Depuis bien avant le mouvement qui affecte le campus de Schoelcher, une bonne quinzaine d'universités hexagonales sont bloquées par les étudiants qui s'opposent à PARCOURSUP, la méthode hypocrite de sélection à l'entrée de l'université mise en œuvre par le gouvernement MACRON.
Des centaines, voire des milliers d'étudiants "ultramarins" sont impactés par cette grève et pourtant on n'a entendu aucun universitaire, aucun parent, aucun journaliste ni aucun politique martiniquais s'émouvoir de la situation et en appeler à l'Etat pour débloquer ces établissements. Par contre, s'agissant de la grève du campus de Schoelcher ou plus exactement des barrages filtrants visant à empêcher le retour des trois délinquants du CEREGMIA, c'est le grand émoi chez certains. Les étudiants vont perdre leur année par ci ! Les étudiants ne perdront leur bourse par là ! Leur avenir est fichu ! etc...etc...
Pire : certains étudiants en appellent dans une motion (probablement téléguidée) au président de l'université des Antilles pour qu'ils fasse appel aux force de l'ordre contre leurs camarades grévistes. On n'a jamais vu pareille ignominie dans aucune université du monde ! Que des étudiants s'affrontent entre eux, comme dernièrement à l'université de Montpellier, c'est monnaie courante. Que des enseignants s'en mêlent, cela arrive. Mais jamais les étudiants ni les enseignants n'en appellent aux forces de police ! Là, on touche le fond.
Le CEREGMIA et ses affidés sont vraiment une gangrène à éradiquer sans merci...