Invité de RMC et BFMTV, Jean-Guy Talamoni a rappelé son combat pour l'indépendance de la Corse. Et jugé que l'élection présidentielle ne le concernait pas.
Le 5 octobre, Jean-Guy Talamoni publiera aux éditions Flammarion un essai, Avanza! La Corse que nous voulons, dans lequel il évoquera son projet politique pour la Corse, un projet défendu depuis la publication de l’ouvrage Ce que nous sommes (Armand Colin, 2001), préfacé par l’écrivain post-colonial Albert Memmi, Libertà (DCL, 2004), un livre d’entretiens menés par le journaliste Jacques Renucci, ou encore Littérature et politique en Corse (Albiana, 2013), sa thèse soutenue à l’Université de Corse ayant obtenu le Prix du Livre de la CTC en 2013.
Charles-Antoine Casanova, maire de Guargalè et membre de l’Assemblée Corse a laissé un message sur son profil Facebook passé quasi-inaperçu… et son contenu est des plus graves. L’homme, qui n’en est pas à son coup d’essai, a signé un texte -assumé pleinement- où il invite à la ratonnade littérale de tous les « maghrébins » (nouvelle désignation à la mode ces derniers temps) habitant l’île.
par Charles Monti http://www.corsenetinfos.corsica/
Lundi, 15 Août, 2016 - 11:03
Moussa Ag Assarid est un habitué des Ghjurnate internzionale di Corti. La semaine dernière il en était, déjà, à sa troisième participation. Mais si lors de ses premières apparitions aux Ghjurnate il était le représentant du Mouvement national de la libération de l'Azawad (MNLA); aujourd'hui après un profond désaccord avec certains dirigeants du mouvement, il est devenu celui de Free Azawad qui milite, plus que jamais, pour l'indépendance de son pays.
Un Basque, un Catalan, un Corse, une Touareg et un Sarde sont sur un bateau. L’un d’eux tombe alors. Les autres le repêchent. À Corte, aux ghjurnate internaziunale (journées internationales) les indépendantistes corses célèbrent le premier week-end d’août leurs liens avec les « frères de lutte » du monde entier. Moqués par le passé, désormais au pouvoir, ils souhaitent construire une Europe plus juste.
Le FLNC menace le groupe terroriste Daesh. Dans un communiqué diffusé ce jeudi par Corse matin, les nationalistes mettent en garde les islamistes en cas d'attaque sur l'île. Le FLNC promet une réponse "sans aucun état d'âme".
Vulete ch’eo vi parli di sottumissione ? Tutta a mo vita hè una storia di sottumissione. Sò natu in un paese sottumessu, i mo ricordi di zitellina anu per cunfina i muri è i barbelés di i campi. Quandu era chjucu, ùn ci facia casu, per mè era normale, ùn cunniscia altri affari
En visite en Corse, le premier ministre Manuel Valls a de nouveau rejeté aujourd'hui les demandes des nationalistes corses de rendre la langue corse "co-officielle" avec le français et de créer un statut favorable de "résident" sur l'île, répétant qu'il s'agissait de "lignes rouges".
Toujours à la recherche de nouvelles pistes de réflexions littéraires à offrir à nos lecteurs, Zone Critique vous propose cet été une série d’articles consacrée à la littérature corse contemporaine. Notre ami et chroniqueur Kévin Pétroni vous entretiendra donc du renouveau romanesque corse en se penchant notamment sur les ouvrages de Marco Biancarelli ou encore ceux de Jérôme Ferrari.
Difficultés des entreprises corses, insularité́ et différentiel de coûts : exemple du secteur touristique - pistes pour un statut fiscal et social de la corse
Une nouvelle provocation du gouvernement pour Jean-Guy Talamoni, le nouveau président de l’Assemblée territoriale de Corse. Alors que le nationaliste doit être reçu ce lundi après-midi par le Premier ministre Manuel Valls, en compagnie de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse (CTC), Jean-Guy Talamoni n’a pu s’empêcher de lancer une petite pique en sa direction.
« Vous savez bien que je suis indépendantiste »
« La France est un pays ami », a-t-il déclaré ce lundi sur France Info. Repris par des journalistes, il a poursuivi sur cette ligne : « Oui, la France est un pays ami. Vous savez bien que je suis indépendantiste, ce ne sont pas du tout des propos agressifs ou provocateurs. Ce n’est pas une démarche anti-française, c’est une démarche pour être nous-mêmes, ce que nous n’avons jamais cessé d’être, c’est-à-dire une Nation ».
Trahir un engagement solennel est, on en conviendra, une manière bien peu honorable de commencer l’année. C’est pourtant, à ma grande honte, ce que je m’apprête à faire : je m’étais en effet promis de ne jamais parler de la Corse dans la presse continentale et c’est bien sûr à la Corse que ma première chronique sera consacrée. À ma décharge, je ne pouvais pas prévoir que les nationalistes deviendraient majoritaires au moment même où j’acceptais d’écrire toutes les semaines pour La Croix.
Cinq millions d’euros de retards de paiement à l’ADEC, soit la moitié du budget de l’action économique. Des dettes colossales dans tous les offices, agences et services de la Collectivité territoriale de Corse (CTC). Le nouvel Exécutif dénonce une situation financière « dramatique » et « des dérives de gestion » dont il découvre, atterré, l’ampleur : primauté des dépenses de fonctionnement, perte de fonds communautaires, choix de gestion critiquable, manque de visibilité sur les grandes contractualisations… Jean-Christophe Angelini, conseiller exécutif et nouveau président de l’ADEC (Agence de développement économique de la Corse), explique, à Corse Net Infos, que les dettes seront payées, mais les arbitrages, douloureux. Il dévoile, en prime, la feuille de route pour jeter les bases du Riacquistu economicu et construire le développement de la Corse.
Première rencontre délicate et attendue, lundi, en fin d’après-midi, entre les nouveaux patrons nationalistes de la Collectivité territoriale de Corse (CTC) et le Premier ministre d’un gouvernement qui campe fermement sur des positions ultrajacobines. Pendant une heure et demie, de 17h30 à 19h, les présidents de l’Exécutif et de l’Assemblée de Corse, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, tenteront de nouer un dialogue avec Manuel Valls et de plaider la cause de dossiers fondamentaux jusque-là superbement ignorés par Paris, notamment ceux de la langue et des prisonniers politiques. Jean-Guy Talamoni explique, à Corse Net Infos, l’enjeu de cet entretien et revient sur ce premier mois de mandature traversé par trois crises majeures.
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Le nationalisme corse, comme beaucoup de nationalismes, génère-t-il forcément des situations de racisme et de xénophobie ? C'est à cette question que de nombreux médias, dits nationaux, ont tenté de répondre en adoptant, il faut bien le dire, un parti pris bien marqué. L'emballement médiatique qui pendant la trêve des confiseurs a jeté la Corse sur le devant de la scène a, dans la majorité des cas, fait un parallèle entre les événements déplorables des Jardins de l'Empereur et la victoire éclatante des nationalistes aux élections territoriales. Pourquoi cette vision déformée de la réalité des choses de la Corse ?
Les débordements racistes à Ajaccio ont été condamnés par le nouveau président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni. L'élu nationaliste a précisé que "statistiquement il y a moins d’actes racistes en Corse qu’ailleurs en France". C'est vrai.
Selon le dernier rapport de la CNCDH, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme, sur le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, il y a effectivement beaucoup moins d’actes racistes en Corse qu’ailleurs en France.
En surface, le nouveau maire de Bastia, c'est ce beau gosse des affiches, le regard bleu gris au-dessus d'un sourire séducteur de jeune premier. C'est un orateur doué qui fait résonner ses arguments de mots justes et de formules qui claquent. Une qualité qui a placé sa vie sur deux rails parallèles qui se croisent parfois, la politique et le métier d'avocat.
Par Antoine Albertini et Ariane Chemin http://www.lemonde.fr/
Lundi, 4 Janvier, 2016 - 23:16
Pour la première fois, on a vu ses cheveux s’ébouriffer et ses pans de chemise sortir du pantalon. C’était dimanche 13 décembre, à Bastia. Tiré, soulevé et porté en triomphe comme après un match de foot, Jean-Guy Talamoni a laissé apercevoir un visage un brin affolé : « Je n’ai pas l’habitude de plastronner et de fanfaronner », confie-t-il.