Dapwé sa an sav, Konmisè Larépiblik fwansé an Gwadloup ni lidé envité, sé jou-lasa, adan Rézidans Sen-Klòd, tout awtis é entélèktyèl ka viv an péyi-la.
Menmjan sanmdi simenn pasé Fwans-menti mété dèwò on awtik ola menm Préfé-lasa ka di asi pwoblèm a dlo an Gwadloup : « On ne peut pas faire pire ! ».
Dépi koumansman lanné a, an liannaj épi KM2 (Krey Matjè Kréyol Matnik), Guylène Régal, mètafè émission « Sé ta nou » asou Zouk-TV, ka ba matjè kréyol lapawol, chak primié vandrèdi mwa a, dépi 3 zè dlaprémidi, pou 4-è-édimi. Sé an émision espésial « Sé ta nou » i kriyé : « Pawol palé, pawol matjé ».
L'éruption de la montagne Pelée le 8 mai 1902 qui a entraîné la mort de ses 30.000 habitants et la destruction de la "Venise tropicale", du "Petit Paris des Antilles", autrement dit de la ville de Saint-Pierre de la Martinique, n'en finit pas de hanter les écrivains martiniquais ou d'origine martiniquaise (par son père) comme c'est le cas de Daniel PICOULY. Ce dernier, fils des deux rives de l'Atlantique, bâtit une œuvre à la fois française, hexagonale, et martiniquaise. Chacun se souvient de son magnifique avant-dernier roman, Le Cri muet de l'iguane (2015), dans lequel il évoque la vie, au quartier populaire de Trénelle, à Fort-de-France, de son grand-père "poilu" (soldat de la Première Guerre Mondiale) et ses exploits militaires. En 1999, il avait obtenu le prestigieux Prix Renaudot pour L'Enfant léopard. Avant lui, seul Edouard GLISSANT l'avait décroché pour La Lézarde (1958).
Marbot pa té chwazi mété Fab-lasa, "La Colombe et la Fourmi" an kréyol ? Menm La Fontaine ékri-y apré Edmé Boursault té ja maké-y. Es ou konnèt dòt kréyolis ki fè-y. Kèlanswa ou pé voyé'y asi Montray Yo té konmandé-mwen on fab asi solidarité.
1) Le fils et le frère d'Henda Ayari viennent de pulvériser la seconde version du présumé "viol" perpétré par Tariq Ramadan, selon Henda Ayari, le 26 mai 2012 à Paris. Or, à cette date, elle était au mariage de son frère cadet, à proximité de Rouen [à 150 km de Paris], "de 20h00 à 03h00 du matin", ont affirmé le fils et le frère de la plaignante aux enquêteurs ; photos à l'appui...
Au lendemain de la victoire historique des Bleus en coupe du monde, leur donnant une deuxième étoile dans le ciel de la planète foot, je pose ici quelques impressions et réflexions lors des célébrations marquant ce deuxième titre français sur le toit du monde. Histoire de passer d’une parenthèse enchantée ou désenchantée à l’autre, tout en les considérant dans le champ politique qui l’accompagne…
An Fiyet Lalo, sé té an fanm ki té makout an tan gouvelman krazé-zo Ayiti (dictature), an tan Papa Doc ek Bébé Doc. Fiyet Lalo, sé tit tou an liv Jéri Létan é Dominik Batravil sòti pabò Pari an lanné 2018.
Rapport du XIIIe Congrès national de l’AGEG, en 1978
Mardi, 10 Juillet, 2018 - 17:16
Les Antillais, une réserve de main d’œuvre pour la France
La première partie de ce rapport établi par une association d’étudiants guadeloupéens indépendantistes (AGEG), en 1978, traite de «la réalité de l’émigration » dans les années 60 et 70. Ses causes officielles sont la démographie galopante et une économie en crise allant de paire avec le chômage. L’AGEG réfute les deux arguments. La population guadeloupéenne, au début des années 70, se stabilise comme le démontre le géographe Guy Lasserre qui va même jusqu’à envisager une baisse. Quant au manque de travail, les capitalistes sont jugés responsables de la mécanisation à outrance dans l’agriculture, de la prolétarisation forcée de nombreux colons éliminés par la Réforme Foncière (1961) et de la fermeture des usines. Par ailleurs, le gouvernement français est dénoncé comme l’initiateur d’une manœuvre de « substitution de population ». Un appel à la perspicacité est lancé : « La France vise à développer chez nous la mentalité de mendiants, pour faire de notre peuple un peuple d’assistés » alors que dans le même temps se propagent dans le pays des « schèmes de consommation de l’occident bourgeois ».
Anansi, personnage de conte, est une célébrité dans les Antilles anglophones, à Curaçao, au Surinam, chez les Boni de Guyane. Il n’est pas connu en Guadeloupe et en Martinique où sévit à sa manière Compère Lapin. Dans une anthologie de référence parue aux éditions Caret en 2006, Armelle Détang et Jacqueline Picard nous permettent de faire connaissance avec ce héros masculin qui a traversé l’Atlantique à bord du bateau négrier.
Vendredi 6 juillet au Mémorial Act, Isabelle Kancel a été sublime ! Des amis proches qui l’avaient déjà vue et écoutée dans le rôle de la Reine de Harlem, il y a deux mois au Moule, puis à Pointe à Pitre, enfin à l’Artchipel, Scène Nationale de Basse-Terre, m’avaient pourtant dit qu’elle incarnait Stéphanie Saint-Clair plus vraie que vraie. Moi, j’en doutais. Comment une femme, seule en scène, pouvait-elle interpréter tous les rôles, et tenir une heure et demie sans que le public jamais ne se lasse ? Il faut dire que j’avais lu le roman de Raphaël Confiant et je ne voyais pas comment une comédienne pouvait, à elle seule, faire aussi bien que l’héroïne du livre ! Comment une mise en scène, aussi géniale qu’elle puisse être, pouvait découper l’histoire d’une vie pour la résumer en moins de deux heures sur scène ? Bref, je suis arrivé dans la belle salle du Mémorial Act avec beaucoup d’a priori, en dépit de ce qu’avaient pu me dire plusieurs amis.
Elle n'a jamais colonisé personne. Elle n'a jamais esclavagisé aucun peuple. Ni pillé ses ressources naturelles. Ni démoli sa langue, sa religion et sa culture. Elle ? Oui, la Croatie. Pays qu'a adoré Aimé CESAIRE qui y avait un très cher ami, Peter GUBERINA, chez qui il passa, en 1935, des vacances lorsqu'il était étudiant à l'Ecole Normale Supérieure (Paris). Par la fenêtre de la chambre que la famille lui avait attribuée, il aperçu une petite ile au loin qui lui fit songer à sa Martinique.
Au Congrès de Vienne, en1815, les grandes puissances européennes décident de mettre fin à la Traite, qui se poursuivra pourtant en dépit des interdictions. On note même un accroissement des expéditions, les négriers bénéficiant de la complicité des autorités de répression. La traversée transatlantique, compte tenu de son illégalité, gagne encore en inhumanité. Les Africains sont entassés dans des bateaux plus petits pour faire diversion et la route empruntée est différente, plus longue.
Ressurgit l’idée d’un drapeau martiniquais. Encore un sujet de préoccupation majeur comme la Martinique les aime. Mais ceux qui s’y adonnent ne sont pas si chimériques que cela. Une conception généralement admise milite pour la création d’un drapeau-emblème qui permette de distinguer la Martinique dans les cérémonies régionales. Lorsque les sportifs participent à des rencontres de la Caraïbe, il peut paraître curieux, aux yeux des Etats, que ce soit le drapeau français qui représente la Martinique. Surtout si la Guadeloupe et la Guyane sont présentes à ces évènements.
J’aimerais que l’on fasse un petit tour au sein de la famille de Colette, cette grande dame de la littérature française à qui l’on doit entre autres « Le blé en herbe ».
Invitée à Paris par le député d'Europe Écologie, Yannick Jadot, la JAG entend obtenir du ministre de l'écologie l'annulation du projet extractiviste de méga-mine industrielle à ciel ouvert "Montagne d'Or". En provenance de Cayenne hier, dès le matin de son arrivée, l'organisation amérindienne a entamé un marathon médiatique : ONG, radios parisiennes et conférences de presse jusqu'au 8 juillet
Au XVIIIe siècle, l'Empire ottoman continue d'alimenter le monde arabo-musulman en esclaves européens et africains. C'est ainsi qu'en 1703, Hanibal est arraché à son pays, le nord de l'actuel Cameroun ; il a 7 ans. Il n'est pas musulman, ce qui a autorisé sa capture et sa vente à un sultan de Constantinople. Au terme d'un long périple, l'enfant devient, en Russie, l'esclave de l’empereur Pierre le Grand, qui en fait également son filleul. En 1717, il accompagne le tsar à Paris. Il est confié au duc du Maine, fils naturel de Louis XIV. Hanibal fait dans la patrie de Vauban des études de mathématiques, de fortifications et d'artillerie et devient un brillant ingénieur militaire.
Dans le cadre de la FÊTE de la MUSIQUE la semaine dernière, la ville du MARIN, son Centre Culturel Vincent PLACOLY, l’Association Sainte-Cécile de la commune et une délégation régionale de la SACEM proposaient une causerie-débat sur le thème de la MAZURKA, une identité martiniquaise (?). C’est de cette proposition qu’est venue l’idée de nous réunir à la « Maison des Associations – Ville du Marin », ce soir le 20 juin 2018, dont l’invitation suivante.
Alors que les équipes qualifiées pour le deuxième tour de la Coupe du monde seront bientôt connues, osons faire quelques commentaires des Martiniquais, certes incomplètes, sur l’évènement et l’approche qu’en ont les Martiniquais. D’abord, le championnat d’Europe des clubs champions tend à devenir la plus importante sur le plan sportif que la Coupe d’Europe des nations et la Coupe du Monde. Les grands joueurs y son meilleurs.
Anaïs Ségalas (1814-1893) situe l’intrigue de son roman à la Guadeloupe, sur l’habitation de Charly de Tercel, le père de Rosélis une fillette de trois ans. L’esclavage a été aboli et dés la première page l’auteur donne le ton qui va être celui de l’ouvrage. « Les esclaves, dit-elle, ne sont plus que des travailleurs qui malheureusement ne travaillent guère » et elle ajoute qu’ils gâtent « la pensée juste et généreuse de l’abolition ». Autrement dit l’abolition était un cadeau octroyé à des paresseux qui ne le méritaient pas.