L’auteur : Maëva, Maddyjah, Maëva “dit Maddyjah” Augusty (22 Août 1987), Maître-Créoliste au Laboratoire CRILLASH depuis 2016.
Elle est, actuellement, Doctorante en Cultures et Langues Créoles, à l’Université des Antilles.
Elle est diplômée d’une Licence d’Arts, Langues et Civilisation avec pour option les Cultures et Langues Créoles et d’un Master 2 en Arts, Langues, Interculturalité et Développement Durable (avec Mention très bien). Spécialisée en anthropologie, elle axe ses recherches sur la résistance et l’affirmation culturelle en se centrant sur l’ancestralité et l’africanité des peuples des Amériques, incluant le bassin caribéen.
Afin d’élucider les propositions alternatives favorables à l’épanouissement et la construction identitaire de l’individu, issu des sociétés post-esclavagistes plantationnaires et néocoloniales.
« Une page se tourne mais le livre de notre histoire n’est pas fini »; c’est à travers ce message que la mythique librairie Boulinier, du boulevard Saint Michel à Paris, annonce sa fermeture définitive à compter de la mi-juin, en raison d’un bail non renouvelé.
Pause Marie-Galantaise en attendant de se retrouver dans les bacs des libraires. Ces quatre nouveautés Caraïbéditions, imprimées en mars et qui devaient sortir en librairie en avril, sortiront en juin 2020 dans l'Hexagone et les DOM. Il s'agit des republications du ROMAN JEUNESSE "L’ODYSSÉE D'ALYZÉE" de Gisèle Pineau, du ROMAN-POCHE "LA SAVANE DES PÉTRIFICATIONS" et du POLAR-POCHE "BAL MASQUÉ A BÉKÉLAND" de Raphaël Confiant ainsi que du ROMAN JEUNESSE "RENVERSÉE" (inédit) de Frédéric Pichon.
Selon la pensée du Tout-monde proposée par Édouard Glissant, la mondialisation rend insoutenable la relation organique entre le monde et la Terre. Mais il est encore possible de recourir à l’imaginaire.
Dans un entretien donné à France Info, Antoine Gallimard s’est exprimé au sujet de la crise que traverse la chaîne du livre dans son ensemble. Le PDG de Madrigall affirme avoir perdu 90 % de son chiffre d’affaires et prévoit une réduction des parutions de l’ordre de 40 %. Pour lui, les librairies doivent rouvrir le 11 mai : elles sont « le poumon » du secteur de l’édition.
Dans ce beau poème, Ernest PEPIN, écrivain guadeloupéen, rend hommage à Edouard GLISSANT, écrivain martiniquais.
Ce genre d'hommage entre gens de lettres est assez rare et mérite d'être souligné, surtout à une époque où des incultes croient pouvoir démolir l'œuvre et les idées de l'auteur de La Lézarde et du Tout-monde. Car s'il est parfaitement normal de critiquer un auteur et de ne pas partager ses idées, il est par contre indécent de l'attaquer en caricaturant lesdites idées.
Ecoutons Maëlys RICORDEAU lire le poème de l'auteur de Tambour-Babel...
La vaillante librairie située au mitan de Fort-de-France, juste à côté de la cathédrale, rouvrira très bientôt ses portes à la grande satisfaction des amoureux du livre.
En attendant, elle leur a adressé le petit message de sympathie ci-après...
Esta conferencia* es una invitación a pensar el tema de los desplazamientos y migraciones en el contexto de las Américas, el Caribe y el mundo Hispanófono a nivel mundial. Me gustaría aceptar la invitación a participar en este diálogo, pero quisiera plantear una serie de preguntas que se enfocan en marcos disciplinarios, epistémicos, y metodológicos que se transforman a partir de la inclusión de las diásporas, migraciones voluntarias e involuntarias y desplazamientos como eje central en la articulación de los estudios culturales contemporáneos. Al mismo tiempo, mi presentación de hoy aspira a pensar la pregunta sobre las migraciones en diálogo con mi trabajo más reciente sobre estudios de archipiélago en el contexto de las islas del Caribe y el Pacífico en contextos coloniales y postcoloniales.
L’Harmattan vient de publier Pa bliyé sonjé Septanm 1870 de Daniel KOUMAN en créole martiniquais avec traduction en français, anglais, espagnol. En voici l’avant-propos et des extraits de cette chronique à deux voix écrite pour commémorer le 150 ème anniversaire de L’INSURECTION DE SEPTEMBRE 1870.
Deux livres reviennent sur la vie recluse de l’auteur du "Dernier des Justes", l’un, autobiographique signé de sa femme Simone Schwarz-Bart et du journaliste Yann Plougastel ; l’autre, poétique, d’Ernest Pépin.
Dans une interview exclusive à Livres Hebdo, le P-DG de Madrigall évalue l'impact de la crise sanitaire pour son groupe, l'édition et la chaîne du livre. Il plaide pour des aides massives à la librairie et aux petits éditeurs et propose la création d'un groupe de liaison entre éditeurs, diffuseurs, distributeurs, librairies et enseignes pour élaborer un protocole de reprise de l'activité.
Avec le confinement,j’en étais arrivé à ne plus savoir quel jour on était.N’étant plus habitué au calendrier-papier,il me reste heureusement l’écran du portable pour savoir qu’on est aujourd’hui dimanche.Et qu’on est aussi en carême chrétien ! Et quel meilleur livre résume bien un confinement en temps de carême que « Le meurtre du Samedi-Gloria » de Raphaël Confiant,sorti aux Editions Mercure de France,en 1997 ?
Tout matjè·z ki ékri an liv an kréyol ni an problem lè’y pou fini woulman liv-la (mise en page). Ki manniè pou di, ki mo kréyol itilizé pou: préface, postface, introduction, sommaire, biographie, autres ouvrages de l’auteur, déjà paru, à paraître, glossaire, lexique, bibliographie…? Si fondas liv-ou (corps du texte) an kréyol é ou touvé an moun ki ékri an pawol-douvan (préface) ba’w an kréyol tou, ou pé ni lidé pa matjé anwo teks-la Préface, pis Préface – an plis ékri épi ce an bout mo-a – sé fransé. Mé ranplasé préface épi ki sa? Ki sa sé matjez-la é sé matjè-a ja itilizé? Ki manniè yo matjé’y? Ki prézantasion yo chwazi? Mi bab! Mi mal tet, mi! lè ou pa ni anlo liv an kréyol adan bibliotek-ou, adan bibliotek komin-ou, lè Bibliotek Chelchè lwen, lè kanpis Matinik lwen.
Le bébé est mort, écrit Slimani dans l’ouverture de sa Chanson douce. Mais qui a tué le môme au juste ? En tous cas, la nounou n’y est pour rien. Ce que se forcent les membres de la confrérie à négliger, par omission et/ou indifférence, c’est que publier un ouvrage dans un idiome français d’Afrique – français du lycée Descartes de Rabat ou du Quotidien d’Oran – ne signifie pas promettre une allégeance éternelle et inconditionnelle à une hégémonie idéologique francophone, dominant et hantant le fantasme d’une identité culturelle. Trahir pour écrire, d’accord, mais trahir soi-même et le monde pour rester fidèle au texte – le texte n’est-il pas le monde de l’écrivain ?
L’insurrection de l’âme. Frantz Fanon, vie et mort du guerrier-silex, c’est le titre d’un livre que le percutant écrivain martiniquais Raphaël Confiant a publié il y a quelques mois. Ce livre, une « autobiographie imaginée », est d’une rare originalité puisque l’auteur a pris le risque de se mettre dans la peau de Frantz Fanon et de le révéler de l’intérieur, mais cette prise de risque, rude épreuve à vrai dire, a conféré au livre une extraordinaire puissance jouissive en installant le lecteur et l’auteur dans une forme de pacte de confidence, d’intimité. L’insurrection de l’âme, oscillant entre souvenirs, anecdotes et réflexion politique, explore les recoins les plus intimes de l’œuvre et du parcours de l’auteur des Damnés de la terre et nous en donne d’émouvantes et fort enrichissantes synthèses.
La littérature de la Martinique, tous genres confondus (poésie, fable, conte, théâtre, roman, essai, biographie, autobiographie, enquête, témoignage, traduction etc.), est l'une des plus riches de la Caraïbe. Elle a donné au monde des auteurs tels qu'Aimé CESAIRE, Frantz FANON, Edouard GLISSANT ou encore Patrick CHAMOISEAU, mais aussi un nombre considérable de plumes moins connues mais non dépourvues de talent.
Parmi les deux récits de voyage qui restaient en lice en finale du 12ème Prix du Récit de l'Ailleurs de l'archipel, les jurés lycéens et collégiens ont donc désigné "les voyages de COSME K." de Philippe GERIN comme lauréat cette année. Il leur a fallu plus d'une heure de débat pour les départager.
La littérature de la Martinique, tous genres confondus (poésie, fable, conte, théâtre, roman, essai, biographie, autobiographie, enquête, témoignage, traduction etc.), est l'une des plus riches de la Caraïbe. Elle a donné au monde des auteurs tels qu'Aimé CESAIRE, Frantz FANON, Edouard GLISSANT ou encore Patrick CHAMOISEAU, mais aussi un nombre considérable de plumes moins connues mais non dépourvues de talent.