Lorsque la Conseil d'état avait annulé, il y a un mois et demi, les décisions du CNESER concernant le trio de voyous du CEREGMIA (F. CELIMENE, K. LOGOSSAH et E. CARPIN), ces messieurs avaient exulté et crié urbi et orbi qu'ils avaient été "blanchis". Comptant sur l'ignorance du bon peuple, il la jouaient au bluff, sauf que voici que le 09 avril prochain, ils seront à nouveau convoqués devant le...CNESER.
Cécile MARRE, de MARTINIQUE 1è, a réalisé un reportage sur l'épineuse question du stockage illégal des archives régionales dans le vide sanitaire de la Bibliothèque universitaire par le CEREGMIA. Il y est question de la nouvelle et 8è mise en examen de Fred CELIMENE et Pascal SAFFACHE à cause d'une convention passée entre "l'UAG-CEREGMIA" et l'Université des Antilles et de la Guyane, convention d'un montant de 160.000 euros qui n'a jamais été exécutée car pas 1 seule page d'archive n'a été numérisée.
A l'époque, le Conseil régional était présidé par Serge LETCHIMY...
D'abord, quelques petits éclaircissements de vocabulaire puisque fort heureusement, les lecteurs de notre site ne sont pas tous des BAC + 8. Qu'est-ce qu'un "scanner" ? Il s'agit d'une machine qui permet de copier un texte ou une photo, mais ce n'est pas une photocopieuse. En effet, une photocopie est matérielle, c'est du papier tandis qu'un document scanné est virtuel ou plus exactement "dématérialisé".
Pour nos lecteurs non-créolophones "an tjè-koko" signifie "faire ami-ami".
Oui, c'est l'image hallucinante qui est apparue au JT de MARTINIQUE 1è au cours de son reportage à la Cour d'appel le jour où était examinée la demande d'annulation de leur éviction du campus formulée par le trio du CEREGMIA (F. CELIMENE, K. LOGOSSAH, E. CARPIN). On voit quoi sur ces images tout à la fin dudit reportage ?
Si nos grands journalistes martiniquais devaient être soumis à une interrogation écrite surprise, comme on en faisait au collège autrefois, c'est cette question que le maître d'école leur aurait posé. Mais, en l'occurrence, ce dernier, s'agissant des médias, n'est autre que l'opinion publique, or l'opinion publique n'existe quasiment pas en Martinique (sauf pour parler des fesses de Laetitia). Donc nos "journalistes" peuvent dormir sur leurs dos oreilles et continuer à raconter ou à écrire des salades, hormis deux ou trois que tout un chacun connaît et qu'il n'est donc point besoin de nommer.
Si le Comité "VIGILANCE ANTI-CORRUPTION" a réussi son pari de rassembler près de 300 personnes un samedi matin pour défiler silencieusement dans les rues de Fort-de-France, que personne ne s'y trompe ! Une indignation générale contre le développement des pratiques mafieuses de toutes sortes est en train de monter au sein de la population martiniquaise. Elle est audible dans la rue, dans les transports en commun ; elle est visible sur les réseaux sociaux ; elle imprègne les réunions amicales, les fêtes de famille, les conversations impromptues entre inconnus.
LES MARTINIQUAIS VEULENT DESORMAIS DIRE "STOP" AU NEPOTISME, AU CLIENTELISME ET A LA CORRUPTION QUI GANGRENENT LEUR PAYS.
Décidément, l'ex-directeur du pseudo-groupe de recherches en économie appelé CEREGMIA, Fred CELIMENE, ne cesse de faire la Une de l'actualité ! Alors que lui et ses comparses (K. LOGOSSAH et E. CARPIN) sont déjà mis en examen dans l'affaire du détournement présumé de 14 millions d'euros au détriment de notre université, voici que le quotidien FRANCE-ANTILLES nous apprend dans son édition de ce samedi 10 mars 2018 qu'il a été également mis en examen par la juge d'instruction JOLY en charge du dossier CEREGMIA pour une sombre affaire d'archives de l'ex-Conseil régional et de la...Principauté de Monaco.
Ce samedi 10 mars, le Comité VAC (Comité Vigilance Anti-Corruption) a frappé un grand coup en rassemblant un peu plus de 300 personnes dans les rues de Fort-de-France, en dépit de la grève des autobus du réseau MOZAIK et des pressions exercées par des enseignants du campus de Schœlcher sur les étudiants pour les dissuader d'y venir, ce qui est un comportement indigne de gens qui prétendent assurer un enseignement dit "supérieur".
La vidéo ci-après montre le tout début de la manifestation devant la Maison des Syndicats juste avant que le cortège ne s'ébranle SILENCIEUSEMENT et n'arpente le boulevard De Gaulle, la rue de la République, la rue piétonne et la rue de la République avant de déboucher sur la Place de la Savane où eurent lieu les prises de parole.
Ancien président de l'ex-Université des Antilles et de la Guyane, Pascal SAFFACHE a été mis en examen par la juge d'instruction JOLY pour "recel et complicité de recel de délit de favoritisme" selon le quotidien FRANCE-ANTILLES dans son édition du samedi 10 mars 2018.
Après avoir effectué une marche silencieuse de trois-quarts d'heures sur les boulevard De Gaulle, rue de la République et Schoelcher, après deux haltes également silencieuses devant le Palais de Justice, puis la Cour d'Appel de Fort-de-France, les manifestants rassemblés ce samedi 10 mars par le Comité "VIGILANCE ANTI-CORRUPTION" (VAC) ont effectué des prises de parole sur la Place de La Savane.
La pétition lancée par le Comité "VIGILANCE ANTI-CORRUPTION" (VAC), il y a seulement une dizaine de jours, pétition contre le retour possible du trio dirigeant de l'ex-CEREGMIA sur le campus de Schoelcher, a dépassé les 5.000 signatures. Il est possible à tout un chacun de le vérifier sur Change.org.
En dépit des menaces proférées ici et là par les partisans et autres défenseurs du trio du CEREGMIA (F. CELIMENE, K. LOGOSSAH et E. CARPIN), la mobilisation enclenchée par le Comité "VIGILANCE ANTI-CORRUPTION" ne faiblit pas. Tous les jours, la pétition qu'il a lancée recueille de nouveaux adhérents et elle est en train d'approcher à grand pas des 5.000 signatures. Du jamais vu pour une pétition aux Antilles (puisque de nombreux Guadeloupéens, écoeurés par la politique d'"apaisement" de l'actuelle gouvernance de l'Université des Antilles, la signent aussi).
Les lycéens titulaires d’un bac professionnel, principalement issus des milieux populaires, devront-ils définitivement renoncer à toute possibilité d’accès à l’université ? La loi dite « orientation et réussite des étudiants », votée par le Parlement le 15 février, institue un obstacle supplémentaire pour entrer dans l’enseignement supérieur. Les pré-requis et nouvelles procédures exigés par la plateforme internet Parcoursup pour les vœux formulés par les bacheliers affectera particulièrement les élèves d’origine modeste. Entre augmenter les moyens dévolus aux universités, ou restreindre encore un peu plus leur accès, le gouvernement a fait son choix.
Et pourtant l'avocate du CEREGMIA s'emploie à vociférer dans les médias envers la Grande Marche Citoyenne contre la Corruption organisée ce samedi 10 mars à 9h (départ : Maison des Syndicats, Fort-de-France) en la qualifiant d'"illégitime" !!!
Sans compter qu'en plus des 6 millions déjà remboursés, 2 millions ont été bloqués pour un prochain remboursement.
Beaucoup de personnes s'interrogent sur la nature des faits qui sont reprochés aux 6 personnes mises en examen dans l'Affaire du CEREGMIA soit 5 de la Martinique (Fred CELIMENE, Kinvi LOGOSSAH, Eric CARPIN, Pascal SAFFACHE, Josette JACQUA) et 1 de la Guadeloupe (Micheline HUGHES). Leur avocate peut sauter comme un cabri qui a bu de l'eau "frappée" devant les médias et dénoncer les prétendues pressions sur la justice, les faits sont là et bien là. Et ils sont têtus !
L'indignation populaire ne cesse de croitre depuis que la gouvernance de l'Université des Antilles a cru bon donner des consignes d'"apaisement" au nouvel avocat qu'elle a désigné pour représenter l'établissement dans l'affaire du CEREGMIA et la disparition de plus de 10 millions d'euros de fonds européens. Disparition, faut-il encore le rappeler consignés dans 4 rapports officiels dont 2 émanant de la Cour des comptes.
Les partisans et autres "soutireurs" du trio du CEREGMIA (CELIMENE-LOGOSSAH-CARPIN) croient avoir trouvé une parade au vaste mouvement d'indignation qui se développe en ce moment tant en Martinique qu'en Guadeloupe contre l'éventualité que ces messieurs puissent revenir sur la campus :
"Tout ce que vous êtes en train de faire est contre-productif ! Vous faites pression sur la justice et cela ne sert pas la cause que vous défendez !"
La nouvelle gouvernance de l'Université des Antilles a décidé de remplacer l'avocat choisi par l'ancienne gouvernance dans l'affaire du CEREGMIA et c'est son droit le plus absolu.
Par contre, cette nouvelle gouvernance ne peut pas choisir un avocat qui ne défend pas les intérêts de notre université et qui réclame "l'apaisement" comme s'il s'était agi, au cours des quatre dernières années, d'un banal affrontement entre enfants indisciplinés ou entre bandes rivales.
Il est temps de donner un coup d'arrêt à l'impunité dans ce pays où la corruption règne à tous les étages ! Il est temps de dire un NON FRANC et MASSIF à des pratiques mafieuses comme celles qu'a mises en œuvre le tristement fameux CEREGMIA au sein de notre université durant deux décennies !