Ce lundi 10 décembre, le groupe "BA PEYI-A AN CHANS" (Droite), membre du "GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS" qui constitue la majorité dirigeante de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), a tenu une conférence de presse pour faire part de sa vive inquiétude quant à l'avenir du Pôle Martinique de l'Université des Antilles.
Avenir très sombre puisque des transferts de personnels et de moyens sont prévus par la gouvernance de l'établissement a profit du Pôle Guadeloupe au motif que ce dernier a plus d'étudiants que son alter ego martiniquais. Sauf que le premier n'a jamais respecté la règle fondatrice de l'ex-Université des Antilles et de la Guyane à savoir le non-doublonnage des filières, c'est-à-dire la non-reproduction sur un un pôle d'une filière existant déjà sur l'autre pôle. C'est ainsi qu'avec l'appui e L. MICHEAUX-CHEVRY une Faculté de Droit et d'Economie fut créée à Fouillole ; puis, plus tard, avec l'appui de V. LUREL, un deuxième campus de Lettres et Sciences humaines au Camp Jacob (Basse-Terre). A l'inverse, la Martinique n'a jamais cherché, pour ne prendre que ce seul exemple, a créer un deuxième STAPS (Etudes sportives) et aujourd'hui 50% des étudiants de cette filière qui se trouve en Guadeloupe, sont des Martiniquais. Résultat des courses : la Guadeloupe se retrouve aujourd'hui avec une université quasi-complète...
En tout cas, comme l'a souligné Yan MONPLAISIR, leader de "BA PEYI-A AN CHANS", le Pôle Martinique ne cherche pas du tout à faire sécession, mais exige que l'autonomie des pôles prévue dans la loi de création de l'Université des Antilles en 2015 soit respectée et surtout que la répartition des moyens soit discutée avec les personnes élues démocratiquement par le Pôle Martinique. Voici donc que Y. MONPLAISIR et D. MONROSE ont déclaré à ViaATV...