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S. Letchimy : de "5.000 emplois" à.…"2.000 emplois"

S. Letchimy : de "5.000 emplois" à.…"2.000 emplois"

   Dans une lettre, ô combien pathétique, adressée au ministre de l'Outremer ce 1et août de l'an de grâce 2021, Serge Letchimy, le président flambant neuf mais maigrement élu de la CTM, demande à celui-ci de déclarer "l'état d'urgence économique"

  Et sa missive de se terminer par ces mots :
  "La CTM entend également prendre sa part : un dispositif d'aide à l'embauche de contrats aidés a été adopté par l'Assemblée de Martinique. Cela pourrait concerner plus de 2000 emplois, notamment pour les jeunes."
  On aura noté le très timoré conditionnel : "pourrait".
  En 2010, le leader du PPM, lors de la campagne électorale des régionales, il avait été plus "major" : "Nous allons créer 5.000 emplois". On note là l'emploi du présent : "allons créer" Ce chiffre pour le moins faramineux avait ébloui les masses populaires et Letchimy avait remporté les élections. Sauf qu'au bout de sa mandature, en décembre 2015, personne ne vit un début de commencement de ces promesses mirifiques d'embauche. 
 Le président du PPM est coutumier d'annonces fracassantes et exagérément chiffrées s'agissant de la question de l'emploi, ce qui, somme toute, prête à sourire. Ce qui, par contre, ne fait pas sourire du tout, c'est qu'il s'imagine que c'est à l'Etat d'une part et à la CTM, de l'autre, de créer des emplois. Sauf que, jusqu'à preuve du contraire, nous vivons en système capitaliste et c'est d'abord aux patrons, chefs d'entreprise et autres Békés d'en créer ! 
 Or, dans les discours et écrits de Letchimy, ce patronat n'est jamais sommé de prendre ses responsabilités alors même qu'il est le premier à bénéficier des transferts financiers de l'hexagone vers chez nous, des 40%, des allocations diverses et variées etc... En effet, si ses supermarchés, magasins de sport et de bricolage et autres concessions automobiles sont remplis de clients du 1er janvier au 31 décembre, c'est bien grâce à cette transfusion financière ininterrompue.
 C'est donc en tout premier lieu au patronat de créer des emplois et s'il ne bouge, c'est lui que nos élus doivent interpeller au tout premier chef !
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