Le SNUEP-FSU dénonce ce simulacre de rentrée dans les lycées professionnels de notre île, et fustige l’autosatisfactionindécente de l’autorité académique.
Le retour à la classe est saboté, comme si on voulait, d’année en année, inscrire l’indigence des vrais moyens efficaces, dans l’ADNde l’Ecole de notre Martinique.
Nos alertes et propositions, n’ont pas été prises en compte, ceci au grand désarroi des personnels sur le terrain.
Où sont les bungalows ou «préfabriqués», que l’on aurait pu demander et très vite installer, afin d’éviter les classes surchargées (plus de 30), pourévoluer en demi groupe?Première grande et vraie mesure pour rattraper le retard accumulé.
Pourquoin’a-t-on pas suspendu ces nouveauxdispositifs (la co-intervention par exemple), qui ont supprimé de nombreuses heures disciplinairesà nos élèves?
Où sont les assistants deschefs de travaux, dont l’utilité n’est plusà démontrer, tant leurs aide et encadrement sont précieux, pourles Périodes de Formation de nos élèves en Milieu Professionnel?
Ces lendemains de confinement, mais aussi de regain de covid 19, sont très difficiles pour les entreprises, et nos élèves auront d’énormesdifficultés à se faire accepter comme stagiaires.
Le SNUEP-FSU condamne l’incompétence du rectorat,à mettre en place un véritable plan d’aides aux familles, avec les mairies, la CTM et autres pouvoirs publics.
Nos élèves, ne portentque 2 masques par jour:Le premier de 5h du matin au midi et le deuxième, du midi à 19h30.
Tout cela dans une indifférence générale,où l’on s’attelle plutôt à minimiser voire dégraderles consignes sanitaires, et aussi les égards légitimes que l’on doit aux personnels à risque, malgré la circulation active du covid.
Christophe THEGAT
Co-secrétaire du SNUEP-FSU Martinique