Nous douterions du doute comme d'autres osent oser. Nous oserions douter comme d'autres aiment à vous croire, mais quoi, serions-nous devenus subitement incrédules ? Et que répondriez-vous à notre incrédulité ? Votre vérité, madame.
Lettre ouverte à l'association L'UNION DES FEMMES et L'association CULTURE ÉGALITÉ.
L'Union des Femmes de Martinique a fêté ses soixante-dix ans.
Soixante-dix ans de lutte avec des femmes battantes qui avaient comme modèle l'illustre écrivaine française Olympe de Gouges et qui, comme elle, ont tracé de leur lutte le chemin de la reconnaissance de la Femme faisant partie de l'environnement "existentiel" des hommes.
Monsieur Dufrénot, permettez que je reprenne vos mots issus du texte publié sur le site de vos amis, car je me sens à mon tour "obligée de prendre ma plume aujourd’hui tant je suis excédée", mais contrairement à vous, c'est par l'entêtement de ceux qui veulent à tout prix tromper le peuple martiniquais, en cherchant à innocenter les gens du laboratoire de recherches en économie à l'Université des Antilles le CEREGMIA, accusés "d'avoir détourné l’argent de l’Université donc de l’Etat," que je me trouve excédée. Ceux qui veulent enfoncer ceux qui les dénoncent m'exaspèrent.
Depuis quelque temps, certains de nos concitoyens procèdent à une traque permanente des mots qu'ils croient dus ou empruntés à la langue créole, qui viendraient irrespectueusement et sans vergogne, créoliser notre bonne vieille langue française, et ils cherchent à tout prix, sans crainte du ridicule, à les en chasser.
Voilà le texte de l'intervention de Daniel Boukman, lors du Grand Meeting du Collectif de mobilisation des néo-titulaires, vendredi 28 août 2015, à Fort-de-France, Martinique, sous le Grand Carbet du Parc Aimé Césaire.
Sur du sable gris repose un oiseau. Probablement un albatros. Ses plumes sont défaites. De son poitrail ouvert surgit une multitude de bobines et autres objets hétéroclites qui n’y ont point leur place. Ceux qui s’y connaissent en tableaux, se croyant en présence du détail d’une grande fresque figurative, avanceront des noms. «Un Buffet, un Brueghel l’Ancien, un Brueghel le Jeune» ; ou, plus près de nous, celui d'une de nos compatriotes artistes, Maryvonne Joseph. Non !
Au vu de l'étendue ocre qui entoure la Martinique, on se croirait devant une plantation de Picardie ou du Languedoc, en présence d'un grand champ de blé maritime. Cependant, en dépit de toutes les manipulations et modifications génétiques, cela semble-t-il n'existe pas encore. Nous nous demandons alors si la Martinique ne se rapprocherait pas de sa très chère métropole.
La consommation prédomine-t-elle sur les relations sociales ? A-t-elle vocation à nous rendre à ce point insensibles ? S’est-elle si solidement incrustée dans notre façon de vivre au point de modifier notre nature ? L'espèce humaine serait-elle en voie d'évolution, en voie de régression ou simplement de (consumérisme) ? Serait-elle à ce point conditionnée jusqu'à passer du stade d'homo sapiens à celui ."d'homoconsommateur ? Plus le conditionnement à la consommation évolue, plus semble-t-il nous dégringolons dans nos allures. Le propos qui suit dépeindrait-il un comportement de consommateur, ou ne montrerait-il pas conjointement, la posture stratégique d’un animal qui craint pour sa nourriture ? Donc pour sa survie ? Consommer réveillerait-il chez nous les vieux instincts bestiaux que nous croyions profondément enfouis ? C’est à voir.
Plus fort que l'air, ils sont partout, sur tous les fronts, ils vont partout, dans tous les fonds, tous les bois, et tous les "fonds-bois". Ils sont indispensables dans toutes les sauces, toutes les lessives allant de celles du tour de yole, à celles de chez madame Sonson.
Nou za tann dé serten analizè di kon sa kréyol sé bagay ki pou rété an plas-li, é pou yo, plas kréyol la sé adan jouwé nan bouch vié neg nan gran chimen, bò pies- kann ek chan bannann. Men jenmen o gran jenmen, i pa té pou pran chimen lékol. Pou sé analizè-tala, asiré ou pa bouzwen aprann kréyol pou konnet li, piss ou za ka palé'y, adan lari, bò kay manman'w.
Quand on postule à des fonctions politiques, des plus modestes aux plus importantes, on doit savoir qu’il convient de faire preuve d’exemplarité, que l’on ne peut ni faire ni dire ce qui vous passe par la tête. Elu, vous êtes désormais REPRESENTANT (E) du peuple, vous êtes la voix du peuple lequel vous a fait confiance et croit en vous. C’est bien pour cela qu’il vous acclame, vous ovationne, vous vénère parfois. Ou vous abhorre si vous êtes du camp adverse.
Dans la première partie de ce texte, j'ai expliqué comment par pur hasard (ma rencontre avec cet érudit qu'était feu Félix-Hilaire Fortuné au sein de la rédaction d'ANTILLA), j'avais appris l'existence d'un arrière-grand-père, Julien Confiant, directeur du journal "LES COLONIES" à la suite de Marius Hurard, journal républicain et "mulâtre", farouchement anti-béké et opposé, dans le Saint-Pierre d'avant l'éruption de 1902, à l'organe de la caste blanche, "LES ANTILLES". Conseiller général au tournant du 20è siècle, à une époque où cette collectivité était la seule de la Martinique, l'homme Julien allait se rapprocher progressivement des Békés jusqu'à devenir l'ami d'un certain Charles Gouyer. Rien d'étrange à cela puisqu'il y a toujours eu au sein de notre histoire des alliances ou des compromissions entre gens de classes différentes. Jusqu'à ce jour d'ailleurs...
Il était une fois un petit pays dans lequel vivaient près de 400000 habitants. Dans ce petit pays de presque 400000 habitants, il était une population qui essayait de se tenir par la main. Nous disons bien "essayait" car dans ce petit pays de près de 400000 habitants, il y en avait d'autres qui comme partout ailleurs du reste, luttaient rien que pour que le drap ne recouvre qu'eux seuls.
Ni an tan, sé té anni lè kannaval té ouvè nonm ek fanm té ka mété lachè-yo déwò. Dayè chous mo fwansé « carnaval »-la li-mem, « carne », lé di « viann ». Mé dépi an tjenzenn lanné, dépi Tou Yol Matinik vini popilè, ni an déziem moman éti moun, soutou fanm, ka espozé viann-yo. Jik ni plis viann déwò anlè Tou Yol la ki adan vidé kannaval !
Nan tan éti poko té ni nouvel lamétéo anlè lé-média, moun té konnet òbsèvé lanati pou chaché sav es tjek mové katastrof té ka paré kò’y pou rivé asou Matinik. Yo té ka gadé lanmanniè dé sèten zibié té ka volé, zafè van-an té ka anni sispann blip oben es fey dé sèten gran piébwa té ka anni tounen lanvè.
Lavey Tou yol Matinik, an évènman ki si-telman pòtalan ba péyi-a, nou wè mè an komin fè lestonmak anlè sé òganizatè-a pou di yo kon sa i pé ké ba yo sibvansion 40.000 éwo-a i té pwonmet yo a. Poutji sa ? Davwa yo pa té prévwè pasé an koté nan lanmè-a éti Misié Li-Mè té lé yo pasé a tout fos !!! Nan menm balan-an, an sanblaj mè menm réjion-an déklaré konmkwa yo pé ké vèsé an patat lajan non pli. Final-di-kont, yo rivé touvé an lakòday ek Tou Yol koumansé, mé sa ki fet la ka viré lévé an bidim poblenm nan péyi-a : poblenm sé mè-a ki ka pwan kò-yo pou dé Wa neg.
Sé jou-tala, adan tout jounal, radio ek télé fwansé, moun ka vréyé labou davwè lafanmi Wa l’Arabi séoudit pou otijpé an plaj li-sid la Fwans pou’y yonn pannan yon mwa. Sé Vallauris ki non plaj-tala, an vié kalté plaj tou piti ek led, ki ni an patjé woch alantou’y !