Nous sommes nombreux à avoir le "réflexe Amazon" pour faire nos achats de livres en ligne, ce qui a des conséquences sociales et environnementales. Face au géant américain, une alternative portée par une PME, en partenariat avec des libraires indépendants, existe.
Les rhums guadeloupéens règnent en maître sur le village de la Route du Rhum, à Saint-Malo. Mais dans les rues d’Intra, leur voisin martiniquais leur fait de l’ombre. Beaucoup d’ombre...
«Aux Antilles, il est impossible de trouver du travail»: comme nombre d'autres jeunes d'Outre-mer, Annaëlle s'est résignée à prendre un billet d'avion pour le territoire métropolitain.
Jadis, on la surnommait, sans doute un peu abusivement, l'île aux fleurs. Aujourd'hui, on peut, sans trop abuser, la renommer, l'île aux hypermarchés. Voire même l'île à l'hypermarché-GBH.
Le Groupe Bernard HAYOT vient donc de racheter un hypermarché des mains du Groupe HO-HO-HEN (Chinois martiniquais) dans la commune du Robert, la 4è de la Martinique en termes de population comme on ne le rappelle pas assez. Simple péripétie ou redistribution des cartes entre magnats de la grande distribution, pensera-t-on. Erreur !
Depuis que les prémices d’une nouvelle crise de la dette se précisent pour un certain nombre de pays du Sud, le FMI et la Banque mondiale ont repris peu à peu le rôle qui avait été le leur durant la crise de la dette des années 1980. Ils imposent, en effet, de nouveaux plans d’ajustement structurel (le mot est d’ailleurs réapparu largement) aux pays qui se tournent vers eux, confrontés à une baisse des ressources et/ou à une hausse du service de la dette. Les années qui ont suivi la mise en place des allègements de dettes (les années 2000) ont vu ces pays profiter de cette période pour investir massivement dans des infrastructures (énergie, transports…), en s’appuyant sur des prêts bilatéraux avec de nouveaux partenaires (Chine, Inde, pays du Golfe…), sur une hausse des ressources tirées de l’exportation de matières premières dont le cours a alors repris une courbe ascendante, sur l’accès à de nouveaux modes de financements (eurobonds, finance islamique, bons et obligations du trésor émis en monnaie locale).
Quel gâchis ! Alors que l'Outre-mer accumule de gros retards en matière de services publics (eau, déchets, santé... ), de nombreux élus investissent dans des projets hasardeux. Voici exemples de milliards engloutis (pour rien ?) dans les Dom-Tom.
La Martinique n'avance pas, répète à cors et à cris le PPM/EPMN. Le pays est à l'arrêt renchérit une certaine presse dont la neutralité et l'objectivité sont le cadet des soucis. Tout comme le TCSP, ricane une partie de la population souvent mal informée. De plus, avec la Coupe du monde de football qui se déroule ces jours-ci en Russie, l'esprit de beaucoup de gens est ailleurs et la plénière de la CTM des 05 et 06 juin derniers a dû passer inaperçue en dépit de sa retransmission télévisée comme d'habitude.
Deux experts en café japonais sont donc revenus dans notre île, un an après leur première visite, pour voir où en était l'état d'avancement des plantations du Café "EXCELLENCE MARTINIQUE" que leur société veut développer en partenariat avec le Parc Naturel de Martinique et donc la CTM dont dépend ce dernier.
La campagne sur le thème de « La Martinique à l’arrêt »- bien sûr à cause de la CTM- a du mal à se renouveler malgré un certain nombre de démentis apportés par les faits.
Par exemple : « Fort rebond de la création d’entreprises au 4ème trimestre 2017 » selon l’Insee (Justice n° 15 du 12 avril 2018), « Petit répit du chômage au 1er trimestre 2018 » selon Pôle emploi (Justice n° 19 du 10 mai 2018), et enfin « En 2017, l’économie martiniquaise reste positivement orientée… » d’après l’Iedom (Justice n° 20 et 21 des 17 et 24/05/2018).
#CafedExcellencedeMartinique: En l'absence du Président Alfred MARIE-JEANNE parti pour BRUXELLES, c'est le Conseiller Exécutif Louis BOUTRIN qui a reçu la Délégation de Japonais avant leur départ sur les hauteurs de Verrier et de Bernadette, au pied des Pitons du Carbet.
Martinique - Mardi 24 avril - Hôtel de l’Assemblée CTM. Louis BOUTRIN, Docteur en Droit et avocat a donné une conférence sur les enjeux de développement concernant les zones économiques exclusives de Guadeloupe et Martinique. Une occasion de rappeler les véritables enjeux qui s'ouvrent pour ces deux territoires qui, depuis la publication du décret du 2 février 2018, pourront délivrer des titres miniers en mer pour l'exploration et l'exploitation d'hydrocarbures liquides et gazeux. Un transfert de compétence qui enthousiasme que peu d'élus... pour l'instant !
De tout temps et quel que soit le parti au pouvoir à l'ex-Conseil régional ou à la nouvelle Collectivité de Martinique, cette dernière a toujours été le territoire d'outremer à consommer le moins les fonds européens. Cela n'a absolument rien de nouveau !
J’ai eu la chance, et même une chance extraordinaire, de vivre un moment exceptionnel, celui des luttes anti-impérialistes contre les guerres en Algérie d’abord, et au Vietnam ensuite. J’étais d’autant plus sensibilisé à ces luttes que, né en Égypte, dans une famille ensuite dispersée dans le monde, j’avais des tantes qui avaient émigré en Amérique latine, un des endroits où semblait renaître l’espoir de changer le monde et les hommes.
Attendu depuis plus de 17 ans, le décret n°2018-62 du 2 février 2018 qui fixe les conditions de transfert des compétences de l’Etat vers les Régions d’Outre-Mer et les Collectivités territoriales de Guyane et de Martinique a été publié au JORF le 4 février dernier. C’est une étape décisive qui vient d’être franchie dans l’interminable bras de fer entre l’Etat et les parlementaires & élus des Outre-Mer. En effet, ce décret a pour origine l’article 48, II de la loi n°2000-1207 du 13 décembre 2000 d’Orientation pour l’Outre-Mer (LOOM). Désormais, lesdites Régions et Collectivités concernées ont la compétence pour délivrer des titres miniers en mer concernant l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux et des sites géothermiques.
Tous les enfants aiment-ils le Nutella? Oui, sûrement...sauf ceux qui sont réduits en esclavage pour le produire. Nous sommes en 2016 et pour accroître ses bénéfices, Ferrero -- le géant du chocolat propriétaire de Nutella -- va jusqu'à tirer profit de l'asservissement de pauvres enfants.
En 2017, le fabricant d'avions européen AIRBUS n'a eu qu'une...oui, une seule et unique commande de son produit-phare : le fameux A30. Du coup, son directeur général avait annoncé il y a quelques jours que la production de cet appareil serait malheureusement arrêtée. Panique dans les chaumières toulousaines où sont situées les usines et dans toute l'Europe puisqu'y sont employés des ingénieurs, des techniciens et des ouvriers spécialisés de toute la Communauté européenne ! Grosse-grosse panique !
Les fêtes de fin d’année approchent : l’occasion de sortir le champagne et de revenir sur les fêtes de 2015 qui a été une année historique pour le vin de Champagne avec 4,75 milliards d’euros de chiffre d’affaire. La tendance est à la croissante, et les chiffres du Comité Interprofessionnel du vin de Champagne sont exorbitants ! Mais qui donc consomme autant de Champagne ? A quel point 2015 a-t-elle été l’année record en consommation de Champagne ? Zoom sur ces pays fans de bulles !
Deux pays indépendants africains, deux micro-états, Maurice et les Seychelles se classent depuis des années dans les 5 pays les plus développés de leur continent. De taille assez comparables à la Martinique, ils ne possèdent, tout comme cette dernière, ni or ni fer ni manganèse ni cuivre ni diamants ni pétrole ni gaz naturel. Pourtant, ils parvienent non seulement à s'en sortir, à nourrir et à éduquer leurs populations, mais en plus, ils dament le pion, au niveau du PIB, à des pays que la nature a scandaleusement gâtés en terme de richesses naturelles comme, par exemple, le Congo-Kinshasa.