Après avoir traité la présidente de l’Université d’ « assoiffée de pouvoir » cherchant une deuxième place sur la liste du MIM, voilà maintenant que le directeur de cabinet du président de région essaie de faire passer Corinne Mencé-Caster pour un « couteau à deux lames ». Présentant comme une surprise le fait de voir le nom de Corinne Mencé-Caster sur le PV de juin 2012 validant la nomination de Fred Célimène, le directeur de cabinet pense ainsi piéger la présidente de l’université.
Malchance pour lui : Corinne Mencé-Caster n’a jamais été élue au conseil d’administration (CA) parce qu’elle ne s’y est jamais présentée, sauf en 2013. Elle assistait au conseil d’administration comme membre invité, en sa qualité de VP CEVU.
De fait, elle ne pouvait ni prendre part au débat ni voter. Son unique rôle était de présenter le relevé de décision du CEVU que devaient approuver les membres du CA.
En plus, lors des questions diverses, peu de membres sont encore présents puisque ces questions interviennent en toute fin du CA.
Quoi qu’il en soit, la vraie question n’est pas là. La vraie question est : pourquoi la Région Martinique n’a-t-elle pas pris l’attache de l’université, après la suspension de Fred Célimène, pour lui demander si elle maintenait cette nomination ?
La vraie question est : pourquoi la Région fait-elle comme si Fred Célimène n’était pas suspendu de ses fonctions de professeur des universités et que, de fait, il ne peut en aucune façon représenter l’institution ?
Enfin, la vraie question est : si Fred Célimène a été nommé par l’UAG, avant que les faits relatifs à sa mauvaise gestion n’aient été dénoncés dans plusieurs rapports et que sa suspension ne soit intervenue, pourquoi le document qui figure sur le site de l’IMSEPP, très récent, puisqu’y est mentionnée la date de décembre 2014, acte-t-il la nomination de Fred Célimène au titre de l’Université des Antilles dont la ratification par la loi n’est pas encore intervenue ?
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