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Affaire CEREGMIA : un juge parisien dans nos murs

Affaire CEREGMIA : un juge parisien dans nos murs

  Y aurait-il enfin un réveil de la justice dans l'affaire du CEREGMIA qui a secoué l'Université des Antilles pendant quatre bonnes années et qui a vu la révocation à vie de trois enseignants de la Faculté de Droit et d'Economie du campus de Schoelcher.

  Pour l'heure, ils sont "présumés innocents" puisqu'ils n'ont pas encore été jugés et que jusqu'à présent la justice ne semblait pas prête à le faire allant jusqu'à délocaliser leur affaire au tribunal de Paris. Mais nous apprenons de source généralement bien informée du côté de cette même justice qu'un juge parisien est dans nos murs pour trois jours. Il est, en effet, venu auditionner la partie civile dans le cadre des poursuites pénales. Il était quand même temps après tant d'années ! 
  Or, quelle est la partie civile ? Celle qui a été lésée ? Celle qui a vu s'évaporer 12 millions de fonds européens ? Réponse : l'Université des Antilles. Or, problème, si l'ancienne gouvernance entendait que l'établissement puisse récupérer au moins une partie de cet argent, celle qui est actuellement en place avait au contraire préconisé une étrange "politique d'apaisement", tentant même de permettre le retour devant les étudiants de nos trois révoqués/présumés innocents. Le Conseil d'Etat en déboutant le trio du CEREGMIA qui avait fait appel à sa révocation a conduit la gouvernance à abandonner cette idée. Mais aujourd'hui, que dira-t-elle au juge parisien qui s'est déplacé spécialement pendant trois jours pour auditionner l'Université des Antilles en tant que partie civile ? Sa gouvernance continuera-t-elle à minimiser des faits gravissimes d'autant plus que cette année encore, 2021, l'établissement a été contraint de rembourser des factures de l'ex-CEREGMIA. 
  Il est grand temps que tout un chacun prenne ses responsabilités et surtout que l'on pense à notre jeunesse étudiante. Ces millions d'euros mystérieusement évaporés auraient pu servir à acheter des ordinateurs, réfectionner salles et amphithéâtres, attribuer des aides aux étudiants nécessiteux, organiser des conférences et des colloques etc...
  La gouvernance de l'Université des Antilles n'a tout simplement pas le droit de ne pas livrer toutes les informations en sa possession à ce juge parisien et elle n'a pas non plus le droit de protéger les "présumés innocents".
  Comme tout finit par se savoir, nous verrons bien...

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