Sur Radio MARTINIQUE 1è, ce mardi 22 janvier, le Procureur de la République à Fort-de-France, interrogé sur l'affaire CEREGMIA pour savoir si cette dernière était enterrée, a rappelé avec force qu'il n'en était absolument pas le cas et qu'elle sera bel et bien traitée par la justice dans un proche avenir. Il a mis le retard qui semble être pris quant à ce dossier sur le fait que les juges d'instruction en charge de celui-ci changent assez fréquemment et que les nouveaux doivent en prendre connaissance, ce qui prend un certain temps.
Se faire révoquer deux fois de suite dans la fonction publique est un exploit dont peu d'universitaires de France, de Navarre et des dernières colonies peuvent se vanter. C'est pourtant ce qu'a réussi brillamment Fred CELIMENE, ex-directeur de l'ex-CEREGMIA et membre du PPM (Parti Progressiste Martiniquais).
La lecture du deuxième jugement du CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) qu'on peut lire ci-après, est édifiant à cet égard...
En Martinique, un maire PPM (Parti Progressiste Martiniquais) est condamné pour escroquerie à 40.000 euros d'amendes. Il ne démissionne pourtant pas et n'a aucunement l'intention de le faire. En Guyane, un maire et ancien ministre condamné pour complicité d'abus de biens sociaux est condamné à 18 mois de prison ferme et à 100.000 euros d'amendes. Ses avocats demandent à ce que sa peine soit aménagée (en clair qu'il cesse de dormir en prison).
Le septuagénaire, ex-avocat, maire de La Turballe dans les années 80, est accusé d'avoir lésé ses clients à son profit. 30 mois de prison ont été requis.
Ni an ti-pawol ka di'w kon sa "Tout kochon ni sanmdi-yo".
Kivédi an moun pé fè sa i lé, i pé soté-maté-déviré, an lè, oblijéman, lajistis kay mété lapat anlè'y. Sé sa ki rivé mè komin Sen-Jozef la, Athanase JEANNE-ROSE bomaten-an douvan tribinal koreksionnel Fodfwans.
1) Le fils et le frère d'Henda Ayari viennent de pulvériser la seconde version du présumé "viol" perpétré par Tariq Ramadan, selon Henda Ayari, le 26 mai 2012 à Paris. Or, à cette date, elle était au mariage de son frère cadet, à proximité de Rouen [à 150 km de Paris], "de 20h00 à 03h00 du matin", ont affirmé le fils et le frère de la plaignante aux enquêteurs ; photos à l'appui...
Comme nous l'avons vu dans notre article précédent, Fred CELIMENE, directeur de l'ex-CEREGMIA, avait été sanctionné par le Conseil de discipline de l'ex-UAG (Université des Antilles et de la Guyane) pour diverses pratiques financières détaillées dans un rapport de la Cour des comptes en date de 2007.
Cela concerne le stockage illégal des archives de l'ex-Conseil régional par le CEREGMIA dans le vide sanitaire de la Bibliothèque Universitaire du campus de Schoelcher. Stockage illégal à plusieurs niveaux : d'abord, il n'y a pas eu d'appel d'offres de la part de l'ex-Région dirigée à l'époque par Serge LETCHIMY, alors que la loi l'exige lorsqu'un marché dépasse 90.000 euros ; ensuite, le CEREGMIA n'est pas un centre agréé pour réceptionner des archives ; enfin, un vide sanitaire doit rester...vide car il est prévu pour protéger un bâtiment en cas de séisme, d'inondation ou d'incendie. Or, Fred CELIMENE et le CEREGMIA y avaient stocké pas moins de 400 mètres-cube de cartons dont 2/3 appartenaient à la Région Martinique et 1/3 à la...Principauté de Monaco (autre mystère !). Une subvention de plus d'1 millions d'euros avait été demandée à l'Europe (et obtenue) par le CEREGMIA afin d'acheter un méga-scanner censé permettre la numérisation de toutes ces archives.
Inutile de dire que pas une seule page n'en a été numérisée...
Dans notre rubrique "Neg pa ni mémwè", nous poursuivons la publication d'éléments factuels mettant en cause depuis des années la gestion du groupe de recherches en économie de l'ex-Université des Antilles et de la Guyane, groupe appelé CEREGMIA, par son directeur de l'époque, Fred CELIMENE.
Ce dossier regroupe un ensemble de faits sur les plaignantes accusant Tariq Ramadan de viol. De nombreuses enquêtes à charge ont été faites dans la presse. La justice et les médias ne peuvent respirer qu’avec deux poumons. Nous rétablissons ici la balance. Enquête.
Le 15 mai 2018, les premiers débats ont porté sur la publicité des audiences. Fallait-il oui ou non admettre la presse et le public ? Notre défense (Me Boulogne-Yang-Ting, Me Constant, Me Ursulet, Me Bellecave, Me Villacorta) et Me Rosenthal représentant la FENVAC (Fédération Nationale des Victimes d’attentats et d’Accidents Collectifs) ont insisté sur le fait que lorsqu’on n’a rien à cacher, on ouvre les portes. Pourquoi débattre en catimini une affaire comme celle-là qui intéresse toute la Martinique ? L’ordre public était-il menacé ? La transparence ne s’imposait-elle pas justement pour enlever tout doute à la population qui ne demandait qu’à croire qu’en face on avait bien compris les enjeux et qu’on était prêt à une ouverture. L’avocat général a pourtant indiqué qu’il n’y voyait pas d’inconvénient mais que cela risquait d’être dénoncé devant la Cour de Cassation. Mais par qui donc, puisque c’était une demande de la partie civile ? Les portes se sont donc refermées sur les seules familles qui avaient fait le déplacement, les autres n’attendant sans doute plus rien de la justice.
Pouvez vous nous rappeler les conditions de réalisation de ce vol qui a couté la vie à 152 martiniquais?
Le vol était réalisé dans le cadre d’un séjour organisé par l’agence de voyage « Globe Trotter », à Rivière Salée (Martinique). En application d’un « contrat d’affrètement aérien », cette agence avait confié à la société « Newvac Corporation », société de droit américain domiciliée en Floride, l’organisation du vol et d’autres prestations telles que les visites guidées et l’hôtel. A cette fin, la société « Newvac Corporation » avait conclu, avec la compagnie « West Caribbean Airways », société de droit colombien domiciliée à Medellin (Colombie), un contrat d’affrètement d’un aéronef avec son équipage pour plusieurs rotations Panama City/Pointe à Pitre et Panama City-Fort de France pour la période du 2 juillet au 25 août 2005. Quant aux opérations au sol, elles étaient réalisées lors de l’escale à Panama City par l’entreprise de services aéroportuaires « Balboa Logistics » et consistaient en l’avitaillement en carburant, le chargement des bagages, et l’établissement du dossier de vol (plan de vol, météo, chargement). C’est dans ce cadre que le 16 août 2005, à 04 h00 heure locale, l’avion MD82 immatriculé HK 4374X, affrété par la société « Newvac Corporation » et exploité par la compagnie « West Caribbean Airways », qui effectuait le vol charter n° WCW 708 entre Panama City (Panama) et Fort de France s’est écrasé aux environs de Machiques, (province de Maracaibo au Nord Ouest du Venezuela) alors qu’il comptait à son bord 152 passagers et 8 membres d’équipage, tous alors décédés.
Demain 15 mai ainsi que mercredi 16 seront des jours décisifs dans le combat que mènent depuis bientôt treize ans les parents et amis des victimes du crash de l'avion de la West Caribbean réunis dans l'association AVCA. En effet, la Cour d'Appel de Fort-de-France examinera l'appel de l'association sur les 6 ordonnances de rejets d'actes complémentaires et sur l'ordonnance de non-lieu elle-même.
Les 15 et 16 mai prochains, la Cour d'Appel de Fort-de-France statuera sur l'appel déposé par l'association des familles des victimes du crash du vol charter 708 de la West Caribbean, l'AVCA, contre le non-lieu qui avait été décidé par les tribunaux.
Chacun a gardé en mémoire ce terrible accident d'avion du 16 août 2005 qui a fait 152 morts au-dessus du Venezuela, tous ces Martiniquais revenant d'un séjour au Panama à bord d'un avion-poubelle affrété par des affairistes colombiens, pour la plupart haut gradés militaires, cela dans le but de rafler des euros.
Si la notion de "secret de l'instruction" est fondamentale dans la législation française concernant les crimes et délits, surtout quand ils ont la gravité de ceux qui sont reprochés au CEREGMIA, il n'est pas très habituel qu'un juge (une juge en l'occurrence) soit aussi muet que celle qui a en charge le dossier du CEREGMIA au Palais de justice de Fort-de-France.
Je me permets d'attirer votre attention sur des faits extrêmement graves qui se sont produits ces jours derniers et dont les victimes ont été un certain nombre d'étudiants qui s'opposent au retour sur le campus de Schoelcher des inculpés du CEREGMIA, chose qui les a poussé à bloquer l'entrée de ce dernier.
Le grand public des Départements français d'Amérique, comme disent pompeusement certains de nos élus (es), connaît peu, voire ne connaît pas du tout le JIRS. Ce sigle ou acronyme quelque peu mystérieux signifie "Juridiction Interrégionale Spécialisée" et a son siège en Martinique.
CE 19 DÉCEMBRE 2017 a 14 heures sera rendu à la Cour d’Appel de Fort de France au 28, rue Schœlcher, le délibéré du procès en appel de l’Etat Français pour réparation des crimes que sont la déportation d'africains et leur mise en esclavage dans les Amériques.
Lors des Assises internationales sur l'islamisation, à Paris, en 2010, l'écrivain, proche de l'extrême droite, avait qualifié les musulmans de « voyous » et de « colonisateurs ».