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A Saint-Martin et Saint-Barthélemy, l’arrivée d’Irma a ressemblé à l’explosion d’une bombe

A Saint-Martin et Saint-Barthélemy, l’arrivée d’Irma a ressemblé à l’explosion d’une bombe

L’arrivée de l’ouragan sur les deux îles des Antilles françaises s’est traduite par des déferlantes de 12 mètres de haut et des rafales de vent d’une puissance extrême.

L’ouragan Irma s’est abattu, mercredi 6 septembre, sur les îles françaises de Saint-Barthélemy et Saint-Martin. L’« attaque » a véritablement débuté à 6 heures du matin (midi en métropole) à Saint-Barthélemy, une île peuplée de 9 500 habitants. Mais l’angoisse était déjà perceptible à Gustavia, la capitale, au moment où le terrible ouragan, de catégorie 5, le maximum sur l’échelle Saffir-Simpson, se trouvait encore à 100 kilomètres de là.

L’angoisse s’entendait alors dans la voix des interlocuteurs contactés à Saint-Martin – dont la partie française abrite 35 000 personnes –, et Saint-Barthélemy. Tous ont évoqué un « grondement » insistant et des rafales d’une puissance extrême.

Ce phénomène météorologique inédit s’est d’abord manifesté par le déferlement de vagues qui ont submergé les côtes de ces deux collectivités d’outre-mer. Les autorités publiques avaient décidé de prendre auparavant des mesures d’évacuation de toutes les zones basses des deux îles.

De fait, la houle déferlante a atteint plus de 12 mètres de haut. Sur les 11 000 personnes directement menacées, 7 000 n’ont pas voulu quitter leur habitation. Selon plusieurs témoignages, la suite ressemble à l’explosion d’une bombe.

Caserne des pompiers sinistrée, électricité coupée

« Les dégâts matériels sont déjà importants, » a déclaré la ministre des Outre-Mer, Annick Girardin.

Les représentants de l’Etat en Guadeloupe indiquent que la préfecture déléguée à Saint-Martin, située à Marigot, a été en grande partie détruite. La préfète déléguée et les 23 fonctionnaires se sont réfugiés dans une pièce bétonnée. La caserne des pompiers est sinistrée, et l’électricité totalement coupée.

A Saint-Barthélemy, le tableau est aussi catastrophique. Beaucoup de toitures se sont envolées, la caserne des sapeurs-pompiers est sous un mètre d’eau, et là non plus, il n’y a plus d’électricité. On ne sait pas encore si des pertes humaines sont à déplorer.

Deux heures plus tard, à huit heures (14 heures, heure de Paris), l’œil du cyclone était en train de passer sur les deux îles. Un trou béant d’une trentaine de kilomètres apportant une certaine accalmie, avant une nouvelle intensification des intempéries. L’ouragan Irma est prévu pour durer encore plusieurs heures.


Comble du cauchemar, un séisme a eu lieu en Guadeloupe, au large de la commune de Deshaies, dans le nord de Basse-Terre. Un tremblement de terre de faible magnitude, mais ressenti dans l’archipel, et sans doute aussi à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy.

Olivier Lancien (Guadeloupe, correspondance)

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