D'aucuns s'interrogent, depuis la diffusion sur ATV, jeudi dernier, de l'émission confuse et scandaleusement pro-CEREGMIA d'Alexandra ELIZE, proche parente de l'épouse du principal chef mafieux (bonjour la déontologie journalistique !) pour savoir si ces 26 minutes pourraient changer le cours de la justice. Soyons sérieux ! Il y a :
. la matérialité des faits.
. les 4 rapports accablants (2 de la Cour des comptes, 1 du Sénat et 1 de l'IGAENER).
. l'inégibilité (rejet) de moults factures, parfois à hauteur d'1 million d'euros, présentées par le CEREGMIA.
. la condamnation de Fred CELIMENE par le Conseil de discipline de l'Université TOULOUSE 1 à ne pas diriger un laboratoires de recherches pendant 5 ans.
. les réclamations de sommes colossales par l'Union Européenne.
. la suspension (avec salaire) depuis bientôt 2 ans de Fred CELIMENE et Kinvi LOGOSSAH, par ailleurs interdits d'accès au campus de Schoelcher.
. l'enquête minutieuse depuis 2 ans du SRPJ et de l'OLAF (le "FBI européen") sur les malversations financières du CEREGMIA.
. les mises en examen, au terme de ces enquêtes, de déjà 6 personnes ou affidés du CEREGMIA dont l'ancienne agent-comptable de l'UAG, Micheline HUGHES, pivot du système mafieux mis en place par le CEREGMIA au coeur de notre université.
. le placement sous contrôle judiciaire strict de 4 d'entre ces personnes c'est-à-dire la saisie de leur passeport, l'obligation pour elles de se présenter à la gendarmerie la plus proche de leur domicile 2 fois par semaine et l'interdiction d'approcher et d'entrer en contact avec une quinzaine de protagonistes de l'affaire.
Que pèse donc une émission nulle et partisane de 26 minutes face à tout ce chapelet de réalités ? RIEN !
Certes, les hautes sphères politiques, la franc-maçonnerie ou n'importe quelle force obscure pourront toujours prononcer des non lieux sur ces différentes charges ou bien, si le procès des mafieux se tient, les condamner à des peines symboliques, mais il n'en demeure pas moins que nous devons garder à l'esprit LA MAERIALITE DES FAITS.
Car les faits sont têtus comme disait un grand philosophe. Très têtus...
(Et que certains ne s'imaginent pas que comme tout ce qui est journalistique, l'affaire CEREGMIA sera oubliée dans dix ou vingt ans. Oh que non ! Elle sera minutieusement consigné pour les générations à venir dans un livre intitulé : LE CEREGMIA : UNE MAFIA AU COEUR DE L'UNIVERSITE EN MARTINIQUE, GUADELOUPE ET GUYANE" et chacun en prendra pour son grade)...
Commentaires