Cet article propose de se pencher sur le legs d’Aimé Césaire en mettant en parallèle la révolte de ses fils martiniquais et le détournement de ses fils québécois dans leur appropriation de la négritude. Il s’agira de voir comment la révolte des écrivains de la Martinique concerne l’héritage politique du père, malgré sa poésie de protestation et de revendication de liberté absolue, alors que ce même héritage politique ne semble pas avoir été pris en considération par les poètes engagés et indépendantistes du Québec qui voyaient en Césaire un modèle. Plusieurs questions surgiront en cours de route, de sorte que c’est davantage une exploration que nous proposons dans les pages qui suivent qu’une analyse tranchée sur l’héritage particulier de Césaire.
"Le poète inouï perceur du réel désapparût de notre côté de l'horizon le 3 février 2011 à Paris. Employant pour moitié la langue française et pour l'autre le Guyanais, j'avais pris soin de me présenter aux organisateurs et autorités de la Veillée Créole comme étant arrivé de Cayenne le soir même et porteur d'un poème".
Quelqu’un a un jour demandé au milliardaire Warren Buffet quel était pour lui le secret de la réussite. Il a alors répondu:
«Lisez 500 pages par jour. C’est ainsi que se construit le savoir. [...] Vous pouvez tous le faire, mais je vous garantis que peu d'entre vous le feront.»
En la mañana del jueves Pablo Montoya estaba escribiendo su nueva novela, hizo una pausa, miró el correo electrónico y había un mensaje de Roberto Fernández Retamar, el presidente de la Casa de las Américas, diciéndole que se había ganado el premio Casa de las Américas en la categoría Narrativa por su libro Tríptico de la Infamia.
Cet ouvrage questionne un thème tabou de l'écriture du JE, l'autofiction : le corps. La chair, le sexe, la peau, l'enveloppe de la pensée dite sous toutes ses formes. Ce corps qui vit, survit, jouit, dérange, est dérangé, pleure, meurt, se bat contre l'hétéronormativité, qui se tue ou se soulève, celui que se dit, s'écrie. S'écrit. Prennent la parole ici 3 auteurs importants de notre ère ainsi que des chercheurs internationaux réfléchissant à la mise en mots de la vie des écrivains ayant marqué le lecteur par leur écriture de soi.
A l’automne dernier, un écrivain m’a demandé si j’avais conscience de la chance que j’avais d’avoir un si bon accueil pour mon « premier » roman. Il a poursuivi sur ce ton condescendant qu’emploient parfois certaines personnes pour vous expliquer comment ça marche la vraie vie. Que je sois 1) une femme, 2) un peu réservée, et 3) originaire d’un petit pays lointain l’aidait beaucoup dans son discours.
Man Tine est tout un symbole. Il représente la Martinique des années 1980, empreinte de traditions et de contradictions que le progrès et la technologie tendent à gommer. Il est un homme parmi les autres, peut-être un peu volage, patriarche en devenir. Il est une femme maîtresse, organisatrice des évènements familiaux, gardienne de l’histoire et de la gastronomie du pays.
"Lysiane Augusta est une liseuse ! Pire, une écriveuse !", telle est la terrible nouvelle qui se répand sur les ondes de "Radio-bois-patate" en septembre 1959 dans le village de Grand-Anse, petit bourg du Lorrain situé en bordure d'une mer déchaînée au Nord de la Martinique.
Raphaël Confiant, from Martinique, explores his island's history. His Madame St-Clair: Reine de Harlem is a novelised biography of Queenie (1886–1969), or Stéphanie St-Clair (born Stéphanie Sainte-Claire in Martinique), who emigrated to the USA and became a notorious gangster who ran a numbers game, an illegal lottery within Harlem. She also becomes the friend, for instance, of the eminent W.E.B. Du Bois and the poet Countee Cullen, a homosexual who was very briefly Du Bois's daughter Yolande's husband.
Entretien réalisé par Muriel Steinmetz http://www.humanite.fr/
Vendredi, 7 Octobre, 2016 - 21:47
Il publie la Matière de l’absence, un livre puissant qui part d’un deuil personnel pour se hisser à l’universel humain en passant par la Martinique, qui brasse tant de cultures payées au prix fort, depuis la traite négrière jusqu’à la colonisation.
Sur les traces du volcan. La mort de sa mère inspire à l’écrivain martiniquais une méditation de l’absence qui demeure le cratère du destin antillais marqué par l’esclavage et, au-delà, de la conscience humaine. Un grand livre de deuil tellurique.
« Régisseur du rhum », de Raphaël Confiant, fait partie de ces ouvrages pour lequel vous tentez de lutter contre le sommeil le soir dans votre lit afin d’emporter dans les bras de Morphée quelques mots, quelques images, quelques sons…
Le festival VO/VF s'ouvre ce weekend à Gif-sur-Yvette, et met en valeur le travail des traducteurs littéraires, figure souvent oubliée des moments de célébration de la littérature, mais qui bénéficie d'un intérêt croissant du grand public.