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AVANT LEUR DEPORTATION DU SIONISTAN, LES NOIRS ONT SUBI INSULTES ET PRESSIONS

alterinfo 20 Juin 2012
AVANT LEUR DEPORTATION DU SIONISTAN, LES NOIRS ONT SUBI INSULTES ET PRESSIONS

Quelque 120 immigrés sud-soudanais renvoyés de l’entité sioniste ont atterri lundi dans la capitale sud-soudanaise Juba, la majorité d’entre eux faisant état de pressions et d'insultes de la part de la police israélienne pour les pousser au départ.

On se souvient des propos du gouvernement israélien annonçant, à la veille du départ de ce vol charter, avec à son bord cent vingt Sud-Soudanais en situation irrégulière, un "départ volontaire" après avoir « reçu une prime au départ d'environ 1.000 euros par adulte et 400 euros par enfant ».

Mais les dires des exilés démontrent bel et bien la supercherie sioniste…Une supercherie appuyée par le ministre sud soudanais aux Affaires Humanitaires qui déclarait un peu plus tôt que "les gens n'avaient pas été déportés". "Nous sommes convenu avec le gouvernement d'Israël que nos ressortissants soient rapatriés de façon pacifique et volontaire", a déclaré aux journalistes le ministre, présent à l'aéroport pour accueillir ses concitoyens.

"Ils nous ont dit que nous étions comme le sida et que nous étions une maladie, ils nous ont dit beaucoup de méchancetés", a commenté à son arrivé à Juba, Mayuol Juac, 30 ans, qui a travaillé pendant cinq ans comme serveur dans les villes d'Eilat et Tel Aviv.

"Ils nous disaient que nous étions une maladie, le cancer d'Israël", a renchéri Bol Duop, 25 ans, employé pendant cinq ans dans des hôtels à Israël. Juac a affirmé avoir été interpellé il y a trois mois, détenu pendant une journée et s'être vu confisquer son visa. "Ils me l'ont pris (mon visa) et ils m'ont dit: tu n'as qu'une semaine pour quitter ce pays+".
"Ceux sans papier, ils les arrêtent et ils les mettent en prison jusqu'à leur expulsion", a-t-il poursuivi.

Les responsables sud-soudanais entretiennent avec le Sionistan de bonnes relations, qui remontent à l'époque de leur guerre civile de plusieurs décennies contre le gouvernement de Khartoum dominé par les arabes musulmans. Le Soudan du Sud, à majorité chrétienne et noire, a proclamé son indépendance le 9 juillet dernier. Parallèlement, un autre suppôt de l’entité sioniste, Alassane Ouatarra, le président ivoirien actuellement en visite dans l'entité sioniste est allé dans son sens en affirmant qu'il allait oeuvrer au rapatriement de ses ressortissants installés illégalement en Israël.

Cette annonce a été faite lundi par le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué.

La présence de quelque 60.000 immigrants africains, surtout du Soudan, du Soudan du Sud et d'Erythrée, venus clandestinement en "Israël" via la frontière égyptienne, a suscité en mai une manifestation xénophobe extrêmement violente à Tel-Aviv. Le gouvernement de l’appartheid a ensuite décidé dans un premier temps d'expulser 1.500 Sud-Soudanais et 2.000 Ivoiriens en situation irrégulière, après avoir reçu le feu vert de la justice.

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