Les locuteurs de grandes langues (anglais, espagnol, français, portugais etc.) sont habitués à entendre leur langue parlée avec un drôle d'accent, un accent étranger. Pas nous, les créolophones. Ou alors si peu. En Martinique et en Guadeloupe, lorsqu'un Métro s'essaye au créole, bien timidement le plus souvent, cela nous fait sourire et ruine immédiatement les efforts de celui-ci. Pourtant, de part le monde, sans nous demander notre avis, il y a des gens qui osent s'aventurer à le parler ou plus exactement à le chanter et c'est très bien ainsi. Il faut avoir un esprit obtus, "ti zandwa" dirait-on en créole martiniquais, pour s'offusquer de ce qui est au fond un hommage à notre langue (que nous affectionnons si peu, soyons honnêtes avec nous-mêmes !), à notre patrimoine musical et plus largement à notre culture.
Un communiqué du ministère des outre-mer annonce le 3 août dernier que « la ministre des Outre-mer et la secrétaire d’État à l’Égalité réelle ont présenté ce jour en conseil des ministres un projet de loi de programmation relative à l’égalité réelle outremer. Des dispositions en matière sociale et économique ont été prévues dans le texte ».
Mesdames et Messieurs les responsables de ces honorables institutions de la première République noire du monde,
C'est avec stupeur et horreur que nous avons appris l'assassinat de Davidtchen Siméon, tué à 23 ans, dans la fleur de l'âge, samedi 13 août à 3h30 dans l'après midi, dans le quartier populaire de Fort National, à la sortie d’une réunion du Mouvement de liberté, d'égalité des Haïtiens pour la fraternité ( MOLEGHAF).
Abo sa yonn-dé moun ki pa konnet an tjou-patat ka rakonté, kréyol-la sé an lang ki bel ek ki rich tou. Sa pa lé di i kapab esprimen tout bagay pis i sé an lang ki jenn (anni 3 siek) ek i anba lopsion lang fwansé a dépi jou i né, men ni dé sèten domèn éti i pli vayan ki nenpot ki dotlangann asou latè. Kontel pou sa ki lianné épi rilasion nonm/fanm, fè lanmou, zayé, chayé fanm, koké, bagay kon sa, pa ni pi mapipi ki ti kréyol-nou an.
Au Burkina Faso, un groupe pluridisciplinaire (chercheurs, artistes, cinéastes, journalistes, etc.) de plusieurs nationalités vient de lancer l'idée de la construction d'un mémorial et d'un mausolée Thomas Sankara. Ce projet vise à mettre en commun toutes les idées, initiatives et moyens intellectuels, matériels et financiers afin de voir naître un espace de diffusion de l'idéal prôné par le père de la révolution burkinabè.
Depuis la réélection, le 20 mars dernier, du Président Denis Sassou-Nguesso pour un troisième mandat controversé, le gouvernement de la République du Congo a essuyé les critiques de la communauté internationale concernant l’allégation de son bombardement de « quartiers civils » à la suite d’attaques terroristes à Brazzaville, la capitale du pays. Cependant, en réalité la nation d’Afrique Centrale combat actuellement les premiers stades d’une insurrection appuyée par la France et les USA, et/ou l’OTAN – une tentative de l’OTAN pour déstabiliser un pays qui se rapproche de la sphère d’influence des BRICS. Dans cet article, j’examine les coulisses géopolitiques et historiques d’une crise politique ouest-africaine d’importance mondiale.
Le romancier et écrivain Michel Butor est mort ce mercredi 24 août à Contamine-sur-Arve, en Haute-Savoie, selon «le Monde», qui a été contacté par sa famille. Le 14 septembre, il aurait eu 90 ans. L'auteur de “la Modification” avait 89 ans. Grande figure du Nouveau roman, il laisse derrière lui une oeuvre très diverse et inclassable.
par Monique Durand https://www.gazettedesfemmes.ca
Mercredi, 24 Août, 2016 - 20:44
Elle bouscule les féministes des pays musulmans aussi bien qu’occidentaux. Figure de proue du mouvement des femmes au Maghreb, Wassyla Tamzali ose s’attaquer à un tabou de taille : la sexualité sous la loi coranique. Elle dénonce aussi la complaisance des féministes de l’Ouest envers l’islamisme. Notre collaboratrice l’a rencontrée à Paris.
La traditionnelle course de chevaux et mulets sur la plage de Sainte-Marie a attiré des milliers de spectateurs pour l’Edition 2016. Dans le cadre de la convention tripartite avec la Ville de Sainte-Marie et l’Association Les Centaures, le Parc Naturel de Martinique apporte sa contribution au maintien de ce patrimoine culturel afin de faire vivre et perdurer cette tradition. Un événement qui se déroule chaque année, le 15 août, dans le cadre de la fête patronale de Sainte-Marie, et qui rencontre un succès grandissant auprès d’un public de visiteurs et de vacanciers.
Selon l'organisation Wild life qui s'occupe de la vie sauvage et des animaux non moins sauvages qui y vivent, l'espèce féline appelée "cougar" se serait malheureusement éteinte l'an dernier. Ce bel animal fragile a été trop chassé et il a du mal à se reproduire en captivité. Alors que nombre d'espèces doivent leur survie à l'existence de zoos un peu partout à travers le monde, tel n'est pas malheureusement le cas pour les cougars. D'aucuns diront que c'est la loi de la nature et que les espèces plus puissantes, notamment la nôtre, éliminent progressivement les plus faibles. Tonton Darwin est passé par là !
Dans une récente interview, le champion aux neuf médailles d’or s’est confié sur sa relation aux femmes, qu’il décrit comme étant le produit de la culture jamaïcaine. Pour lui, tromper, c’est tout à fait normal !
L'actuel débat dit "du voile islamique" qui fait rage en France depuis quelque temps et qui s'est amplifié à cause de l'apparition du "burkini", version balnéaire de la "burka", sur les plages françaises, tourne en rond parce qu'il confond deux choses ou plus exactement deux questions :
Le moment approche où les Martiniquais se lasseront de la chronique permanente qui met en scène les rapports entre les hommes politiques et les békés. Il est de règle pour les partis politiques de gauche d’afficher leur détestation de ces Martiniquais, lesquels sont porteurs, selon eux, de la triple tare de descendants d’esclavagistes, de patrons capitalistes et de Blancs pays. Il y a peu de martiniquais qui, à l’un de ces titres ou aux 3 à la fois, ne pourraient pas trouver matière à poursuivre cette aversion qui instille le discours de la société martiniquaise. Sauf que tout le monde se fatigue et qu’au moment où chaque citoyen tient en permanence à la main un appareil photo enregistreur, il devient impossible de camoufler les contradictions. Les instruments qui ont trahi le vieil homme sont les mêmes qui trahissent ceux qui le condamnent. Il ne suffira plus de posséder en douce, honteusement, son « bon béké » ou son « bon métro » tout en stipendiant la gente des békés et celle des métropolitains. Halte à l’hypocrisie : les hommes publics se verront de plus en plus obligés de parler vrai.
En cette rentrée littéraire 2016, l’écrivaine mauricienne Nathacha Appanah publie chez Gallimard un nouveau roman, "Tropique de la violence", qui se déroule à Mayotte. Un livre éprouvant et dense, en librairie le 25 août.
Il y a quelques jours, j’ai publié un article pour me présenter. J’y explique que je suis en train d’achever mon doctorat d’économie à l’Université de Strasbourg et à l’Université de Lorraine. Si vous êtes vous-même doctorant et/ou titulaire d’un doctorat, vous devriez voir à peu près ce que je fais dans ma vie. Mais pour le reste d’entre vous, certainement la majorité d’ailleurs, ce qu’est exactement « le doctorat » n’est pas forcément très évident. Laissez-moi donc vous en dire quelques mots !
Charles-Antoine Casanova, maire de Guargalè et membre de l’Assemblée Corse a laissé un message sur son profil Facebook passé quasi-inaperçu… et son contenu est des plus graves. L’homme, qui n’en est pas à son coup d’essai, a signé un texte -assumé pleinement- où il invite à la ratonnade littérale de tous les « maghrébins » (nouvelle désignation à la mode ces derniers temps) habitant l’île.
Cela prête presque à sourire. Deux éminentes personnalités du Mouvement unicité et réforme (MUR), le bras idéologique du parti islamiste du PJD, ont été prises en flagrant délit d’adultère samedi. Ces deux personnalités avaient par le passé fait parler d’elles en fustigeant les relations extra-conjugales.
Le décès d'André CONSTANT, fidèle militant du Parti Communiste Martiniquais et homme d'une droiture exemplaire, ce qui devient rare de nos jours dans le marigot politique, doit, au-delà de l'hommage plus que mérité à l'homme, nous donner à réfléchir sur le devenir du vénérable Parti Communiste Martiniquais dans un monde où l'idéologie communiste s'est effondrée. La chute du mur de Berlin en 1989 en a sonné le glas comme chacun sait et même s'il existe de rares pays a être dirigés par des partis communistes (Cuba, Laos, Chine etc.), on ne peut pas dire que les principes de Marx et Lénine y soient appliqués. Surtout pas en Chine où des centaines de millionnaires affichent leur richesse avec une impudeur de véritables Yankees !