La rentrée littéraire s’ouvrira donc sous des auspices judiciaires : selon les informations de ActuaLitté, le roman de Pascal Herlem, Fatum (Ed. Bouquins), vient d’être interdit à la vente. Une ordonnance du tribunal, du 9 août, contraint la maison à suspendre la mise en vente, et bien plus encore. Coup dur pour un ouvrage de fiction, qui aurait été le sixième de l’auteur.
A la (re)découverte des classiques africains (5). Dans ce livre publié en 1968, l’écrivain ivoirien Ahmadou Kourouma règle ses comptes avec « l’ère de la bâtardise » inaugurée par des dirigeants qu’il juge illégitimes.
La famille Charles est martiniquaise, elle est aussi « Antillais d'en France » car la loi de la départementalisation de 1947 a érigé ces vieux comptoirs de l'empire colonial en Français de l'outre-mer. Face à un statut inique infligé à ses populations, la jeunesse antillaise refuse cette nouvelle règlementation, qu'elle n'hésite pas à nommer « politique de l'assimilation ».
L'Inde est le pays où il se vend le plus de livres dans le monde et celui où le temps de lecture par habitant et par semaine (10h) est le plus élevé. Bien qu'elle soit devenue une grande puissance en informatique, le Net n'y a pas marginalisé le livre-papier comme presque partout ailleurs.
C'est dans le cadre sympathique du Creole Arts'Café, à Saint-Pierre, que Christian Rapha a troqué sa casquette de premier édile pour celle d'auteur en présentant son autobiographie au titre sportif : "Tant que la dernière balle n'a pas rebondi deux fois".
Le nom et l’œuvre littéraire de Robert Berrouet-Oriol sont entrés dans la littérature québécoise en 1986 par le truchement d’un article célèbre titré « Effet d’exil » paru dans la revue culturelle Vice Versa et consacré à l’émergence des « écritures migrantes » (Robert Berrouet-Oriol : L’effet d’exil, in Vice Versa, # 17, décembre 1986-janvier 1987). Depuis, l’expression « écritures migrantes » est devenue un des concepts clé de la littérature québécoise, un texte fondateur que Berrouet-Oriol a utilisé pour distinguer « entre deux notions voisines pour définir la double originalité de ces écritures : « voix migrantes » pour signifier qu’elles sont venues d’ailleurs, et « voix métisses », pour préciser qu’elles s’hybrident au contact des voix d’ici » (Beniamino et Gauvin 2005).
Dans l'économie du livre, l'auteur et l'éditeur ne touchent logiquement pas un centime sur les ventes de livres d'occasion. Au Royaume-Uni, un libraire d'occasion a voulu changer la donne, à travers un partenariat qui permet de verser une part des ventes aux auteurs des ouvrages vendus.
L'écrivain haïtien Frankétienne remporte le Grand Prix de la Francophonie dans le cadre du Palmarès 2021 de l'Académie française, a appris Loop Haiti ce mardi 24 juin. Le poète devient le deuxième Haïtien à recevoir cette distinction après Jean Métellus en 2010
Aujourd’hui, l’usage du mot en n, même dans un contexte historique ou littéraire, provoque de vifs débats dans le milieu universitaire et médiatique. Pourtant, ce mot et son dérivé, « négritude », employés dans une optique de valorisation identitaire, ont contribué à la gloire de l’écrivain noir martiniquais Aimé Césaire (1913-2008). Sa biographe Kora Véron souligne l’idée universelle d’oppression qu’ils exprimaient, dépassant de loin l’allusion à la couleur de la peau.
Le dernier roman de Mérine CECO, Le pays d'où l'on ne vient pas (éditions Ecriture) continue à susciter un vif intérêt chez les passionnés de littérature antillaise. Dans l'article ci-après, Maurice BELROSE nous offre sa vision de ce texte...
La romancière martiniquaise Mérine Céco (Corinne Mencé-Caster à la ville, professeure d’université à La Sorbonne) vient de publier "Le pays d'où l'on ne vient pas". Un ouvrage lucide et percutant sur les tourments mémoriels qui taraudent les Antilles.
Toute sa vie, il aura étudié la littérature de la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, fréquentant assidument ces trois pays où il formera des générations d'étudiants tant dans les Ecoles normales (aujourd'hui ESPE) qu'à l'ex-Université des Antilles et de la Guyane.
Publié en 2019, le roman "Grand Café Martinique" de Raphaël Confiant, qui nous fait revivre l'épopée de l'introduction du café dans notre île, tout premier endroit du continent américain où il fut planté, a connu un succès certain dans le monde francophone et intéresse maintenant l'anglophone.
Serge RESTOG fait partie des grands écrivains martiniquais tant en langue créole qu'en langue française, ce qui est rare dans une île où nos auteurs s'expriment dans l'une ou l'autre mais assez rarement dans les deux. Nous présentons ci-après l'un de ses livres, Ti Léon et le pipiri chantant, qui a connu un grand succès lors de sa parution...
L'éruption qui détruisit la ville de Saint-Pierre et ses 30.000 habitants a suscité une abondante littérature : poèmes, pièces de théâtre et surtout romans.
Le 8 mai 1902, la Montagne de Feu, comme la désignaient les Kalinagos ou Caraïbes, peuple autochtone de la Martinique, entrait en éruption et en quelques minutes détruisit la ville de Saint-Pierre et ses 30.000 habitants, ce qui en fit l'une des éruptions les plus meurtrières de l'histoire.
Femmes & traditions a le plaisir d’organiser un échange littéraire en accueillant deux illustres écrivaines des Antilles francophones Corinne Mencé-Caster et Akosua Fadhili Afrika. Cet échange se déroulera sur Facebook-live le 15 mai prochain de 14h UTC à 15h30 UTC.
L'émission très suivie de FRANCE 5, les mercredi et vendredi, "Le Magazine de la Santé", possède une rubrique intitulée "Des livres et moi !" tenue par Gérard COLLARD, le patron de la célèbre librairie La Griffe noire à Saint-Maur des Fossés (94).
Serghe Kéclard nous offre un double recueil poétique accompagné de quinze dessins de SerKé, Petit traité du vacillement suivi de Madou O chez K-Editions. L’auteur aime à dire qu’il n’écrit ni en français ni en créole mais en poésie. Ecriture novatrice et belle à la fois…