La Martinique est devenue, on le sait, l'une des plaques tournantes du trafic de cocaïne en provenance d'Amérique du Sud et à destination surtout du marché européen. Sans compter celui, plus modeste, du commerce de "zeb", cannabis et autre "ganja" ainsi que le terrifiant "crack" avec les îles anglophones voisines, destiné principalement au commerce intérieur. Régulièrement les autorités se glorifient de prises énormes tantôt sur des voliers voguant dans la mer des Caraïbes tantôt à l'aéroport ou tout simplement dans quelque véhicule lors d'un banal contrôle routier.
Chacun a pu voir en télé, Fred Célimène, l'ex-directeur du CEREGMIA (suspendu de direction de tout labo de recherches pour 5 ans par le conseil de discipline de l'Université Toulouse 1) déclarer que la présidente de l'Université des Antilles "gaspillait l'argent de l'Université" en frais de justice. Quel culot monstre !
Oublie-t-il ou feint-il d'oublier que la Justice, le SRPJ et l'OLAF (le "FBI européen") continuent d'enquêter sur les 10 millions d'euros qui se sont volatilisés des caisses de l'Université ces dernières années ? Oublie-t-il que ce que lui et ses comparses viennent de subir n'est qu'une banale sanction disciplinaire et que la sanction pénale, elle, viendra ? Tôt ou tard.
Lorsqu'en 1992, Camille Darsières, président du Conseil régional de la Martinique et secrétaire général du PPM, est batu aux élections et quitte ses fonctions, son successeur (le communiste Emile Capgras) trouve un trou d'1 milliard de francs de déficit dans les caisses de la Région.
Tout le monde connait ce beau fruit qu'est l'avocat, mais le "féroce", lui, est peu connu en-dehors de nos riantes contrées tropicalo-insulaires où le soleil brille, ou plus exactement, fait semblant de briller toute l'année.
Le "féroce"est un plat créole à base d'avocat pilé, de farine de manioc, de morue séchée émietté, d'huile et de piment (rouge de préférence). Ce plat est donc un succulent mélange fort apprécié de nos visiteurs étrangers et pas seulement de nos "bâtisseurs de paradis" (familiaux).
Par contre, si l'on quite le milieu légumier pour le milieu judiciaire, alors là, quand les avocats mélangent, c'est pas bon du dout. Du tout-du tout-du tout !
Le 08 mai 2015 sera considéré à l'avenir comme une date importante dans l'histoire de France et de celle de ses deux possessions insulaires des Antilles, la Martinique et la Guadeloupe. En effet, le président français, François Hollande, a prononcé à l'Atrium de Fort-de-France, devant un public d'élus et de socio-professionnels énamourés, un discours dans lequel il définit la nouvelle politique de son pays dans l'arc caraïbe. Cette nouvelle politique s'inscrit dans le droit fil de la Françafrique que les socialistes avaient promis d'éradiquer à leur arrivée au pouvoir en 1981, chose qu'ils se sont bien gardés de faire.
L'histoire est vraiment quelque chose d'étrange et d'imprévisible ! En effet, en regardant les chefs du "Gran Sanblé" défiler dans les rues cette année aux côtés des syndicats, on ne peut s'empêcher de penser à février 2009 et à cette grande grève de 33 jours qui avait paralysé la Martinique. A ce moment-là, les leaders politiques martiniquais avaient été débordés, puis décrédibilisés. Claude Lise, alors Président du Conseil général, s'était même fait insulter sur le trajet entre le Conseil général et la Préfecture. Marie-Jeanne s'était fait chahuter par certains à la Maison des Syndicats. Le peuple était alors dans la rue et "sé pou laviktwa i té ka alé". A bas les politiciens inutiles !
L’article de Mediapart va susciter des réactions en cascade, de la part des affidés du CEREGMIA. Pour preuve, hier soir, en plein week-end, un dénommé Romain CRUSE, dont on sait qu’il tirait ses subsides de son association avec le CEREGMIA, avant d’être engagé par un organisme proche du Conseil Régional, a adressé un mail au nom du directeur du CEREGMIA. Ce directeur, qui, apparemment, n’ose plus s’exprimer, après sa mise en examen supplétive pour harcèlement, diffamation et injure publique envers la présidente de l’université, utilise ce brave CRUSE. De fait, le redoutable Fred qui se vantait naguère de n’avoir pas peur d’une mise en examen, est désormais REDUIT AU SILENCE, tout comme Kinvi Logossah et Eric Carpin.
Le lundi 20 avril, au micro de RAdio GUADELOUPE 1è, Serge Letchimy, président du Conseil régional de la Martinique, a osé dire à propos du scandale du CEREGMIA :
"Mais s'il n'y a pas de malversations et qu'on accuse des gens sur aucune base, c'est grave".
On est obligé de se poser une telle question lorsqu'on constate le silence assourdissant du président de Région, Serge Letchimy, devant la quasi-totalité des grandes questions du moment. Mis à part quelques communiqués tantôt vagues tantôt alambiqués.
S'il est un pays où la pauvreté d'esprit et la veulerie se marient à merveille avec des professions supposées prestigieuses (avocat, universitaire, directeur de cabinet de ceci ou de cela, médecin etc.), c'est, hélas bien la Martinique. Ainsi cette semaine, dans ANTILLA, Gérard DORWLING-COCO, l'avocat qui avait publiquement insulté la journaliste Lisa DAVID dans le hall du Palais de Justice de Fort-de-France, en lui lançant : "Quand je montais sur ton ventre, tu ne parlais pas comme ça !", récidive. En page 6 du magazine en question, on peut, en effet, lire sous sa plume :
"...tout le monde sait que la présidente de l'UAG espère figurer en bonne place sur la liste du MIM."
Jeudi 19 mars, Louis Boutrin et Raphaël Confiant présentaient leur ouvrage, publié chez CARAIBEDITIONS, intitulé "Alfred Marie-Jeanne, une traversée verticale du siècle", à la Bibliothèque Schoelcher devant un nombreux public.
Ce mois de février 2015 marque la huitième année d'existence de notre site-web, entreprise qui a été marquée par le dévouement d'abord de nos webmasters : notre regretté Pierre Papaya, trop tôt parti, grand militant de la cause martiniquaise mais aussi internationaliste convaincu, Alfons, notre pilier et Francesca, notre Suissesse, qui est là, toujours là, chaque fois que nous faisons appel à ses services.
Depuis quelque temps, il est possible de lire la presse ("Le Monde", "Libération", "Le Nouvel Obs" etc...) gratuitement et cela sur IPAD lors des vols de la compagnie Air Caraïbes. Le bon vieux temps où, à l'embarquement, les voyageurs épris de lecture s'empressaient autour du bac à journaux de la compagnie, semble en passe de disparaître à jamais. Le papier, lentement mais sûrement, cède la place au virtuel. Ou plus exactement à la lecture numérique.
Le PPM et son leader, Serge Letchimy, n'ont, à les en croire, que l'intérêt de la jeunesse martiniquaise en tête. Ils ont même promis à cette dernière 5.000 emplois qui, hélas trois fois hélas, se font attendre encore.
Les femmes seraient-elles devenues plus courageuses que les hommes aux Antilles? Courageuses sur la scène publique s'entend car sur la scène privée ou domestique, cela fait des siècles qu'elles démontrent un courage sans nom. En effet, trois d'entre elles se sont révélées ces derniers temps dans des domaines très différents.
Dans le paysage politique de la Martinique, Yann Monplaisir, chef d'entreprise, est l'un des personnages les plus sympathiques (humainement parlant), y compris parmi ceux et celles qui ne partagent pas du tout son idéologie de Droite. Dynamique, débordant d'idées, il est un bon débateur en télé et parvient à convaincre au-delà de son camp politique.
Après l'indéfendable attentat contre "CHARLIE-HEBDO", indéfendable comme le sont les meurtres réguliers de jeunes Afro-américains par des policiers WASP ou les massacres d'enfants palestiniens par l'armée israélienne dans le bantoustan de Gaza, il y a donc eu une manifestation « monstre » à Paris conduite par une quarantaine de chefs d'état. La presse française unanime a dit ou écrit et surtout répété en boucle :
Il vous est certainement arrivé d'en apercevoir ici et là, bonnets de laine (malgré le climat tropical humide) sur la tête arborant de vrais dreadlocks ou des dreadlocks postiches, l'air béat à cause de l'abus de "zeb" ou de substances illicites plus "hard", drapés dans des hardes crasseuses rouge-jaune-vert, couleurs censées être celle de l'Afrique-mère, faisant parfois la manche dans les rues embouteillées de Babylone-Foyal. D’autres squattent le parvis de certaines administrations (école, université, Sécu etc.) dans l’espoir de se voir offrir un job. Certaines sont des femmes qui adoptent un air extrêmement (et comiquement) soumis avec leurs compagnons noirs, charroyant des bébés sur leurs dos dans des pagnes telles des paysannes de l’Oubangui-Chari.
Hélas, tout le monde ne peut pas s'appeler Charlie ! Il y en a qui s'appelent Francky et qui, un beau jour de janvier, sur la route sinueuse et tortueuse de la côte Nord-Atlantique de l'île aux fleurs (fânées), se font contrôler par la police des frontières.
Un ancien président de la République française (qui tente de revenir sous les lambris dorés de l'Elysée en 2017) avait déclaré un jour que si un homme ne possédait pas une Rolex à 50 ans, c'est qu'il avait raté sa vie. Comme cette montre au coût scandaleux (pour ce qu'elle rang comme service) n'est pas à la portée du premier venu ni du dernier d'ailleurs, cela revenait à dire que 59 millions et demi (au bas mot) de Français avaient raté leur vie sur les 60 que compte leur pays.