Lors de la grande messe qui s'est déroulée à l'Atrium de Fort-de-France le 08 mai dernier en présence de François Hollande, chacun aura remarqué que l'apparenté PS Serge Letchimy, président du Conseil régional de la Martinique, a soigneusement évité de parler de l'un des problèmes les plus importants du moment en Martinique : celui de l'Université des Antilles. Pourtant, il y a 4.500 étudiants sur le campus de Schoelcher qui attendent depuis 2 ans et demi que leur université soit ratifiée par l'Assemblée nationale.
Oui, 4.500 étudiants !
S. Letchimy est un récidiviste : lors de l'examen de la loi sur l'Université des Antilles le 19 février dernier, il était LE SEUL ET UNIQUE député des DOM à être absent !!! Indifférence ? Je-m'en-foutisme ? Mépris ?
Or, ce fameux 8 mai, Letchimy avait croisé sur sa route, à minuit, sur l'aéroport du Lamentin, une manifestation d'étudiants, d'administratifs et d'enseignants qui brandissaient des pancartes et lançaient des slogans. Pancartes et slogans qui exigeaient que soient pris en compte les besoins des étudiants à savoir la création officielle de leur université et la mise hors d'état de nuire du groupe maffieux appellé CEREGMIA. Ce soir-là, tous les élus se sont arrêtés quelques minutes pour échanger deux mots avec les manifestants : Alfred Marie-Jeanne, Pierre Samot, Maurice Antiste, Serge Larcher, Josette Manin.
Pas Serge Letchimy qui est passé sans daigner s'arrêter dans sa voiture avec chauffeur !
Que cache une telle attitude ? Rien d'autre qu'une volonté de protéger son ami Fred Célimène, ex-directeur de cette mafia qu'est le CEREGMIA, mafia dont les méfaits sont disséqués dans pas moins de 4 rapports accablants : 2 de la Cour des comptes, 1 du Sénat et 1 de l'IGAENER. CEREGMIA contre lequel le procureur de la République à Fort-de-France a ouvert une enquête pour "détournements de fonds publics en bande organisée" et dont les chefs sont régulièrement interrogés par le SRPJ et l'OLAF (le FBI européen). CEREGMIA dont 3 des chefs (F. Célimène, K. Logossah et E. Carpin) sont passés devant le Conseil de discipline de l'Université Toulouse 1 fin janvier dernier.
Verdict de Toulouse 1 après 4 mois : motus et bouche cousue. Ah, le lendemain de l'audition des 3 zigotos, S. Letchimy, présidait, COMME PAR HASARD, le jury d'un concours d'éloquence à l'université de...Toulouse 1 !!!
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