La Martinique est abonnée aux scandales financiers depuis des lustres puisque le scandale du CREDIT MARTINIQUAIS date des années 70 du siècle dernier. Plus près de nous, il y a eu ceux de la SODEM (expropriations sans la moindre indemnisation de riverains à St-Thérèse pour faire passer le TCSP) et du CEREGMIA (12 millions d'euros de fonds européens volatilisés à l'Université des Antilles).
Voici qu'aujourd'hui éclate au grand jour un scandale qui couvait depuis bien longtemps : celui du SMTVD (Syndicat Mixte de Traitement et de Valorisation des Déchets). Le SRPJ a, enfin, commencé à enquêter et a procédé à une perquisition au domicile d'une personne soupçonnée de détournements de fonds. Seulement la liste des futurs interrogés risque d'être longue, très longue, car il se dit que pas moins de 60 millions d'euros auraient été détournés, ce dont une seule et unique personne ne peut être responsable. Là, le CEREGMIA avec ses 12 millions est battu à plate couture !
Mais que nos chers (ères) délinquants (es) en col blanc se rassurent ! Comme pour le CREDIT MARTINIQUAIS, comme pour la SODEM, comme pour le CEREGMIA, comme pour l'empoisonnement de notre pays au chlordécone, aucun (e) d'entre eux/elles n'ira en prison. La justice préfère traquer d'une part, les petits dealers de "zeb" et les voleurs de mobylettes, d'autre part les activistes et autres militants politiques.
Ou s'en prendre à des sites-web comme le nôtre...
NB. Pendant ce temps, les habitants du Diamant et des Anses d'Arlets peuvent continuer à respirer, au détriment de leur santé, les émanations toxiques de la décharge de la Céron dont le SMTVD est censé s'occuper. La photo qui illustre le présent article montre cette décharge en feu, ce qui se produit régulièrement. Matinik bel péyi, fout !