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Affaire de la retraite dorée de S. Letchimy : la municipalité de Foyal tente de noyer le poisson

   Affaire de la retraite dorée de S. Letchimy : la municipalité de Foyal tente de noyer le poisson

   On a comme l'impression de revivre à l'identique l'affaire du CEREGMIA : quand ces universitaires furent soupçonnés de détournements de fonds européens, ils mirent en doute les déclarations de la Cour des Comptes et celles d'une délégation du Sénat chargée d'enquêter sur la disparition de 12 millions d'euros dans la comptabilité de l'université des Antilles. 

 Ils purent ainsi mener l'opinion publique en bateau, grâce au mutisme assourdissant de nos médias locaux, jusqu'à ce que les trois chefs du CEREGMIA, soutenus mordicus par le PPM, soient finalement radiés à vie de la fonction publique (ils sont toutefois "présumés innocents" car la justice a délocalisé leur affaire à Paris et on n'en entend plus du tout parler). Rebelote aujourd'hui avec l'affaire de la retraite illégale de Serge LETCHIMY ! Car enfin, c'est le président de la Cour des Comptes lui-même, Yves COLCOMBET, qui le dit haut et fort :
   "Les retraites de la fonction publique sont votées par la loi, votées au Parlement. Une collectivité ne peut pas décider d'octroyer des primes sur le sujet."
 Et c'est cela qui a déclenché une enquête du Parquet National Financier concernant les heureux bénéficiaires de primes de retraites illégales, en particulier celui qui fut maire de Fort-de-France, Serge LETCHIMY, et qui est aujourd'hui député. Pour tenter de s'en sortir, Didier LAGUERRE vient de publier un communiqué alambiqué et du plus haut comique qui n'a pour seul objectif : noyer le poisson. Vieille tactique du CEREGMIA ! Tactique usée jusqu'à la corde par le CEREGMIA qui, notamment, avait déclaré que la présidente de l'Université des Antilles de l'époque, C. MENCE-CASTER, avait mis l'affaire en justice parce qu'elle ambitionnait d'être tête de liste ou deuxième sur la liste du GRAN SANBLE que devait conduire A. MARIE-JEANNE aux premières élections territoriales de décembre 2015. Plus c'est gros, plus ça passe, n'est-ce pas ? Quant à R. CONFIANT, doyen à l'époque de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, il fut accusé d'être "un suppôt du MIM" (parti dont il n'a pourtant jamais été membre !) dans le but, là encore, de saboter la candidature de LETCHIMY aux élections territoriales. 
  Aujourd'hui, de manière tout aussi lâche c'est-à-dire par le biais des réseaux sociaux, c'est Daniel MARIE-SAINTE du MIM qui est attaqué par le PPM au motif qu'il aurait lui aussi obtenu une prime de départ à la retraite. Sauf que c'est la municipalité foyalaise elle-même qui avait mis en place un plan de départ anticipé à la retraite et c'est elle qui avait décidé du montant des primes qui seraient accordées, tout cela dans le but de diminuer la masse salariale. Aucun des nombreux agents municipaux (800) qui en a bénéficié n'a jamais été accusé par aucune instance judiciaire ou autre d'avoir bénéficié d'une prime de départ illégale ! D'autant que pour la plupart, comme c'est le cas de D. MARIE-SAINTE, ils étaient des administratifs et n'intervenaient aucunement dans la gestion de la ville. Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, les élus décident et les administratifs exécutent.
  Sauf que le cas de LETCHIMY est particulier puisqu'il lui arrivera, tout au long de sa carrière, d'occuper alternativement, au gré de ses élections couronnées de succès ou de ses défaites électorales, les deux fonctions. Tantôt agent municipal tantôt maire, tantôt président de Région ou député tantôt réintégré dans son poste administratif. Un jeu de chaises musicales parfaitement rôdé qui aurait pu passer inaperçu si la Cour des Comptes ne veillait pas au grain. Donc, si l'on comprend bien le président de cette Cour raconte n'importe quoi ! A qui D. LAGUERRE va-t-il faire croire pareil bobard ?
  Son communiqué est d'autant plus risible qu'il sait pertinemment que cela n'aura aucune influence sur le résultat du 2è tour des élections territoriales tout comme en Guadeloupe où le président de Région, Ary CHALUS, a été gardé à vue et passé une nuit en cellule sans que cela l'empêche de presque remporter les élections dès le 1er tour, sa réélection, étant donné son score, étant assurée au 2è...

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