C’était un jour de début de printemps dans la Ville rose. Il faisait donc encore plutôt froid pour moi qui venais des Tropiques, mais chacun avait le sourire sur cette magnifique place du Capitole. Par « chacun », il faut entendre les naturels de l’endroit, les Toulousains donc, mais aussi les Berbères, les Grecs, les Kanaks, les Cheerokees, les Corses, les Ethiopiens, les Polonais, les Tanzaniens, les Guatemaltèques, les Créoles et que sais-je encore. 500 peuples rassemblés ou en tout cas 500 langues représentées chacune par une petite délégation d’étudiants à l’Université de Toulouse. Jamais la racine du mot « université » n’avait autant mérité son nom.