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ANGLETERRE-ITALIE : FORZA AZZURRA !

Jean-Laurent Alcide
ANGLETERRE-ITALIE : FORZA AZZURRA !

Dans le chaudron du stade flambant neuf de Manaus, en plein cœur de l’Amazonie, stade dont il a fallu repeindre la pelouse en vert parce qu’elle avait été prématurément jaunie à cause du climat équatorial, se sont affrontés les coéquipiers de l’enfant terrible du football anglais, Mike Rooney, et cette de l’impassible Andrea Pirlo.

On s’attendait au pire à cause de l’extrême chaleur et de l’humidité, si bien qu’il avait été prévu une pause toutes les trente-minutes. Or, à la surprise générale, les organismes européens, pourtant peu habitués à évoluer dans de telles conditions ont tenu le coup sans besoin de s’arrêter en chemin. D’entrée de jeu, Italiens et Anglais se sont livrés à fond dans ce qui aurait pu fort bien être une demi-finale, voire une finale, de ce tournoi mondial.

Petite déception toutefois, on s’était attendu à voir évoluer l’immense et désormais légendaire gardien Giggi Buffon, 36 ans et 5 coupes du monde au compteur, mais à sa place il y avait Sirigu, le gardien du PSG, lequel devait faire une partie presque sans faute. Ainsi donc les Italiens, à coups de passes millimétrées, toutes gérées par Andrea Pirlo, ont vite étouffé les Anglais et c’est sans surprise qu’ils ouvrirent le score sans que le goal anglais, Grant, puisse faire quoi que ce soit. Pirlo avait eu un geste de génie : laiser filer une balle qui lui était adressée au profit de son compatriote. Seulement, les Anglais disposaient d’‘une arme secrète, un petit (1,70m) noir, virevoltant, véritable feu-follet, Raheem Stirling, qui à chaque contre-attaque donnait le tournis à son adversaire direct et enfonçait la défense italienne. Epaulé par d’autres jeunes joueurs de talent (la moyenne d’âge de l’équipe anglaise est de 24 ans contre 29 pour l’italienne) comme Jordan Henderson et Daniel Sturridge, il parvient à égaliser quasiment dans les trois minutes qui suivirent le but italien.

Spectateurs à Manaus et téléspectateurs du monde entier assistaient enfin à un beau match dans ce mondial aux débuts ternes et poussifs dans lequel les erreurs grossières d’arbitrage étaient légion. Au deuxième temps, les Anglais se ressaisirent et eurent deux ou trois occasions sérieuses d’enfoncer leur adversaire, mais grâce à son fantasque et brillantissime attaquant noir, Mario Balotelli, l’Italie devait mener au score et ne plus jamais se laisser dominer grâce à un milieu de terrain qui cadenassait habilement le jeu et à une défense sans reproche.

L’Italie semble bien partie pour atteindre la finale car elle est l’une des rares équipes favorites à n’avoir pas peiné ou trébuché en ce début de mondial. L’Uruguay, en effet, s’est inclinée par 3 buts à 1 contre le modeste Costa-Rica et l’on sait que le Brésil n’a fini par dompter la Croatie que grâce à un pénalty imaginaire accordé par l’arbitre japonais.

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