Comme chacun sait, pas moins de 6 protagonistes de l'affaire du CEREGMIA qui secoue l'Université des Antilles, ont déjà été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire strict. Ce dernier signifie la saisie de leur passeport, l'obligation pour les inculpés de se présenter à la gendarmerie la plus proche de leur domicile deux fois par semaine et l'interdiction d'entrer en contact avec les personnels de l'Université ainsi que les élus et personnels de l'ex-Conseil régional.
Or, il y a quelques jours déjà, à l'aéroport du Lamentin, l'un des inculpés avait déjà violé son contrôle judiciaire en agressant verbalement et en menaçant publiquement un enseignant guadeloupéen de l'université venu prendre l'avion pour rentrer à Pointe-à-Pitre au motif que ce dernier serait "complice de la Présidente".
Cette fois, cela s'est passé hier, lors de la conférence de presse des élus de l'opposition EPMN au sein de la CTM, conférence qui s'est tenue à l'ancien Conseil général, avenue des Arawacks, à Fort-de-France. L'un des inculpés était présent alors qu'il a interdiction formelle d'approcher les élus de l'ex-Conseil régional, élus qui ont été réélus dans la CTM, donc qui sont les mêmes.
Qui fera respecter la loi en Martinique ? Que disent les juges, procureurs, avocats, huissiers et autres personnels de justice face à ces violations répétées par des inculpés de leur contrôle judiciaire strict ?
Les voyous bénéficiraient-ils d'une totale impunité dans ce pays ?...