L'eau que nous recevons dans nos robinets est désormais propre et débarrassée de pesticides, notamment du chlordécone, grâce au combat mené par les associations écologiques, mais ceux qui sont chargés de la distribuer ou plus exactement ceux qui étaient il n'y a pas très longtemps chargés de le faire, semblent plutôt nager en eau trouble. Sinon comment expliquer que le SRPJ (Service Régional de la Police Judiciaire) soit en train d'investiguer dans la comptabilité d'ODYSSI, régie des eaux de FDF-Schœlcher-Lamentin-St-
Quoiqu'exfiltré du côté de l'Etang-Z'Abricots, l'ancien directeur en question et le directeur de service sont soupçonnés de détournements, en particulier d'un système d'attribution de marchés à des sociétés dont certains salariés d'ODYSSI se trouvent être gérants ou actionnaires. Une vraie mafia assez similaire à celle mise en place au sein de l'Université des Antilles qui a permis l'évaporation de plus de 10 millions d'euros sur deux décennies. Et guère différente non plus du système MADIVIAL/AMIV.
Mais il y a un élément commun à ces affligeantes affaires, un élément que la presse n'osera pas révéler : les protagonistes, dans les trois cas, sont liés d'une manière ou d'une autre à un parti dont le siège est situé au pied d'un morne très peuplé dont les habitants sont en grave danger en cas de gros séisme. Pour le CEREGMIA, tout le monde le sait, Fred CELIMENE, ex-directeur de l'ex-CEREGMIA, est membre de ce parti et on l'a même vu trôner le mois dernier comme assesseur, au nom dudit parti, dans un bureau de vote de Schœlcher lors des primaires du Parti socialiste.
S'agissant de MADIVIAL/AMIV et ODYSSI, les masques (et donc les noms) tomberont incessamment sous peu...