L'écrivain Kamel Daoud sera le premier écrivain titulaire de la nouvelle chaire d'écrivain en résidence de Sciences Po. Rattachée au Centre d’écriture et de rhétorique, cette initiative inédite dans le paysage universitaire français vise à renforcer l'expression créative des étudiants et leur permettre de développer une réflexion critique et originale.
Dans la crise qui affecte l'Université des Antilles depuis sa création en 2015, outre toutes les questions strictement liées au fonctionnement de l'établissement, il y en a une que l'on prend rarement en compte : l'évolution démographique de la Martinique et de la Guadeloupe. Le tableau qui illustre le présent article est pourtant clair et fort peu rassurant pour l'avenir.
L'Université des Antilles fait l'objet de batailles autour des moyens des pôles de Guadeloupe et de Martinique. Une scission des deux pôles n'est pas à l'ordre du jour. "Si la Martinique en faisait la demande je ne m’y opposerais pas". Eustase Janky (mercredi 23 janvier Guadeloupe la 1ère)
Suite à l'assemblée générale du Collectif de défense de l'Université qui s'est tenue le mardi 22 janvier sur le campus de Schoelcher, la vice-présidente du Pôle Martinique, Odile FRANCOIS-HAUGRIN, a été interviewée par Télé MARTINIQUE 1è sur les motifs du boycott par la majorité desélus de ce pôle du conseil d'administration de l'établissement qui se tenait le même jour sur le campus de Fouillole pour la troisième fois consécutive, chose qui dénote déjà le peu de cas qui est fait du Pôle Martinique.
Le SPEG, syndicat guadeloupéen, milite activement pour la création d'une université de Guadeloupe, ce qui est son droit le plus absolu. Dans le communiqué qu'il a publié récemment et qu'on lira ci-après, il critique vertement la politique de la gouvernance de l'Université des Antilles qu'il accuse de faire du dilatoire s'agissant des moyens financiers et des postes qu'il faudrait, selon lui, transférer sans délai du Pôle Martinique vers le Pôle Guadeloupe, chose qui est également le droit le plus absolu de ce syndicat.
Ce mardi 22 janvier se tenait le conseil d'administration de l'Université des Antilles, cela pour la troisième fois consécutive sur le campus de Fouillole (Guadeloupe), chose qui ne s'est jamais vue dans l'histoire trentenaire de l'établissement où l'alternance des réunions du conseil entre la Guadeloupe et la Martinique a toujours régné.
Exclue de l'Université pour les 5 prochaines années par un conseil de discipline de l'Université des Antilles dont son Comité de soutien conteste la composition, Wendy ZEBO se dit être victime d'une injustice.
Le CESECEM (Conseil Economique, Social, Environnemental, de la Culture et de l'Environnement de la Martinique) est l'organisme consultatif qui est chargé d'examiner en amont les dossiers sur lesquels les conseillers territoriaux devront se pencher et qui donne des avis à leur sujet. Ses membres représentent les différents secteurs de la société : entreprise, sport, pêche, culture, social, écologie, université etc...
Son président est Patrick LECURIEUX-DURIVAL. Les deux vice-présidents sont Justin DANIEL et Eric BELLEMARE
La motion ci-après a été votée à l'unanimité lors de la dernière séance plénière du CESEREM.
Que le Pôle Martinique n'ait jamais intéressé depuis plus de trente ans les élus politiques martiniquais, qu'ils n'en aient jamais fait un enjeu politique au contraire de leurs alter ego guadeloupéens et guyanais, on veut bien. Même si près de 5.000 étudiants sont inscrits sur le Pôle Martinique.
La question du fonctionnement de l’université des Antilles ne cesse de faire débat. Ainsi, lors de la plénière du mercredi 28 novembre, les conseillers de l’Assemblée de Martinique ont, à l’unanimité, adopté une motion réitérant « leur volonté de défendre avec la plus grande fermeté la pérennité et le développement du Pôle de Martinique et d’assurer aux étudiants les meilleures conditions d’enseignement. »
Jusqu'à ce jour existait une section de la CSTM appelée CSTM-Education rassemblant les enseignants du Primaire et du Secondaire. Dernièrement, un certain nombre d'enseignants et de personnels administratif du Pôle Martinique de l'Université des Antilles ont décidé de la rejoindre afin de continuer à mener le combat non seulement pour que l'Affaire du CEREGMIA, qui est loin d'être achevée, arrive enfin au plan pénal de façon à ce que les millions disparus soient remboursés à l'Université, mais aussi pour s'opposer aux menées de l'actuelle gouvernance de l'établissement visant à dépouiller le Pôle Martinique d'une centaine de postes...
Dans le vif débat qui secoue l'Université des Antilles depuis quelques semaines, principalement à cause de nouvelles clés de répartition des moyens entre les deux pôles que compte l'établissement (Pôle Guadeloupe et Pôle Martinique), il convient d'entendre des arguments fondés sur des bases juridiques solides. En effet, ces clés de répartition, émanant de la gouvernance de l'université, font que près d'une centaine de postes d'enseignants et d'administratifs du campus de Schoelcher seront progressivement basculés vers ceux de Fouillole et de Camp Jacob. A terme cela reviendra à transformer le Pôle Martinique en une simple annexe quasiment dépourvue de moyens.
La thématique des discriminations peut être abordée à partir de nombreux angles, raison pour laquelle le cadre intersectionnel est particulièrement adapté à son analyse. Dans ce numéro d’Archipélies, qui s’adresse tant aux spécialistes qu’au grand public, les cinq parties qui le constituent représentent chacune un angle d’attaque différent.
Ce lundi 10 décembre, le groupe "BA PEYI-A AN CHANS" (Droite), membre du "GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS" qui constitue la majorité dirigeante de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), a tenu une conférence de presse pour faire part de sa vive inquiétude quant à l'avenir du Pôle Martinique de l'Université des Antilles.
Ce lundi 19 novembre, le groupe "Ba Péyi-a An Chans" (Droite), membre de la coalition "Gran Sanblé Pou Ba Péyi-a an Chans" qui dirige la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) a tenu une conférence de presse afin d'apporter son soutien au Pôle Martinique de l'Université des Antilles. En effet, alors que l'autonomie des pôles est dument prévue dans la loi de création de l'établissement en 2015, celle-ci n'a jamais été respectée. Pire : des transferts de postes et de moyens sont prévus vers le Pôle Guadeloupe qui priveront le Pôle Martinique d'une centaine de postes d'enseignants et d'administratifs et de plusieurs millions d'euros.
Au-delà des bruits divers et variés, émanant de sources plus ou moins bien informées ou pratiquant allègrement la désinformation permanente, au-delà de l'idée stupide que les problèmes qui agitent l'UA (Université des Antilles) depuis sa création en 2015 seraient dus à un conflit entre Martiniquais et Guadeloupéens ou encore à l'idée encore plus stupide que le Pôle Martinique chercherait à faire sécession de façon à créer sa propre université, il convient de s'en tenir aux faits, rien qu'aux faits. Car, comme le disait un grand penseur, ils sont têtus.
En voici déjà quelques-uns pour comprendre ce qui se passe...
Ce jeudi 06 décembre, Gérald DESERT, enseignant au département d'études hispaniques de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université des Antilles (campus de Schoelcher, Martinique), a présenté, dans le cadre des "JEUDI-LIVRES" de cette faculté son ouvrage intitulé "Le Zouk . Genèse et représentations sociales d'une musique populaire" paru aux éditions Anibwé (Paris).
Ce vendredi 30 novembre, à l'amphithéâtre Hellène SELLAYE de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université des Antilles (campus de Schoelcher, Martinique), Patricia CONFLON GROS-DESIRS a soutenu une thèse de doctorat ès-lettres sur l'œuvre de l'écrivaine martiniquaise Nicole CAGE-FLORENTINY.
Interpellés par les élus du Pôle Martinique de l'université des Antilles, les conseillers territoriaux de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) ont voté à l'unanimité (chose rare !) une motion appuyant les revendications des premiers, notamment le respect de l'autonomie des pôles prévue dans la loi de création de l'établissement en 2015.
Ils se sont élevés également contre le projet de nouvelle répartition budgétaire entre les pôles au profit de celui de la Guadeloupe que la gouvernance de l'établissement tente de faire passer sans concertation avec les élus du Pôle Martinique et ont demandé la sanctuarisation desdits pôles...