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Péyi kréyolopal

Gwadloup
Les élus régionaux sur des "Grenat" à l'arrivée du Tour cycliste

   Qui ne connaît la célèbre mobylette des années 50, l'increvable "Moby" pour les Martiniquais (qui voyaient sa couleur plutôt "orangée") et "Grenat" pour les Guadeloupéens ? Principal moyen de déplacement durant des décennies des hommes des classes populaires, elle affrontait tous les terrains sans faillir : mornes, traces, savanes, routes asphaltées, terrains boueux etc...et surtout elle durait. A l'époque, la notion hyper-capitaliste dite de l'obsolescence programmée n'existait pas encore. Frigidaires, mobylettes, voitures etc..., pour peu que leur propriétaire les entretinssent correctement et régulièrement, se conversaient toute une vie ou presque. Et lorsque l'entreprise qui les fabriquait en France cessa de les produire, on se mit__en Guadeloupe surtout__à utiliser les pièces des "Grenat" usagées pour maintenir en vie celles qui roulaient encore, voire même à fabriquer artisanalement certaines pièces. Une véritable histoire d'amour tissée entre une banale mobylette mais extrêmement fiable et un peuple travailleur reconnaissant.

Matinik
Relire ou découvrir Léonard Sainville

   Dans la rubrique "Romanciers martiniquais du XXe siècle oubliés", Léonard SAINVILLE figure en bonne place aux côtés de César PULVAR, Marie-Magdeleine CARBET, Irmine ROMANETTE, Mayotte CAPECIA, Raphaël TARDON ou encore Clément RICHER. Qui, quelle institution, se décideront à prendre en charge tout ce patrimoine qui dort désormais dans les archives et s'emploiera à les faire connaître aux générations d'aujourd'hui ? Pourtant, au coût dérisoire de republication des livres grâce aux nouvelles techniques d'impression, ce ne serait pas la mer à boire. Seule la volonté et une certaine vision de ce que doit être la culture livresque en Martinique fait défaut. Force est de reconnaître qu'au pays de CESAIRE, FANON, ZOBEL ou GLISSANT, on fait nettement moins bien pour le livre qu'en Guadeloupe ou en Guyane. Et moins qu'en Haïti aussi  pour ne s'en tenir qu'à l'aire franco-créolophone !

Matinik
CHABEN PA KA MOLI BA YO !

   Anni gadé sé twa foto-tala ek zot kay wè ki manniè an gran-nonm ki ni 80 lanné anlè tet-li ka tjenbé larel pli red ki an rasin kas ! Moun-tala, zot rikonnet li, sé CHABEN, met-a-manyok Kolektivité Matinik, an moun ka goumen ba péyi-a ek ba pep-la dépi pasé 40 lanné san rété, san moli an may. Sé jou-tala, i té anlè Lawonn Békann Matnik, apré sa, anlè Lawonn Yol Matnik ek adan menm balan, i pa kalanjé pou ay fè an won Gwadloup pou suiv an létap Lawonn Békann Gwada épi met-a-manyok La-Réjion Gwadloup, Ary CHALUS.

Matinik
Qui est Athon Mas, le patron de la yole "ZAPETTI" ?

   Depuis deux jours, la yole "ZAPETTI-APPALOOSA" domine, écrase même, le Tour des yoles de la Martinique et d'aucuns s'interrogent sur son patron,  le célèbre Athon MAS. Au-delà des sempiternelles interview-radio ou télé de quelques minutes au terme desquelles on n'apprend pas grand chose, on peut mieux connaître ce personnage, sa vie, son parcours, ses rêves en se plongeant dans le belle biographie que lui a consacré, il y a trois ans déjà, Charles-Henri FARGUES : Le Grand défi chez K-Editions.

Gwadloup
CHALUS ET MARIE-JEANNE FANS DE CYCLISME

   Le Tour cycliste de la Guadeloupe 2016 continue en dépit du terrible drame qui a frappé l'équipe de l'USL avec le décès accidentel du jeune coureur Warren ERRIN. Sur le parcours, on a pu voir circuler dans une voiture officielle décapotable Ary CHALUS, président de la Région Guadeloupe et Alfred MARIE-JEANNE, président de la Collectivité Territoriale de Martinique qui ont été sans arrêt ovationnés par la foule des spectateurs.

Gwadloup
CHALUS ET MARIE-JEANNE MONTRENT LA VOIE

   Quelle est belle cette image ! 
   Ary CHALUS, président du Conseil régional de la Guadeloupe et Alfred MARIE-JEANNE, président de la Collectivité Territoriale de Martinique, suivant côte à côte, dans le même véhicule, le Tour cycliste de la Guadeloupe dans lequel les cyclistes martiniquais sont loin de faire de la figuration face à leurs redoutables collègues guadeloupéens et colombiens. Cette initiative, cette invitation d'Ary CHALUS est à saluer et s'inscrit dans toute une série d'initiatives, émanant souvent de la société civile, visant à décrisper les relations entre deux îles et deux peuples qui ont tant en commun et qui feraient mieux d'unir leurs efforts au lieu de se chamailler. Chamailleries qui émanent plus d'ailleurs du milieu dit intellectuel, souvent universitaire, que du peuple qui, lui, a les pieds sur terre et n'a nul besoin d'un doctorat pour comprendre qu'en ces temps de mondialisation, il vaut mieux avancer unis avec ceux dont on est le plus proche au lieu de s'enferrer dans un splendide isolement.

Gwadloup
Relire ou découvrir Jacques Adelaïde-Merlande

   Nos historiens sont beaucoup moins médiatisés et donc moins bien connus que nos écrivains, sans doute parce qu'ils jouissent d'une moindre renommée, notamment au plan international, mais ils accomplissent depuis toujours__depuis les tous premiers chroniqueurs en fait, tel le fameux Révérend Père LABAT et son Nouveau voyage aux Isles Françoises de l'Amérique (1722)__un travail précieux. Il leur a été souvent reproché, non sans raison, de relayer la seule parole du Maître, du Pouvoir, au motif que les archives, qui est leur principal matériau d'enquête, ont été rédigées et constituées par le Pouvoir colonial et les Békés, puis, par la suite, par la bourgeoisie de couleur. Du peuple, lui, majoritairement noir, qui s'exprime à l'oral et en créole, on ne cite, en général que quelques proverbes ou extraits de chansons. Nos historiens refléteraient donc la seule vision dudit Pouvoir.

Matinik
UFR/CHANFLOR GENYEN DIMANCH, GENYEN LENDI … EK GENYEN JODI-A TOU
Lawonn Yol 2016

Pwolog-la dimanch ? Yo pran’y ! Prèmié létap-la lendi ? Sé té ta yo ! Déziem létap-la jodi-a ? Yo genyen’y ! UFR/Chanflor ka dominen Lawonn Yol 2016 mé pa kronprann i ja an poch-li, non. Pòkò. I genyen létap mé i pòkò genyen’y pas Ets Rosette/Orange pa ka ba’y an pa é Zapetti/GerbléAppaloosa an do lé dé-a kon an poch-dèyè.

Ayiti
Un moment avec Marie-Andrée Manuel Étienne, auteure de « Déchirures »

Écrivaine, diplômée du Latin American Institute, du Cambridge School of Business et de Hunter College, Marie Andrée Manuel Étienne enseigne les sciences naturelles, la culture générale, l’anglais et le créole. L’art de la photographie lui permet d’exprimer des émotions cachées : amour de son pays et compassion pour une société « zombifiée ». Épouse de Frankétienne depuis de longues années, elle est sa première lectrice et chemine avec lui malgré les précipices. Aujourd’hui nous rencontrons une femme d’une amabilité exquise, auteure de « Déchirures », roman sorti chez les éditions Vents d’ailleurs en 2001.

Matinik
Relire ou découvrir Salvat Etchard

   Dans l'étonnante lignée de ces "visiteurs lumineux" qui, à un moment donné de leur existence, ont traversé la Martinique et en ont recherché l'éclat, tels le folkloriste et écrivain Lafcadio HEARN, le peintre Paul GAUGUIN, le géographe Eugène REVERT, le poète André BRETON, les anthropologues Jean BENOIST et Francis AFFERGAN ainsi que tant d'autres, le romancier Salvat ETCHARD (1924-1985) est un cas à part. Cet écorché vif d'origine basque débarque, en effet, à la Martinique en 1955 et se fait embaucher comme palefrenier sur une propriété de Békés, les Lacour-Grandmaison, située à la frontière des communes du Marin et de Saint-Anne, l'Habitation Maison Rouge.  C'est pourtant déjà un homme de lettres puisqu'il a publié une pièce de théâtre d'une férocité anti-bourgeoise digne d'un Jean GENET qu'il a d'ailleurs connu et fréquenté quelque temps. Le titre de cette pièce en dit long : Une bonne à six. Mais c'est un homme de lettres qui fuit le milieu littéraire (son seul vrai ami est l'écrivain REZVANI), ses mondanités et ses futilités, son mépris du peuple. C'est aussi un homme qui à l'instar de RIMBAUD (lequel, soit dit en passant, fut le premier à déclarer, avant Aimé CESAIRE, "Je suis un Nègre !"), fuit la vieille Europe et est à la recherche non pas vraiment d'un paradis, mais d'un lieu où l'homme ne considérerait pas son prochain comme une marchandise. Les îles ont toujours fait rêver ces êtres en délicatesse avec leur patrie et si GAUGUIN a pu assouvir son rêve en Polynésie, ETCHARD était vraiment mal tombé avec la Martinique, cette "version absurdement ratée du paradis" comme l'écrit CESAIRE.

Matinik
UFR/CHANFLOR GENYEN PWOLOG-LA
Lawonn Yol 2016

Mésié ! Mi bel kous kanno. Moun kriyé anlè sa. Atè kon an lanmè sé yol-la ladjé kò-yo pou ba piblik-la an model spektak éti sé pa bagay touléjou. Lè souflet dépa-a souflé UFR/Chanflor anni chapé alé san gadé dèyè’y. Sé twa yol Fwanswa-a ki té koté’y pri kò yo ant yo. Ki vwel, ki bwa-drésé, ki verg…

Matinik
Relire ou découvrir Clément RICHER

   Qui connaît aujourd'hui cet élégantissime personnage que l'on peut voir sur la photo illustrant le présent article ? Qui sait que, dans la première moitié du XXe siècle, il a publié pas moins de sept romans chez de grands éditeurs parisiens comme STOCK ou PLON, et que l'un d'entre, Ti-Côyô et son requin (1941), fut immédiatement traduit en italien en 1951 et connut un immense succès au point qu'on en fit un film (Ti Coyo e il suo pescecane), tourné par le réalisateur Folco QUILICI, qui connaîtra à son tour le succès ? Qui sait que celui qui a adapté ce roman pour le cinéma n'est autre que le grand écrivain italien Italo CALVINO (1923-1985), l'un des maîtres du mouvement littéraire d'après-guerre appelé "néo-réalisme" ? Qui sait que cet ouvrage a été traduit par la suite en espagnol (Ti Coyo y su tiburon), en hollandais (Ti Coyo en zijn haai) et en anglais (Ti Coyo and his shark), traduction à partir de laquelle Hollywood a également tiré un film à succès, Beyond the reef,mais qui a pour cadre la Polynésie ? Qui se souvient que ce roman a obtenu le Prix de l'Humour, un prestigieux prix littéraire parisien de son temps ? Qui a encore en mémoire que l'auteur de ce livre a obtenu par deux fois (en 1941 et 1948) le Prix Paul Flat de l'Académie française ?

Matinik
LAWONN YOL KA LADJÉ DEMEN DIMANCH

Tout aprémidi-a sé yol-la rivé bò lanmè La Française anba lapli. Dé-twa moun té la ka gadé kanmion yol pasé. Yo di ké ni lapli ki dimen ki lendi…. Mé sé yolè-a vayan. Sa pòkò lapli pou baré yol matinik lè sé lè Lawonn yol ki rivé.

Matinik
Relire ou découvrir Robert Damoiseau

   Germaniste de formation, Robert DAMOISEAU (né en 1939), homme d'une discrétion rare, est l'un des principaux créolistes de la fin du XXe siècle et du début du XXIe, spécialiste de la syntaxe des créoles haïtien et martiniquais avant de s'intéresser au guyanais. Professeur en Haïti, puis à l'ex-Université des Antilles et de la Guyane, il a été, aux côtés de Jean BERNABE, Raphaël CONFIANT, Serge MAM-LAM-FOUCK, Gerry L'ETANG, l'un des principaux animateurs scientifiques du fameux GEREC (Groupe de Recherche en Espace Créole) qui pendant près de 25 ans a travaillé au développement des études créoles en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane, publiant près d'un demi-millier d'articles dans diverses disciplines (linguistique, littérature, anthropologie, sociologie, histoire, traductologie etc.)  ainsi qu'une centaine d'ouvrages.

Ayiti
RENE DEPESTRE, L’INSOUMIS
par Pierre Clitandre http://www.lenational.org/

Arnold Antonin ne lâche pas d’une semelle les écrivains haïtiens. Ils sont la mémoire de la cité et l’écho de ses blessures. Son documentaire sur René Depestre montre une passion de la vie aventureuse et particulière d’un éternel expulsé.

 

Sésel
 SIX PLANTES ET ANIMAUX QUE VOUS NE TROUVEREZ QU’AUX SEYCHELLES
http://blog.viatorcom.fr/

Au milieu de l’océan Indien, environ 1 600 km au large de la côte de l’Afrique, le petit pays archipélagique des Seychelles abrite un grand nombre des plantes et animaux les plus insolites au monde, dont beaucoup que vous aurez du mal à trouver ailleurs sur la planète. Des palmiers géants aux grenouilles minuscules, voici six des plantes et animaux les plus remarquables des Seychelles.

Matinik
Les plus beaux sites du patrimoine des Antilles-Guyane en bande dessinée
la1ere.francetvinfo.fr

L’auteur et illustrateur martiniquais Luko a eu une très bonne idée : faire découvrir le riche patrimoine antillo-guyanais en bande dessinée. Un ouvrage pédagogique et bilingue (français - anglais) truffé de références historiques.

Gwadloup
Relire ou découvrir Jean-Luc Bonniol

   Jean-Luc BONNIOL fait partie, avec Jean BENOIST, Francis AFFERGAN ou Jacques ANDRE, de ces "visiteurs lumineux" c'est-à-dire de ces personnes venues d'ailleurs qui ont pris le temps de s'intéresser à nous, à notre culture, de l'étudier en toute humilité, des années durant, mais avec un grand souci de scientificité et qui, au final, nous ont permis de mieux nous comprendre tout en devenant eux-mêmes un peu nous. Professeur d'anthropologie à l'ex--Université des Antilles et de la Guyane (de 1973 à 1982) avant d'intégrer celle d'Aix-Marseille, il s'est intéressé d'abord aux micro-sociétés antillaises telles que les Saintes et la Désirade jusque-là peu étudiées car se situant un peu à l'écart de la "société de plantation", la canne à sucre n'y ayant pratiquement pas joué un rôle significatif. Il en a tiré un ouvrage important Terre-de-haut des Saintes. Contraintes insulaires et particularisme ethnique dans la Caraïbe (1980), qui permet de comprendre en quoi lesdites sociétés s'inscrivent tout de même, mais à leur manière propre, dans le processus de "créolisation". A l'instar d'Edouard GLISSANT chez qui ce concept est fondamental sinon le pilier de sa pensée, BONNIOL l'a approfondi, non pas au plan philosophico-politique comme l'auteur duDiscours antillais (1981), mais en examinant les données du terrain en bon anthropologue qu'il est. 

Matinik
SAINT-PIERRE : SÉANCE DE TRAVAIL FRUCTUEUSE ENTRE LE MAIRE ET LE PRÉSIDENT DU PARC NATUREL.

Ce vendredi 22 juillet, le Président du PNM, Louis BOUTRIN et le Maire de la Ville de Saint-Pierre, Christian RAPHA, se sont entretenus lors d’une séance de travail à la Mairie de Saint-Pierre.

A cette occasion, divers sujets concernant les deux institutions ont été abordés.

Le projet du jardin botanique de Saint-Pierre a été présenté mais également celui de la réhabilitation de l’aire d’accueil de l’Aileron (Montagne pelée).

À l’ordre du jour, l’aménagement de l’entrée nord de la Ville de Saint-Pierre a fait l’objet d’échanges entre le Président et le Maire.

Enfin, les actions d’animation menées par le Parc en 2016 sur la Ville de Saint-Pierre ont fait l’objet d’une signature de convention entre les deux Institutions.

La rencontre s’est achevée par une visite de terrain sur le site du jardin botanique de Saint-Pierre en présence des journalistes de MARTINIQUE-1ère et de FRANCE-ANTILLES.

 

Gwadloup
Relire ou découvrir Hector Poullet

   Dès que le nom d'Hector POULLET est prononcé en Guadeloupe et plus largement dans les Antilles, on pense immédiatement à la langue créole, à sa défense et illustration surtout dans laquelle il s'est si admirablement investi depuis bientôt quarante ans. Or, comme beaucoup d'entre ceux que l'on pourrait surnommer "les soldats du créole", l'auteur de Pawol an bouch (1974, éditions Désormeaux), il n'est pas au départ préparé à ce qui est devenu par la suite une mission. H. POULLET a en effet fait des études de biologie et a enseigné cette matière au collège de Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) durant presque toute sa carrière. C'est le cas de bon nombre de ses alter ego : FRANKETIENNE (mathématiques, Haïti), Raphaël CONFIANT (sciences politiques, Martinique), Serge RESTOG (aéronautique, Martinique), Elie STEPHENSON (sciences économiques, Guyane) ou encore Georges-Henri LEOTIN (philosophie, Martinique).