Quand on l'examine dans le détail, cette loi, si elle conduit à des avancées significatives comme l'enseignement dit "immersif", n'est tout de même pas révolutionnaire. Rien à voir avec les lois linguistiques du Québec, de la Catalogne ou de certains pays africains comme la Tanzanie. La loi MOLAC est un tout petit pas en avant, rien d'autre. Pas de quoi effrayer donc un jacobin !
Or, la députée de "La France Une et Indivisible", Danièle AUBEAUNOT, tout comme son patron, Jean-Luc MERLUCHON et l'ensemble de leur groupe parlementaire, a voté contre la Loi MOLAC. Rien que de très normal, dira-t-on, puisqu'en tant que Française de souche, descendante en ligne droite de VERCINGETORIX, COLBERT, LOUIX XIV, DANTON, CLEMENCEAU et DE GAULLE, la chère députée ne saurait que s'opposer aux velléités séparatistes de ces tribus périphériques et irrédentistes que sont les Corses, les Occitans, les Catalans, les Alsaciens, les Bretons, les Créoles, les Tahitiens et autres.
D. AUBEAUNOT et "La France Une et Indivisible" envisageraient même, selo des sources non confirmées pour l'instant, d'aller plus loin dans l'indispensable renforcement de l'identité nationale française : changer le nom de l'hymne national. La Marseillaise deviendrait ainsi La Française. Motif : en termes de kilomètres, Marseille est plus proche d'Alger que de Paris, ce qui est hautement suspect, même si on n'y parle plus__ouf !__le provençal depuis 1850.
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