Jeudi 22 mars, le bourg de Case Pilote était en mouvement pour la soirée littéraire et la présentation de l’ouvrage « Le TALISMAN DE LA PRESIDENTE » de Corinne Mencé-Caster, auteur mais surtout ex-présidente de l’Université des Antilles-Guyane.
Les intempéries des mois d’aout et septembre derniers ont ravagés les îles de l’Arc caribéen et en ont épargné d’autres. Nous fûmes de ceux là, Dieu merci !
La Martinique a perdu 21000 habitants en 5 ans , c’est la situation actuelle de notre île selon l’INSEE et sa synthèse démographique. Si cette révélation m’a attristée, le chiffre ne m’a pas surprise outre mesure.
J’aime lire ! J’aime particulièrement le genre littéraire du roman, distinct de tout autre écrit, car il renvoie à l’extraordinaire des situations et des personnages.
Se montrer au monde ! L’idée m’est venue cette semaine alors que je descendais en ville. Le chantier du Lycée Schœlcher avait dégagé l’horizon et depuis le morne Abélard, Foyal s’annonçait bruissant, sous un ciel d’un bleu intense, sur les quais, trois paquebots remplis de visiteurs d’un jour, stationnaient au large.
Autrefois et pour le bonheur du plus grand nombre, à la Martinique, les producteurs de spectacles, organisaient des scènes ou des concerts l’après midi qui s’appelaient « Téat Katwè ».
Avec la rentrée, vinrent les activités de SPM à Bellevue. Entendez Scènes Populaires de Martinique, un concept nouveau à Fort de France, pour une scène nouvelle, pour l’émergence de sang neuf au service du théâtre et de l’expression artistique.
Mi bel plézi ! Nou té fè lentéresan jou tala , anlè plas Bertin Senpiè. Dikté kréyol té an direk latélévizion . Pou gloriyé lang kréyol, Habdaphaï yon dé pli gran artis pent lakaraïb, té fè an bel afich ba dikté kréyol.
A première vue, le titre de mon propos peut paraître provocateur, mais l'est-il réellement ? Et suis-je plus querelleuse que certains de nos journalistes et leurs éditoriaux ?
Jou tala, Roz lévé bonè-bon maten, zétwal ki té nan siel té fini pati, pétèt menm , à lèla, soukounian té dérô toujou. Roz soti laka'y li, têt li shajé épi an tréy lésiv , lenj patronn li. Lé twapon té adan an nouèsè toujou, mé ou té ka santi jou téja paré pou lévé. Tout zibié ki té nan pié bwa, té ja ka shanté.
Après m'avoir jeté un regard torve, c'est cette réponse laconique que me faisait mon père, lorsque je disais mon choix sur certains sujets ou pour des décisions que je prenais et qui souvent ne manquaient pas de me trahir
On les nomme Harvey, Irma, José, Katia et même Maria , Ils partent tous des côtes africaines, traversent l'Atlantique et se décuplent au contact des eaux chaudes de la mer des Caraibes. Les ouragans de cette saison n'y vont pas de vents morts.
Le temps des vacances, pour ceux qui y sont, prend déjà le chemin de la sortie. Avant lui, une période sociale et politique avait été difficile pour le plus grand nombre. Il faut le dire, le niveau était au ras des pâquerettes.