Je viens d'entendre au JT de Martinique la première, l'intervention du porte parole des avocats du CEREGMIA et quoique n'étant qu'un simple citoyen n'ayant pas de lien avec l'Université, je m'interroge :
- Est-ce équitable que la parole soit donnée au JT uniquement à la défense du CEREGMIA ? ( sauf si quelque chose m'a échappée !!!)
- Peut-on mettre en exergue la "présomption d'innocence" comme c'est l'usage, quand il s'agit de personnes déjà sanctionnées pour ces faits sur le plan professionnel ?
- Peut-on évoquer la "présomption d'innocence" lorsqu'il y a inégalité manifeste entre l'accusation et la défense, car de toute évidence, dans cette affaire, l’université des ANTILLES n'est plus défendue ?
- N'est-ce pas, justement, cette absence de défense de l'UA, constatée même par les médias, qui a contraint des universitaires, des parents, des personnes éprises de justice et d’équité dans l'action de la justice, à se manifester pour dire leur incompréhension et leur désapprobation ?
- L'avocate évoque "une volonté de pression sur la justice par quelques "agités"", mais ne s'agit-il pas plutôt de faire savoir à la gouvernance de l'université et accessoirement aux juges, ce que pensent des milliers de personnes sur l'absence d'équité entre la défense et l'accusation ?
- Comment des juges peuvent-ils rendre une sentence "juste", quand la défense de l'UA n'est pas assumée ?
- Et, enfin, que dire de la prestation du président de l'université au JT de Guadeloupe la première (suite grève du STAPS) : Il déclare " n'avoir rien à déclarer sur l'affaire du CEREGMIA", alors que la journaliste l'interpellait sur le pourquoi de "l'apaisement" dont il est sans conteste l'auteur ?...