L’ex-président à vie Jean Claude Duvalier revenu au pays en janvier 2011 après 25 ans d’exil en France est désormais détenteur d’un passeport diplomatique et peut se déplacer librement après avoir été « blanchi » par la justice des accusations de crimes contre l’humanité, a appris Haiti Press Network.
S’il y a une discipline, hélas non répertoriée aux Jeux Olympiques, dans laquelle nous autres Créoles (Antillais, Guyanais, Réunionnais etc.), sommes sûrs et certains de toujours finir en N° 1 sur le podium, c’est bien celui de la diversion. Nous avons même élevé cette dernière en un art que nous pratiquons à la moindre occasion, cela avec l’élégance de l’autruche qui enfonce sa tête dans le sable.
Fewer than 4,000 adults in the southern state receive welfare, even as poverty is soaring. How Georgia declared war on its poorest citizens—leaving them to fight for themselves.
Créer à l'occasion de l'exposition Batouala a CED à l'invitation de Philippe Guyon et de Elisabeth Gustave, cette série d'œuvres manuscrites sont une copie intégrale de la préface du roman Batoula de Rene Maran de 1921.
Cette préface a fait grand bruit à l'époque. Le roman lui a reçu le Prix Goncourt de littérature.
La grandiose armée de «défense» israélienne enlève des moutons, arrête des bergers, zigouille des pêcheurs, déracine des oliveraies et… kidnappe des enfants. 900 cette année, en net progrès par rapport à l'année précédente.
Le blocage du port de Fort-de-France par les marins-pêcheurs depuis une dizaine de jours s’est donc achevé par un accord qui prévoit une indemnisation de ceux-ci à hauteur de 2 millions d’euros pour l’Etat et 1,5 million pour la Région et le Conseil général de la Martinique.
Août 1961, suite à une ordonnance du ministre des DOM, Georges Mauvois et Walter Guitteaud (PTT), Armand Nicolas (professeur au lycée Schoelcher), Guy Dufond (enseignant), tous membres du Parti Communiste Martiniquais, refusent leur mutation d’office et l’exil : ils sont révoqués de leur administration.
Septembre 2012, un jeune Martiniquais, Jean-François Lagin refuse de rejoindre l’académie de Versailles où il a été affecté.
Il serait arbitraire de confondre ces deux situations mais il n’en demeure pas moins que la décision de Jean-François Lagin qui fait appel « au sens de la justice et de la parole donnée » d’un ministre de l’Education nationale, autorise à se demander
Objet : Précisions suite à la réponse de Monsieur Claude Esclatine, Directeur Général des Outremers 1ère, à la lettre ouverte adressée au Président Directeur Général de France Télévision
Dépi pasé 10 jou, maren-péchè ka goumen pou Léta fwansé rikonnet ki yo ka pwan bon fè apré zafè yo entèdi moun péché palakoz kolowdékòn. Sa ka fè pres dé lanné atjelman ki Lapréfekti pibliyé an kominiké pou di fok pa pwan ki pwéson ki langous adan an réjion ki ka pati dépi Trinité pou rivé jik Voklen. Kifè sé tout sektè lapech Matinik ki ka touvé kò’y anba dlo aloski i pa ni pies kalté model reskonsabilité adan pwézonnaj lanmè-a.
Les «Rencontres caribéennes de l’oralité» se sont déroulées du 21 novembre au 2 décembre 2012, au Centre culturel de rencontre du Domaine de Fonds Saint-Jacques, à Sainte-Marie, petite commune de la Martinique, gardienne des plus grandes traditions orales de l’île. Dans ce lieu, le réel et le merveilleux se font chair dans la bouche de quatre princes de la parole venant des quatre vents de l’archipel antillais : Hillary Laforce (Sainte-Lucie), Raphaël Anne-Rose (Guadeloupe), Ras Mo (Dominique) et Dédé Duguet (Martinique). Joujou Turenne, fille d’Haïti, amie du Vieux Vent Caraïbe sans doute, venue de Montréal, s’érige en unique princesse parmi ses frères d’histoires. Et le conte peut commencer…
Ainsi faite, critique des préjugés et n’oubliant pas de se prendre elle-même pour cible, l’expérience en question --précise Barthes– éveille les «résistances» du «petit nationalisme de l’intelligentsia française». Nouvelle version du nationalisme en effet, puisqu'elle ne porte pas sur les nationalités, mais se manifeste comme un «refus de l’autre langue»: entendons, une «autre langue» qui n’est pas une autre langue nationale. «L’autre langue est celle que l’on parle d’un lieu politiquement et idéologiquement inhabitable : lieu de l’interstice, du bord, de l’écharpe, du boitement. » Une langue, pensée, manière d'être qui « traverse, chevauche, panoramise et offense». (Julia Kristeva, linguiste et psychanalyste: «Étrangère au semblant», Paris, juin 2010)
Le 8 décembre 2012, à l’occasion de la présentation à Saint-Pierre du dernier roman de Raphaël Confiant, l’anthropologue Gerry L’Etang a donné la communication ci-après. C'était au "Moulin à Cannes", le restaurant de l’Habitation Depaz.