Il était nécessaire de traduire en créole la "Déclaration Universelle
des droits de l'Homme" adoptée en 1948 par l'Organisation des Nations Unies
(ONU) car l'essentiel des politiques démocratiques pratiquées de nos jours,
dans la plupart des pays du monde, s'en inspirent. Raphaël Confiant,
Jean-Pierre Arsaye et Charles-Henri Fargues, les traducteurs, se sont aussi
souvenus que cette déclaration provenait de la fameuse "Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen" de 1789, pendant la
Révolution française, et ont donc traduit cette dernière.