout le monde (enfin 79% pour être précis) vote "NON" etc...etc...
   Bref, ledit territoire a donné mille fois la preuve de sa francité.
  Par contre, quand il s'agit de défendre sa langue régionale (celle qu'à l'époque de la colonie, les chroniqueurs dénommaient "le jargon des nègres"), y'a plus personne ! Même que les députés insulaires n'ont pas voté la loi Molac et non pas jugé bon non plus de de donner procuration à leurs collègues hexagonaux (ceux qui appartiennent au groupe parlementaire dans lequel ils sont inscrits). Bref, ces dignes parlementaires basanés s'en foutaient comme de leur première chaussette ! 
  What is the pwoblem ? dirait Ti Sonson, plus habitué, il est vrai, à asséner Pa ni pwoblem.
 Réponse : le jargon des nègres n'est pas un sujet électoralement payant ou porteur. Et les élections territoriales approchent à grands pas ! Bon, lors des soirées électorales et autres meetings, on ne va pas se gêner pour l'utiliser sur les tréteaux (tout en massacrant son lexique et sa syntaxe jusqu'à en faire un néo-petit-nègre). Enfin, l'utiliser de manière modérée ou circonstanciée tout de même. Par exemple, en se gardant d'oublier, à la toute fin d'un discours prononcé dans le jargon des blancs, de lancer urbi et orbi et sur un ton martial : mèsi anpil ! mèsi anchay ! 
  Conclusion : l'Insulaire est français quand ça l'arrange (équipe de France de foot, concours de Miss France, rejet de toute forme d'autonomie etc.) et pas français quand ça ne l'arrange pas (défense du jargon des nègres). Yo ka boufi nou sé...heu, font chier ces Bretons, Basques, Corses et machin !

Commentaires

Seydou Konate | 30/05/2021 - 10:51 :
C'est exactement ce que j'ai voulu dire dans un commentaire précédent :tant que leurs "avantages acquis" ( 40% ,subventions ,dotations ,sécurité sociale, RMI, possibilité d'avoir de grosses cylindrées etc...) ne sont pas menacés, les Martiniquais se contrefoutent de ce qui peut survenir en Fce ,que ce soit une loi menaçant les langues régionales ou l'éventuelle élection d'une candidate d'extrême-droite. .Pourquoi solliciter nos députés et sénateurs .Ils sont là ,toutes tendances confondues ,STRUCTURELLEMENT pour veiller au maintien et au non-démantèlement voire à l' élargissement de ces "avantages acquis" "

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