Le créole, français et perte de soi Voici mon commentaire du second article de Jean Bernabé: «La place du langage dans les représentations attachées à la nation», dans la série LE RASSEMBLEMENT DU PEUPLE MARTINIQUAIS À L’ÉPREUVE DE LA CRÉATIVITÉ... Commentaire ou témoignage d’un itinéraire guadeloupéen? Votre choix sera la mien, si ça peut servir.
L’annonce de la mort de l’ancien président sud-coréen Kim Dae-Jung, le 18 août dernier, est passée inaperçue aux Antilles, préoccupées qu’elles sont, il est vrai, par la reprise de la lutte sociale et par l’arrivée de la saison cyclonique. Encore que la Corée du Sud ne soit pas un pays totalement inconnu de nous, même si nous apprécions plus que de raison leurs 4/4 bon marché. Je tiens cependant à saluer la mémoire de celui que l’on peut qualifier de « juste » et qui fut quarante ans durant un combattant politique à la fois déterminé et courageux. J’ai eu le privilège de le rencontrer lors d’un congrès organisé par la Fondation Daesan, organisme coréen chargé de promouvoir à l’étranger la culture du pays, congrès organisé donc à Séoul et intitulé « Beyond boundaries : litterature in a multicultural world » (Au-delà des frontières : la littérature dans un monde multiculturel). 15 intellectuels du monde entier avaient été invités à débattre cinq jours durant avec une centaine d’intellectuels sud-coréens.
L’érudit martiniquais Paul-Henri Ramin, vient d’éditer un ouvrage bilingue tamoul/français et un enregistrement de chants sacrés hindous à l’origine de certains chants tamouls de Martinique et de Guadeloupe.
Paul-Henry RAMIN, érudit martiniquais Paul-Henri Ramin, avait écrit un ouvrage bilingue tamoul/français et un enregistrement de chants sacrés hindous à l’origine de certains chants tamouls de Martinique et de Guadeloupe.
C’était un jour de début de printemps dans la Ville rose. Il faisait donc encore plutôt froid pour moi qui venais des Tropiques, mais chacun avait le sourire sur cette magnifique place du Capitole. Par « chacun », il faut entendre les naturels de l’endroit, les Toulousains donc, mais aussi les Berbères, les Grecs, les Kanaks, les Cheerokees, les Corses, les Ethiopiens, les Polonais, les Tanzaniens, les Guatemaltèques, les Créoles et que sais-je encore. 500 peuples rassemblés ou en tout cas 500 langues représentées chacune par une petite délégation d’étudiants à l’Université de Toulouse. Jamais la racine du mot « université » n’avait autant mérité son nom.
MONTRAY KREYOL : On vous connaît comme écrivain, comme universitaire, voire comme militant politique, mais pas écologiste, d’où vient votre intérêt pour la protection de l’environnement ?