L'opération coup de poing (sans violence) conduite par une centaine de panafricanistes martiniquais sous la houlette du controversé activiste franco-béninois Kémi SEBA, au centre commercial de Génipa (Rivière-Salée), propriété du Béké Bernard HAYOT, continue à faire couler beaucoup de salive et d'encre.
Quel rapport entre deux événements qui ont marqué dernièrement l'actualité martiniquaise (la mobilisation populaire en faveur d'ANTILLES-TELEVISION et la descente d'une centaine de panafricanistes menés par Kémi SEBA au supermarché Génipa, propriété du Béké Bernard HAYOT) et ce qui est un non-évènement (la situation financière dramatique des moyens et petits planteurs de canne du Galion) ?
Yonndé moun té ka atann (espéré ?) ki tjek bankoulélé té ké fet andidan réinion lè-MIM la ki fet vandrédi tala adan komin Wobè. Pou-tout-bon, apré sa ki woulé Sent-Filomèn la, adan gran maché 22 mé a, kivédi lè sèten sendikalis CSTM désidé palé avan Alfred MARIE-JEANNE, sa té posib ki tou sa ki kont CHABEN andidan parti-a té vini mété ladjè.
An tan lontan, yo té ka di ki nou Fwansé, ki la Fwans té Lamè-Patri, ki gangan-nou (ancêtre/ancestor) sé té Golwa gran chivé fil mango anlè tet-yo. Ni dot ki té ka prétann nou sé désandan Kalinago kivédi pep karayib la davwè(parce que/because) menmsi sé Niopen(européen/european) dépotjolé yo bon kalté dépotjolé a, yo kité yonndé kwomozom ba nou ek soutou anlo bagay kiltirel : lapech, vannri, jaden karayib kisasayésa(etc.).
Didier LAGUERRE, maire de Fort-de-France, ne manque pas de culot.
Alors que la SODEM, à l'époque où le PPM était au pouvoir à l'ex-Conseil Régional et Jean CRUSOL, président de cet organisme, a entubé des dizaines de riverains de l'avenue Maurice BISHOP lors de leur expropriation pour faire place à la voie du TCSP, voici que dans un nouveau prolongement de cette triste affaire__celle des oubliés de la Pointe La Vierge__D. LAGUERRE rejette, dans FRANCE-ANTILLES, le problème sur la...CTM !!! Motif : elle a liquidé la SODEM.
"Il faut laisser la justice faire son travail !" s'empresseront de dire tous celles et tous ceux qui soit préfèrent détourner le regard quand ils voient un acte délictueux soit qui en sont carrément les complices ou les acteurs. C'est la phrase la plus conne qu'on puisse entendre dans une colonie, fut-elle une colonie de troisième type comme la Martinique.
Les impérialistes-racistes occidentaux, Etats-Unis en tête, tentent d'éradiquer le peuple palestinien avec comme bras armé l'état fantoche appelé "Israël". Ces temps-ci, la fureur criminelle de ce dernier n'a plus aucune limite : tirs sur des manifestants désarmés, assassinats d'enfants, arrestations de vieux, bombardements tous azimuts etc.
Dépi yonndé tan, Légliz katolik ka pòté mannev pou fè moun kwè i pa ni pies reskonsabilité adan vakabonnajri lestravay-la abo(bien que/although) tout moun sav sa pa vré. Dabò-pou-yonn, sé pap-la té ka béni sé bato-a ki té ka pati ki pou l'Afrik ki pou l'Anmérik ek sé an non Jézikri sé Niopen-an (européen/european) mété lanmen asou pres tout planet-la. Ansanm(dès que/as soon as), yo té ka débatjé an koté, primié bagay yo té ka fè sé té planté an bidim lakwa ek dézienm bagay, sé té blijé sé moun-natifnatal la (autochtone/indigenous people) bandonnen pwop kwayans-yo ek pwop rilijion-yo.
Parce qu'ils n'en ont pas besoin. Nos "élites" politiques, intellectuelles, religieuses, associatives, médiatiques, artistiques, maçonniques et autres font le travail de contrôle et d'endormissement de la population (du peuple ?) martiniquais à leur place et elles le font excellemment.
17 Vikings âgés de plus de soixante ans et bedonnants ne peuvent plus faire la pluie et le beau temps dans la République Mondiale des Lettres (qu'ils ont, en fait, transformée en monarchie de droit divin). Tout un chacun se plaint de l'impérialisme économique de l'Occident, de l'impérialisme musical, cinématographique, footbalistique, universitaire, esthétique, mais il n'y a pas une voix qui s'élève contre l'impérialisme littéraire.
La société esclavagiste, dont est issue celle dans laquelle nous vivons aujourd'hui dans notre belle île aux fleurs ("version absurdemment ratée du paradis" selon CESAIRE), n'a pas inventé la misogynie. Etant donné que nous sommes à peu près tous des "nègres gréco-latins" et qu'à part des voyages d'agrément en Afrique, il ne viendrait à personne l'idée d'apprendre le wolof ou le bamiléké, qu'on se rappelle L'Odyssée d'HOMERE que nous avons étudiée au cours de nos vertes années lycéennes ! Bon, c'est vrai, ça a gonflé certains (es) d'entre nous, mais tout de même, notre attention n'a pas pu ne pas être attirée par un incident qui s'y déroule.
Les deux Corées n'ont pas eu besoin de l'appui ni de l'aide de l'ONU pour enterrer la hache de guerre. Ni de l'Occident non plus, ce grand propagateur de "la démocratie" et des "droits de l'homme". Entre frères, ils ont su, grâce à deux présidents déterminés à agir de leur propre chef et non sous la houlette d'un Papa occidental ou de la créature de ce dernier, l'ONU, faire chacun un pas décisif l'un vers l'autre.
C'est un Alfred MARIE-JEANNE en pleine forme physique qui a accueilli le 27 avril dernier les militants et sympathisants du MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais) dans la commune de Sainte-Luce, voisine de celle de Rivière-Pilote dont il fut très longtemps le maire.
Le crash de la West Caribbean, compagnie colombienne qui faisait voler un avion-poubelle entre la Martinique et Panama est, encore dans toutes les mémoires treize ans plus tard. Pendant tout ce temps, les familles des victimes, à travers une association appelée AVCA, n'ont cessé de se battre pour que toute la vérité soit faite sur cette tragédie. Comme l'explique la secrétaire de l'association, Mme TAUPIN PELICAN, les responsables n'ont eu de cesse que de se défiler et la justice a fini par prononcer un non-lieu. C'est l'appel de l'AVCA à ce non-lieu qui sera jugé les 15 et 16 mai prochains devant la Cour d'Appel de Fort-de-France. Tous les Martiniquais épris de justice devraient s'y rendre pour faire entendre leur indignation...
Abreuvés, assommés même par la toute-puissance des médias occidentaux, quasiment jour et nuit, nous avons tendance à reprendre sans y réfléchir ce que certains appellent pompeusement leurs "éléments de langage" et qui n'est autre que le vocabulaire séculaire du colonialisme et de l'impérialisme.
Ce mercredi 18 avril, à la CM (Collectivité Territoriale de Martinique), les responsables des différents partis politiques composant le "Gan Sanblé", à savoir la majorité au pouvoir, étaient conviés à entendre un exposé sur la situation du Pôle Martinique de l'Université des Antilles, l'ouvrage de Corinne MENCE-CASTER, "LE TALISMAN DE LA PRESIDENTE" (éditions ECRITURE) servant à évoquer ce qui s'était passé en amont.
Lors de l'hommage rendu au Pr Jean BERNABE à la B.U (Bibliothèque Universitaire du campus de Schoelcher) ce mardi 17 avril, le tout premier intervenant fut le proche compagnon d'armes de celui-ci à savoir Raphaël CONFIANT qui durant une quinzaine d'années assura la direction-adjointe du GEREC (Groupe d'Etudes et de Recherches en Espace Créole) et qui en fut le responsable des publications.
RÉSUMÉ : L’affirmation d’une « identité nègre » en littérature, qui voit le jour dans les années trente à Paris, est indissociable, à la fois, de la domination coloniale, des représentations dominantes des peuples noirs et des modalités de reconnaissance propres au champ littéraire. Les nouveaux prétendants à l’entrée dans le champ littéraire n’étaient pas disposés, en raison de leur capital scolaire, à occuper la position mineure d’« écrivains-noirs » régionalistes et exotiques qui leur était désignée. Influencés par les mouvements de la « Renaissance noire » aux États-Unis, encouragés par la découverte occidentale de l’« art nègre » et par le développement de l’ethnologie, ils entreprirent d’inverser le stigmate attaché à « l’identité nègre ». Pour se distinguer dans le champ littéraire, ils inventèrent une Culture et une Civilisation « nègres » et tentèrent d’en démontrer à la fois l’originalité et l’universalité.
Abo nou an bonmitan sézon karenm kivédi an sézon ki sek kité sek ka alé, tout sé dènié simenn-lan, Matinik risivwè an patjé lapli toubannman. Mé jòdi 16 avril tala, dlo dépasé farin ! An kalté model dlo anni dédjeldésann di siel-la ek anni fésé kò'y atè an manniè rachmabab.