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AIME CESAIRE ; CE N'EST PAS VOUS, MONSIEUR BAYROU, QUI M'AVEZ APPRIS A LIRE

AIME CESAIRE ; CE N'EST PAS VOUS, MONSIEUR BAYROU, QUI M'AVEZ APPRIS A LIRE

Extrait du Journal officiel de la République Française, Annales de l'Assemblée nationale, le 15 mars 1950, p. 2078 :

- "Aimé Césaire : [. . .] En vérité, alors que, dans nos territoires, la misère, l'oppression, l'ignorance, la discrimination raciale sont de règle, alors que, de plus en plus, au mépris de la Constitution, vous vous ingéniez à faire de l'Union française non pas une union, mais une prison de peuples . . . (Exclamations à gauche, au centre et à droite. Applaudissements à l'extrême gauche. )

- Paul Caron : Vous êtes bien content qu'il y ait l'Union française

- Marcel Poimboeuf ; Que seriez-vous sans la France ?

- Aimé Césaire : Un homme à qui on n'aurait pas essayé de prendre sa liberté.

- Paul Theetten : C'est ridicule

- Paul Caron : Vous êtes un insulteur de la patrie. (À droite.) Quelle ingratitude

- Maurice Bayrou : Vous avez été bien heureux qu'on vous apprenne à lire

- Aimé Césaire ; Ce n'est pas vous, monsieur Bayrou, qui m'avez appris à lire. Si j'ai appris à lire, c'est grâce aux sacrifices de milliers et de milliers de Martiniquais qui ont saigné leurs veines pour que leurs fils aient de l'instruction et pour qu'ils puissent les défendre un jour. [Applaudissements à l'extrême gauche]."

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