Une étude scientifique menée par l'Université d'Aston, en Angleterre, et soutenue par les ONG Générations Futures et Antidote Europe, parue dans le journal scientifique à comité de lecture PLoS One démontre les effets néfastes de mélanges de certains pesticides couramment utilisés.
Le Député maire rappelle sa position dans le dossier de l’épandage aérien et qui vient de connaître une avancée significative avec les décisions rendues par les tribunaux administratifs de Basse-Terre et de Fort-de-France
Ces deux décisions vont dans le sens de l’application constitutionnelle du principe de précaution.
Dans une interview accordée au quotidien France-Antilles du jour, le Président de Banamar, Nicolas MARRAUD DES GROTTES, donne son interprétation de l’ordonnance du 9 octobre du Tribunal Administratif de FDF : "Nous sommes relativement satisfaits du jugement car l'épandage aérien n'a pas été suspendu dans sa totalité. On peut continuer à épandre les autres produits sans Banole et avec de l'eau. Le Banole sera évalué pour l'épandage aérien d'ici la fin du mois. L'activité économique peut donc être conservée. ». FAUX.
Va-t-on vers une confirmation de la décision du TA de BASSE-TERRE ?
C'est lundi 8 octobre prochain que sera examiné le recours en annulation de l'arrêté préfectoral autorisant une seconde dérogation à l'interdiction de l'épandage aérien. En attendant de se prononcer sur le fond de l'affaire, le Tribunal Administratif (TA) doit en effet se prononcer sur la demande en référé-suspension introduite par les associations AMES présidée par le Dr JOS-PELAGE et l'ASSAUPAMAR. Il eut été surprenant que le TA de FORT DE FRANCE puisse aller à l'encontre du jugement du TA de BASSE-TERRE compte tenu de la similitude des dossiers et de l'absence d'évaluation scientifique pour l'utilisation du BANOL telle qu'elle est exigée par l'article 9 de la directive 2009/128/CE du Parlement et du Conseil du 21 octobre 2009. LB
Extrait du quotidien OUEST-FRANCE, l'article "CANCER ET PESTICIDES : UNE DECOUVERTE ANGEVINE" fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux et sur les médias. S'il est bien vrai que l'apport des chercheurs angevins est indéniable, puisqu'ils mettent en avant le rôle de l'angiogénèse dans le potentiel cancérigène des pesticides, il n'en demeure pas moins que cette étude ne fait que confirmer des hypothèses émises dès 2005 par des chercheurs de l'Université de HARVARD (USA) et reprises par Raphaël CONFIANT et moi-même dans notre livre "Chronique d'un empoisonnement annoncé".
Deux chercheurs angevins ont mis en avant le rôle de l'angiogénèse, formation de vaisseaux sanguins, dans le potentiel cancérigène des pesticides. Une avancée angevine.
Les voix de la science sont impénétrables. Comment imaginer que des bananes antillaises inspireraient, Nicolas Clere et Sébastien Faure, deux chercheurs angevins?
Deux pièces au dossier chlordécone alors que la dérogation pour le traitement aérien a été accordée pour encore six mois : le Bulletin de Veille Sanitaire (BVS) de juin 2010 « {Impact sanitaire de l'utilisation du chlordécone aux Antilles françaises : recommandations pour les recherches et les actions de santé publique} » et le « {Plan d'action contre la pollution par la chlordécone en Guadeloupe et en Martinique 2011-2013 } ».
L'ASSAUPAMAR a transmis ses observations sur l'évaluation du plan
chlordécone 2008 - 2010 à la Mission Interministérielle Blanchard & Gillet. Les voilà..