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UNIVERSITE DES ANTILLES : LA SCANDALEUSE ABSENCE DE SERGE LETCHIMY A L'ASSEMBLEE NATIONALE

UNIVERSITE DES ANTILLES : LA SCANDALEUSE ABSENCE DE SERGE LETCHIMY A L'ASSEMBLEE NATIONALE

Le PPM et son leader, Serge Letchimy, n'ont, à les en croire, que l'intérêt de la jeunesse martiniquaise en tête. Ils ont même promis à cette dernière 5.000 emplois qui, hélas trois fois hélas, se font attendre encore.

Au sein de cette jeunesse, il y a les étudiants et ils sont un peu plus de 4.000 sur le campus de Schoelcher lequel constitue le "Pôle Martinique" de l'Université des Antilles. 4.000 âmes, ce n'est tout de même pas rien, surtout quand on sait que celles-ci sont destinées à devenir les futurs cadres de la Martinique.

Or, le sort de l'Université des Antilles se jouait le jeudi 19 février à l'Assemblée nationale et Serge Letchimy était...absent. Oui, absent! Il s'agissait pour les députés de ratifier la loi de création de l'Université des Antilles suite au départ de la Guyane. Deux amendements, déposés par le député guadeloupéen Victorin Lurel (PS), risquaient, en cas d'adoption, de fragiliser la nouvelle entité, notamment l'amendement sur la répartition des moyens qui, selon le désir de LureL, prévoyait que 70% du budget irait au Pôle Guadeloupe et 30% au Pôle Martinique.

C'est dire si l'enjeu de cette séance à l'Assemblée était crucial non seulement pour la jeunesse martiniquaise, mais pour la Martinique toute entière. Serge Letchimy a préféré déserter le débat, fuir même, lâchant au passage son grand ami Lurel. Etait-il, notre président du Conseil régional de la Martinique, plutôt intéressé à courir les "vidés" du carnaval derrière le "Gran Chawa"? N'était-il pas question pour lui de ne pas se grimer en Diable rouge le mardi-gras, puis en La Diablesse le mercredi des cendres?

Ou alors y aurait-il une autre raison plus obscure à cette insolite et scandaleuse absence?

Ce sont les débats à l'Assemblée le 19 février qui nous ont fourni la réponse : tout le temps, il y a été question du CEREGMIA et de son directeur Fred Célimène. On a même vu V. Lurel déclarer froidement que si le scandale du CEREGMIA avait été découvert, c'était grâce à lui car c'était lui qui avait bloqué les fonds INTERREG. En politique, hélas, plus c'est gros, plus ça passe!

Heureusement que chacun sait que c'est la présidente de l'Université, Corinne Mencé-Caster, qui, forte de 4 rapports accablants contre le CEREGMIA (dont 2 de la Cour des comptes) a pris depuis deux ans ce problème à bras le corps. C'est elle qui a demandé des...comptes aux dirigeants du CEREGMIA. C"est elle ainsi que le doyen de la Faculté des Lettres et Sciences huimaines, Raphaël Confiant, qui sont la cible de centaines de mails à caractère mensonger et diffamatoire, de tags sur les murs du campus de Schoelcher ou sur leurs véhicules, d'affiches infâmantes. Pas monsieur Lurel et pour cause!

Bref, le CEREGMIA et Fred Célimène ont été sur toutes les lèvres lors des débats de cette séance historique de l'Assemblée nationale où l'on a aussi vu la ministre de l'Enseignement Supérieur, Geneviève Fioraso, déclarer que les principaux dysfonctionnements que connait l'université aux Antilles sont liés au scandale du CEREGMIA et que ce problème serait réglé très bientôt par le Conseil de discipline de l'Université Toulouse 1.

CEREMGIA par ci, CEREGMIA par là! Il n'y en avait, ce 19 février, que pours nos chers mafieux insulaires.

On comprend donc que suspectant une volée de bois vert, Serge Letchimy ait préféré déserter les bancs de l'Assemblée nationale, au lieu de venir défendre son "grand ami Fred Célimène" (sic) qui "a tant fait, non seulement pour la Martinique, mais aussi pour toute la Caraïbe" (resic). Malheur pour lui, les débats à l'Assemblée sont retransmis en télé et sur Internet, et donc regardables à tout moment. Ce qui est donc une faute politique (celle de n'avoir pas été là pour défendre les intérets de la Martinique en solidarité avec son ami Fred) ne passera pas inaperçu. Car la faute est là et bien là! Gravissime. Scandaleuse. Manque de courage politique.

Un véritable coup de poignard dans le dos de la jeunesse martiniquaise.

Commentaires

GIRIER-DUFOURNI... | 19/02/2015 - 20:14 :
Mais nos chers compatriotes, n'oublieront-ils pas trop vite ?
GIRIER-DUFOURNI... | 20/02/2015 - 07:16 :
Lurel appréciera d'être abandonné par son soi disant copain qui, comme d'habitude dans ces cas là, ne sait pas assmer....

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