M. Finkelkraut est un petit coquet : il n'assume pas tout ce qu'on lui fait dire, et il veut bien reconnaître qu'il lui arrive de dire des choses [bêtes et innocentes->http://www.plumenclume.net/textes/2008/zoe/loismemorielles/finkiel1.htm]. Oh le coquin ! Mais on ne rigolera pas longtemps à ses dépens, car il a un axiome tout à fait sérieux (plus le droit de rire, à partir d'ici) : l'État d'Israël n'est pas plus criminel qu'un autre. Priver un peuple de son territoire, de ses ressources, de sa légitimité, de son histoire, ce n'est pas criminel, non, et ce par des manœuvres frauduleuses financées par des maffieux de l'Occident impérialiste, ce n'est pas criminel. Pire : c'est notre devoir de défendre le dit État, parce que s'il n'est pas unique par son degré de criminalité, il est bien unique, incomparable et indispensable à l'humanité toute entière, point. En effet, comme nul ne l'ignore, l'État d'Israël repose sur l'idée de réparation des malheurs de certains. Que c'est beau, quel humanisme ! Mais pour Finkielcroit, il y a des malheurs plus uniques que d'autres : la shoah est pour les siècles des siècles un phénomène unique, caractérisé par l'emploi unique de chambres à gaz uniques, voir [sa crâneuse emphase sans faille pour endoctriner les députés->http://www.plumenclume.net/textes/2008/zoe/loismemorielles/finkiel1.htm]. À partir de là, il n'y a pas lieu de s'étonner qu'il soit bien empêtré, comme les parlementaires qui se confondent en génuflexions devant lui, pour régler la question des lois mémorielles. Celles-ci ont en effet un tort extrêmement grave : relativiser l'unicité de... vous savez quoi, etc., etc.
Notre gouvernement n'envisageant sous aucun prétexte de contester l'unicité du génie de M. Finkielkoi, hypothèse qui repose exclusivement sur l'axiome de l'unicité de vous savez quoi, dont découlerait l'obligation de défendre les intérêts israéliens avant tout et par dessus tout, cette nouvelle mascarade des larbins de l'État d'Israël ne peut déboucher sur rien.
Pourquoi la commission parlementaire ne nous consulte-t-elle pas ? Nous lui expliquerions plusieurs choses :
-- Chaque communauté n'a de mémoire que de ses souffrances et de ses hauts faits, comme les individus. Et la mémoire, ça se travaille, les professionnels de l'industrie de l'Holocauste le savent ! Au moment où les Africains et descendants d'Africains viennent massivement revitaliser l'économie, la démographie, la culture, la médecine, les sciences de la nature, le sport, la religiosité et l'humour de la France, où est-il, l'enseignement des grandeurs de l'Afrique et des Africains ? Le déficit est là, béant, et dans ce déséquilibre, incubent les pires réactions animales, vivement encouragées par M. Finkielkloac, celui-là même qui prêchait il n'y a pas si longtemps l'union de "David, Kader et Sébastien" contre les nazis-noirs-antisémites que fabrique son imagination... aussi supérieure que soi-disant unique, comme de juste. Nous disons qu'il est criminel d'encourager l'arrogance blanchiste dans une société qui connaît une métamorphose aussi grandiose que délicate, ce que fait constamment M. Finkielkraut, qui en cela n'est certes pas unique, puisqu'il épouse la logique de toute la racaille israélienne qu'il admire.
-- Au moment où les souchiens voient leur créativité totalement étouffée par l'obligation du culte unique de la mémoire unique d'un peuple unique, et la confiscation des postes de responsabilité par les prêtres héréditaires du dit culte, assistés par quelques larbins honteux, seuls ceux qui viennent d'ailleurs fabriquent en ce moment de la culture française vivante, en s'asseyant allègrement sur les dogmes shoateux, qui les laissent indifférents, tout simplement, car ce n'est pas leur mémoire à eux, ils ont assez de [fantômes perso à gérer->http://www.plumenclume.net/textes/2007/hnegres291007.htm].
-- Les Africains et descendants d'Africains ont un heureux caractère : ils n'en ont rien à faire, du culte de leurs souffrances, contrairement à ce qu'imagine le seigneur Finkielfolklo. Ce ne sont pas des mendiants de compassion hypocrite. Mais par contre ils se battent et se battront contre la tyrannie d'une oligarchie qui refuse de leur reconnaître les droits qu'elle se prodigue largement. [Louis Sala-Molins pose la question->http://www.plumenclume.net/textes/2008/zoe/salamolins-300808.htm] : peut-on, du point de vue juridique, ne pas réparer ? Non, on ne peut pas, c'est tout, à moins de revenir sur la notion de "crime imprescriptible". Ce n'est pas une affaire de mémoire, mais de droit.
Tant que M. Finkiel K. et consorts refuseront de revenir au terrain du droit, il n'y aura pas de négociation possible, ni de solution au casse-tête des lois dites mémorielles. Et les Français de toutes origines et de toute confession continueront à créer sans ces gens-là la mémoire de leur grandeur. Cette grandeur, c'est celle des gens qui ont un idéal diamétralement opposé à l'escroquerie criminelle de l'État dIsraël. C'est bizarre, 260 000 personnes qui se déplacent pour Benoît XVI, dont une quantité immense de descendants d'Africains et d'Africains en plein travail créatif pour vivifier la culture de la France. Non, petit Finky, contrairement à vos désirs monstrueux, ce ne sont pas du tout des "post-chrétiens" qui peuplent la France, et qui seraient naturellement aussi soumis à votre arrogance qu'une poignée de parlementaires. Ce sont des croyants, figurez-vous, de confession variée, dont une bonne partie qui, traditionnellement en pointe pour ce qui est de l'esprit critique occidental, croient d'abord aux gens qui prouvent leur foi en protégeant les déshérités, comme un certain abbé Pierre, par exemple. Tandis que d'autres continuent à aimer les incarnations que leurs ancêtres ont donné à Dieu, et donnent des gages d'endurance et de loyauté sans tricherie envers leur tradition, en respectant le ramadan. Et que d'autres encore, moins visibles, maintiennent la boussole de leur éthique en gardant fidélité à d'autres traditions encore. Les traditions et leurs grandeurs se rejoignent toutes à un niveau secret, celui où se réalisent les mariages féconds, les pactes sexués entre personnes que les catégories sociologiques voudraient emmurer dans une identité stérile. Tous, ils sont déjà visiblement unis dans leur recherche d'idéal par la nouvelle chanson française et en français, qui s'appelle le rap, ne vous déplaise, ô Finko!, et par une [méfiance par principe de tout ce que vous pourrez proférer->http://www.plumenclume.net/textes/2007/poirierfinkelkraut2007.htm], que vous l'assumiez ou non: vous avez fait vos preuves!
Vous espérez continuer à régner en glissant le poignard de la division parmi ceux qui vous démasquent. Mais vos bassesses hautaines continueront à nous faire bien rire...
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