L’Ombre animale est le deuxième livre de Makenzy Orcel, paru le 7 janvier aux éditions Zulma. Après la lecture de ce livre, force est de constater que la littérature d’Haïti est largement sous-estimée au vu de ses qualités uniques. Né à Port-au-Prince en 1983, Makenzy Orcel est déjà connu pour avoir écrit Les Immortelles sur la fureur de vivre au lendemain du tremblement de terre qui ravagea son île. Petit tour d’horizon d’une œuvre sauvage, pulsionnelle, et lyrique.
Adama, premier long-métrage d’animation entièrement tourné à la Réunion, au studio Pipangaï au Port, a été sélectionné dans la catégorie du César du meilleur film d’animation lors de la 41ème cérémonie des César, qui se tiendra le 26 février 2016 au théâtre du Châtelet à Paris
"Hanté par la perte de la Mémoire, Jérôme Sainte-Luce contourne inlassablement les pétroglyphes amérindiens et pose la question de l’autre état après la mort de l’homme, et donc la question de la trace laissée…"
La Guadeloupe, paralysée depuis 24 jours par une grève contre la vie chère, se souvient samedi de la répression sanglante d'un mouvement d'ouvriers et de paysans de l'industrie sucrière le 14 février 1952.
Les habitants de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, plus de 3millions, vivent sur des « failles actives » qui rendent plus importante la menace sismique, a alerté une étude menée par des scientifiques français. Des scientifiques français de l’équipe de tectonique de l’Institut de physique du globe de Paris (CNRS, Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité), lors de travaux consistant à identifier et à caractériser les failles actives responsables du séisme destructeur du 12 janvier 2010 en Haïti, ont mis en évidence des failles actives dans la ville de Port-au-Prince et son agglomération. Cette étude publiée dans la revue GRL apporte des éléments nouveaux permettant à la fois de mieux comprendre les mécanismes de la rupture sismique et de mieux définir l’aléa sismique dans la ville de Port-au-Prince et son agglomération, a indiqué cette publication disponible sur la page du CNRS : « Article CNRS http://www.insu.cnrs.fr/node/5673 ».
En 1972, le sociologue dahoméen ("béninois" dirait-on aujourd'hui) Stanislas ADOTEVI écrivait dans son livre intitulé "NEGRITUDE ET NEGROLOGUES" : "La Négritude est la manière noire d'être blanc". Les propos, hallucinants, que tient Aimé CESAIRE dans la vidéo ci-après semblent donner raison à ADOTEVI.
Union Nationale des Normaliens-nes d’Haïti (UNNOH)
Vendredi, 12 Février, 2016 - 21:40
Notre pays s’achemine inévitablement vers une transition politique qui suscite à la fois de l’inquiétude et de l’espoir. Car, dépendamment de la façon dont elle est abordée et du niveau d’intelligence politique et de vigilance des principaux acteurs en lutte, elle peut conduire vers la continuité du statu quo c'est-à-dire la continuité de l’aggravation de la situation politique, économique et sociale et particulièrement la situation misérable des masses défavorisées qui sont aujourd’hui dans les rues pour réclamer l’amélioration significative de leurs conditions de vie.
Si le Vaval de cette année représentait sans discussion possible Fred CELIMENE, l'ex-directeur du CEREGMIA, par contre un autre personnage de la vie locale fut, lui aussi, omniprésent, mais de manière positive, dans les vidé et sur les dessins des bradjak : un certain "Chaben". Le peuple des carnavaliers a fêté une nouvelle fois la victoire de celui qui, le 13 décembre dernier, a littéralement terrassé une coalition que tous les observateurs politiques et autres sondeurs donnaient gagnante.
Par déclaration en date du 25 Juin 2014, notre Organisation informait la population de l’imminence du Zika en Guadeloupe. Cette information, malvenue en pleine épidémie du Chikungunya a été tout simplement occultée.
Tout le monde a bien vu que le Vaval de cette année, bien que construit par les ateliers du SERMAC, représentait Sé-Li-Menm, le chef de cette bande de yakuzas de Ravine Touza, qui a kidnappé 14 millions d'euros dans les caisses de notre université. La ressemblance était frappante : même cheveux clairsemés, même teint brun clair, même aspect rondouillard, même yeux, mêmes lèvres goulues et surtout mêmes poches débordantes de liasses de billets de banque. Certes, une poignée de gens, sans doute atteints de mauvaise foi chronique ou de sénilité précoce, se sont entêtés à voir dans le "bwabwa" de ce carnaval 2016 la personne de...Victorin LUREL. On ne voit vraiment pas ce qu'un personnage guadeloupéen viendrait faire dans un carnaval martiniquais alors que d'une part, ce personnage n'a rien fait de particulier aux Martiniquais et d'autre part, il y a une foultitude de gens à caricaturer en Martinique à commencer par le chef mafieux Sé-Li-Menm, Prix Nobel d'économie en lanné kannel. Mais bon...
Le député (en sursis ?) du Nord de la Martinique, Bruno-Nestor AZEROT, vient de faire deux nouveaux pas : un, dans l'alignement total sur les positions du gouvernement socialiste français alors même qu'il n'est pas inscrit au groupe PS à l'Assemblée nationale ; deux, dans l'indignité car contrairement à ses collègues MARIE-JEANNE, NILOR et LETCHIMY, il a voté en faveur de la loi scélérate sur la déchéance de la nationale pour ceux qui ont "commis des crimes portant atteinte à la Nation".
On aura tout vu au de ce carnaval 2016 qui a tranché par rapport aux carnavals mièvres de ces dernières années : Fred CELIMENE, l'ex-directeur du CEREGMIA, transformé en bwabwa, en Vaval ; Alfred MARIE-JEANNE grimé en Dark Vador, en karatéka ou en judoka terrassant ses ennemis et en particulier Serge LETCHIMY ; Catherine CONCONNE représentée par une grosse poupée blanchâtre vêtue d'une robe rouge ; Claude LISE, fouet à la main, promettant de prendre "sa revanche" parce qu'il avait reçu un cagibi en guise de bureau suite à sa perte de la présidence de l'ex-Conseil général etc...etc...
Increvable comme tous les "vieux" combattants (il a le même âge qu'Alfred MARIE-JEANNE), l'écrivain et militant culturel Daniel BOUKMAN ne rate jamais le carnaval depuis qu'il est revenu au pays il y a une quinzaine d'années. Rappelons qu'il a fait partie des insoumis durant la guerre d'Algérie (1954-62) c'est-à-dire de ces appelés ou ces soldats antillais qui ont refusé de combattre les Algériens et ont rejoint le FLN (Front de Libération Nationale). Parmi eux, outre BOUKMAN, le célébrissime Frantz FANON, le poète créolophone guadeloupéen Sony RUPAIRE, le politologue également Guadeloupéen Roland THESAUROS. Condamnés à mort pour haute trahison par les tribunaux militaires français, ces véritables héros n'ont été amnistiés qu'à l'arrivée de François MITTERAND au pouvoir en 1981. Pendant donc plus d'une vingtaine d'années, ils n'ont pu fouler le sol de leur patrie martiniquaise ou guadeloupéenne.
Parmi les innombrables manquements du PPM, il convient d'ajouter celui du SDIS ou plus exactement la dette de 5,3 millions d'euros que la ville de Fort-de-France, dirigée par Didier LAGUERRE, a accumulé auprès de cet organisme chargé de la sécurité civile, notamment de la lutte contre les incendies et l'appui au SAMU. Pourtant, la grande majorité des interventions du SDIS se fait sur le territoire de la ville-capitale !
Ni dé sèten moun Matinik ki komik bon kalté komik la : yo ka vréyé labou davwè kannaval-nou an té ké an bagay ki malpwop, ki malélivé oben ki sal. Yo ka konparé kannaval-nou an épi ta Brézil, ta lavil Nis atè la Fwans oben ankò ta Gwadloup ki sé dé défilé bel chaw oben bel gwoup a pié ki bien ranjé, bien konmifo, bien pwop. Mé ni an bagay yo ka bliyé : "kannaval" ka vini di an mo laten, "carne", ki lé di "lachè". Kivédi sé an lépok adan lanné-a éti sé lachè ki met, sé lachè ki ka gouvènen lespri. An lépok éti lamoral asou koté ek tout kalté model vakabonnajri pé woulé. Sé kon sa kannaval té ka koumansé dépi an tan lontan, lè yo té kréyé'y atè l'Ewop, adan an lépok yo ka kriyé "Moyen-âge".
Pour que les Martiniquais n'aient pas la mémoire courte car ici le 14 février, ça n'est pas que la Saint-Valentin... 1974, ça ne fait même pas 50 ans !
Photo très parlante faite au vol dans les rues de Fort-de-France, au beau mitan du carnaval 2016 : le préfet, Fabrice RIGOULET-ROZE et le maire de Fort-de-France, Didier LAGUERRE. Ca rigoule bien apparemment ! On est loin de l'état d'urgence "métropolitain" qui avait fait craindre un temps que notre paisible carnaval "colonial" fut annulé. Ouf ! Il n'en a rien été et le préfet, ex-directeur de cabinet de Victorin LUREL à l'époque où ce dernier était ministre des dernières colonies et qui exerce cette fonction préfectorale pour la toute première fois de sa vie, se promène paisiblement, en bras de chemise, à travers notre bonne ville de Foyal sans que les hommes du "Raid" soient visibles à son entour.