Jean-Luc BONNIOL fait partie, avec Jean BENOIST, Francis AFFERGAN ou Jacques ANDRE, de ces "visiteurs lumineux" c'est-à-dire de ces personnes venues d'ailleurs qui ont pris le temps de s'intéresser à nous, à notre culture, de l'étudier en toute humilité, des années durant, mais avec un grand souci de scientificité et qui, au final, nous ont permis de mieux nous comprendre tout en devenant eux-mêmes un peu nous. Professeur d'anthropologie à l'ex--Université des Antilles et de la Guyane (de 1973 à 1982) avant d'intégrer celle d'Aix-Marseille, il s'est intéressé d'abord aux micro-sociétés antillaises telles que les Saintes et la Désirade jusque-là peu étudiées car se situant un peu à l'écart de la "société de plantation", la canne à sucre n'y ayant pratiquement pas joué un rôle significatif. Il en a tiré un ouvrage important Terre-de-haut des Saintes. Contraintes insulaires et particularisme ethnique dans la Caraïbe (1980), qui permet de comprendre en quoi lesdites sociétés s'inscrivent tout de même, mais à leur manière propre, dans le processus de "créolisation". A l'instar d'Edouard GLISSANT chez qui ce concept est fondamental sinon le pilier de sa pensée, BONNIOL l'a approfondi, non pas au plan philosophico-politique comme l'auteur duDiscours antillais (1981), mais en examinant les données du terrain en bon anthropologue qu'il est.
Dès que le nom d'Hector POULLET est prononcé en Guadeloupe et plus largement dans les Antilles, on pense immédiatement à la langue créole, à sa défense et illustration surtout dans laquelle il s'est si admirablement investi depuis bientôt quarante ans. Or, comme beaucoup d'entre ceux que l'on pourrait surnommer "les soldats du créole", l'auteur de Pawol an bouch (1974, éditions Désormeaux), il n'est pas au départ préparé à ce qui est devenu par la suite une mission. H. POULLET a en effet fait des études de biologie et a enseigné cette matière au collège de Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe) durant presque toute sa carrière. C'est le cas de bon nombre de ses alter ego : FRANKETIENNE (mathématiques, Haïti), Raphaël CONFIANT (sciences politiques, Martinique), Serge RESTOG (aéronautique, Martinique), Elie STEPHENSON (sciences économiques, Guyane) ou encore Georges-Henri LEOTIN (philosophie, Martinique).
Poète créolophone et récitant de grand talent, Max RIPPON chante son île, Marie-Galante dont il connaît les moindres sortilèges de la mystérieuse Mare au Punch jusqu'à Gueule Grand Gouffre en passant par le château Murat à l'instar de son autre grand compatriote, Guy TIROLIEN, auteur du célébrissime "Prière d'un enfant nègre" . RIPPON appartient à la génération qui suit immédiatement celle de Sony RUPAIRE et Hector POULLET, voix poétiques puissantes des années 70 dans une Guadeloupe en proie à des mouvements radicaux, voire révolutionnaires. Ces deux poètes, surtout le premier, ouvrirent pour la première fois l'écriture en créole à la revendication identitaire et politique sans pour autant sacrifier au "réalisme socialiste" et à la "littérature-tract". Leurs poèmes étaient ainsi souvent récités à l'ouverture des grands meetings politiques et connus d'un large public.
Ce jeudi 22 juin 2016 sera à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire de la toute jeune université des Antilles, fille de l'ex-UAG marquée par nombre de soubresauts qui menaçaient de la faire couler corps et biens : le scandale du CEREGMIA, pratiquement réglé, au plan administratif en tout cas, avec la révocation de l'ex-directeur de ce labo de recherches et la mise à pied sans salaire de deux de ses principaux adjoints ; la sécession de la Guyane avec laquelle, fort heureusement, les liens de collaboration n'ont jamais été suspendus en dépit de certaines incompréhensions et divergences d'interprétation ; la lourde dette de 14 millions d'euros à rembourser à raison de 750.000 euros chaque année jusqu'en 2021 ; le harcèlement permanent de la présidente de l'Université et de ses soutiens depuis bientôt quatre ans ; la baisse inquiétante de la démographie et donc du nombre d'étudiants etc... Il fallait affronter tout cela dans l'unité. Cela vient d'être fait !
Un Cas en Or ! Ce 14e Anniversaire du CGPLI ! Avec Lalitha Swarupa Marlin et la remise du Ganesh d’Or 2016. Ce sera ce vendredi 24 juin 2016 à 19h au Centre Culturel Robert Loyson (Le Moule)
Le texte que vous allez lire a été écrit en mars 1995 et dit par son auteur à l’Université de Fort de France dans une salle qui dorénavant porte le nom du grand Linguiste. Marie-Christine l’épouse de Guy, linguiste aussi, était présente pour recevoir ce témoignage vibrant d’un étudiant à son professeur, d’un élève à son Maitre, d’un Chabin à un Mulâtre d’un Foyalais à un Pointu Pointois.
On croyait avoir touché le fond avec les pitreries et autres déclarations infamantes de nos divers ministricules ultramarins (la PAU remportant le pompom quoiqu'étant loin d'avoir les mensurations d'une pom-pom girl), avec le lèche-culisme de nos Clown Chocolat de la culture et de la littérature-monde, avec nos cuisinières télévisuelles, nos marieuses d'agriculteurs du fin fond des Cévennes, nos footballeurs retraités se prenant pour des intellos parce qu'ils portent des lunettes à grosse monture, nos grand défenseurs de la Francité "black", de la Diversité et de la religion de Sodome, mais nous n'avions encore rien vu. Et c'est là qu'est arrivé ZOUK MACHINE. Christiane OBYDOL, la grande chanteuse d'opéra, dans ses œuvres. Regardez :
Nous avons décidé de passer en revue les différentes prises de position des uns et des autres au sujet de l'affaire du CEREGMIA depuis bientôt 4 ans. Après avoir republié un article d'une imbécillité crasse d'une pseudo-sociologue dénommée BRAFLAN-TROBLO, voici un article qu'avait publié sur son site-web, CCN, le journaliste guadeloupéen Danik ZANDRONIS. Là, l'odieux et le diffamatoire atteignent leur comble : ZANDRONIS écrit froidement, en effet, que l'affaire du CEREGMIA n'était qu'"un lapin magique que la présidente de l'Université pour faire oublier sa gestions désastreuse" !!! Mieux ou pire : il demandait la démission de la présidente. De quel droit ?...
Une obscure "sossiologue" guadeloupéenne, Patricia BRAFLAN-TROBO, a commis, en 2014, le papier assassin ci-après sur un site guadeloupéen contre l'actuelle présidence de l'Université des Antilles, présidence qu'elle a eu le culot de qualifier de "bien mal acquis" alors qu'il s'est agi d'une élection qui a connu pas moins de 5 tours et qui s'est déroulée tout à fait démocratiquement. Tellement démocratiquement qu'aucun des 4 candidats battus n'a déposé de recours !!! En fait, ce texte, qui suinte la haine anti-martiniquaise, est d'une bêtise crasse et doit être mis en rapport avec la décision prise il y a quelques jours par le CNESER contre les principaux dirigeants du CEREGMIA.
Le premier Examen pour l'Obtention du Hindi Certificate, organisé en Guadeloupe par le Central Hindi Directorate de New Delhi, s'est tenu dimanche 22 mai au Lycée Jardin d'Essai de Baimbridge (Abymes). 8 Candidats ont participé aux épreuves. Le Centre d'examen de Guadeloupe a été mis en place par le Conseil Guadeloupéen Pour les Langues Indiennes. C'est une première en Guadeloupe, île des Antilles Françaises, où la langue maternelle d'une partie des ancêtres de la population d'origine indienne est le hindi.
Ce vendredi 20 Mai s'est tenue " Lectures résilientes de nos sociétés créoles " au lycée des Métiers de Capesterre-Belle-Eau avec de nombreuses personnalités du monde des arts et politiques.
Vendredi 20 mai, le lycée Paul Lacavé de Capesterre-Belle-Eau organise une grande manifestation culturelle et littéraire intitulée "LECTURES RESILIENTES". L'une des principales organisatrices, Cosette DELESSE nous en dit plus...
Guillaume Coutin remporte avec éclat le Prix Tulsidas 2016, qui récompense la meilleure dictée en langue hindi ; épreuve organisée par le CGPLI (Conseil Guadeloupéen Pour les Langues Indiennes) à l'Auditorium de Douville, Sainte-Anne , Guadeloupe, le vendredi 13 mai 2016.
Depuis quelque temps, un débat secoue le monde du commerce de Guadeloupe. Il s’agit de l’implantation d’un centre commercial dans le Sud Basse-Terre. Les passions se déchaînent. Des commerçants s’agitent et pointent leur inquiétude. Des politiques s’agitent et montrent leur opposition. Certains, ignorant les manœuvres des autres, se trouvent ainsi manipulés malgré eux. Qu’en est –il de ce dossier ? Le présent article se veut un éclairage partisan, certes, mais ne cachant aucun aspect du problème.
La pratique d’un artiste est forcément ancrée sur le lieu dans lequel il vit et travaille. François Piquet a fait sienne la culture de la Guadeloupe dont il nourrit ses œuvres, creusant, au fil des ans, une approche dont témoignent les titres de séries, telles que «Les Archipels du moi» ou encore «Jean de souche». Une immersion au sein de laquelle il conserve une posture originale, à la fois distancée et critique par rapport à l’illustration convenue de revendications identitaires.
On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants, mais elle peut aussi jaillir de la bouche de vos meilleurs amis. C'est ainsi que lors de la dernière plénière du Conseil régional de la Guadeloupe, Victorin LUREL, bataillant contre le nouveau président, Ary CHALUS, a laissé échapper (comme on peut l'entendre dans la vidéo ci-après) que si la Région Guadeloupe qu'il dirigeait jusqu'en décembre 2015 avait rembourser ses 40 millions de dettes, "La Martinique n'a pas pu le faire !".