Avec environ 5,5 millions d’exemplaires vendus par jour (!), le Mainichi est l’un des plus gros tirages de la presse japonaise. Le journal, également propriétaire de la chaîne de télévision TBS, est réputé pour son sérieux et également pour ses atouts écologiques.
Après un voyage d’entreprise au Japon au mois de février, des cadres de la SNCF ont émis une circulaire déconseillant fortement le voyage dans l’archipel nippon à tous ses employés. La raison ? Le service ferroviaire y est trop bon.
Des geishas sensuelles au sulfureux « empire des sens », le film de nagisa oshima, le Japon, vu de loin, a l’air d’un paradis érotique. De près, les choses sont nettement plus complexes. Ces dernières années, c’est même la débandade, le pays du Soleil-Levant semblant virer au pays du pénis couchant. Selon certains, c’est au Japon qu’on ferait le moins l’amour, avec 48 rapports sexuels par an contre 164 pour les Grecs et 120 pour les Français (1).
Pour le ministère de l'Éducation, cet enseignement ne répond pas «aux besoins de la société». En juin, le ministre japonais de l'Éducation, Hakubun Shimomura, a envoyé une lettre aux présidents des quatre-vingt-six universités du pays pour leur demander de se débarrasser des départements de sciences sociales et d'humanités «ou de les convertir afin qu'ils correspondent mieux aux besoins de la société».
Organisée dans l’une des plus grandes librairies japonaises, la rencontre entre Patrick Chamoiseau et Ôé Kenzaburô a rencontré un franc succès auprès d’un public venu nombreux à l’occasion de l’ouverture du festival « Feuilles d’automne » en partenariat avec la librairie Kinokuniya.
La première semaine du festival littéraire francophone Feuilles d’automne promet des échanges de haut niveau pendant les rencontres avec Patrick Chamoiseau, invité spécial de l’Institut français de Paris et des grands noms des lettres japonaises comme Ôé Kenzaburô et Gôzô Yoshimasu, invités au Salon du livre de Paris en mars dernier.
Parution de la traduction de "Faulkner, Mississippi" d'Edouard Glissant par Takayuki NAKAMURAI, grand connaisseur des Antilles et de sa littérature et aussi ami de l'écrivain martiniquais Fernand Fortuné. A noter que Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant ont plusieurs de leurs romans traduits dans la langue du Pays du Soleil Levant...
Notre jeune ami Takayuki NAKAMURA, qui a séjourné plusieurs fois chez nous, où il a fréquenté notre Université, a écrit un beau travail (conseillé par feu Marius Gottin et moi-même) sur l’œuvre de Glissant, intitulé : "Poétique du paysage dans la Lézarde".