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REFLEXIONS SUR LES FERMES SOLAIRES SUR TERRES AGRICOLES !

Arthur TREBEAU (ASSAUPAMAR)
REFLEXIONS SUR LES FERMES SOLAIRES SUR TERRES AGRICOLES !


La Martinique est une île densément peuplée sur laquelle l'aménagement du territoire constitue un enjeu essentiel.

A ce jour, 115 MW de projets sont en cours à la Martinique ce qui équivaut à 230 hectares de terres dont la quasi-totalité sont classées agricoles, tels que Basse Pointe, Grand'Rivière, Macouba, Trinité, Lorrain, Rivière Salée, François, et Ducos.

Le nombre de promesses de bail dépasse le nombre de projet réalisable (environ 230 hectares). La capacité d'absorption du réseau est de 30% de la puissance appelée soit 70 MW ce qui représente environ 150 hectares.

Le rendement des structures photovoltaïque est très largement supérieur au rendement agricole , les locations de terres agricoles pour le photovoltaïque varient de 12 000 à 30 000 euros /ha/an, alors la location pour l'agriculture est de l'ordre de 400 à 600 euros/ha/an, Le Bail est de 20 à 30 ans. Résultat, une véritable course au foncier !

•  En exemple, l'habitation BEAUSEJOUR sur la commune de Grand'Rivière , qui compte 70 Ha de terres agricoles mécanisables, 41 hectares, soient plus de 50% seront stérilisés pour l'installation de photovoltaïque. La promesse de bail de location pour une durée de 15 ans entre le propriétaire de l'habitation et la société ENERGIE CARIABE a été signée en 2003 pour un montant de 15 000 euros/ha par an.

A la lumière de ces informations, la production d'énergie photovoltaïque ne risque t elle pas de se faire au détriment de l'agriculture Martiniquaise? Nos terres agricoles ne vont-elles plus produire que des champs de panneaux solaires ?

Quel impact sur la faune et la flore ? Et quel impact pour le paysage ?

Un développement anarchique de tels aménagements peut en effet remettre en cause le potentiel agricole des espaces utilisés, par le gel de surfaces importantes sur plusieurs décennies.

•  Afin d'éviter les dérives ne faut- il pas réglementer l'implantation des centrales photovoltaïques ?

•  Ne faut il pas réglementer leurs superficies ?

•  Afin d'éviter de se retrouver avec des dizaines d'hectares de panneaux solaire disgracieux, ne faut il pas privilégier une répartition équitable sur tout le pays de petites structures, évitant ainsi le transport et permettant à chaque microrégion d'avoir sa propre production.

•   Ne faut il pas réglementer le type de terrain, afin que seul les terrains inutilisés et sans enjeu soient valorisés, évitant ainsi la perte de terre agricole nécessaire à notre économie et intrinsèquement lié à notre culture.

•   Ne faut il pas instaurer des gardes fous afin de limiter la spéculation foncière, afin que l'on n'assiste pas, comme dans l'immobilier, à une flambée des prix des terres non constructibles.

Conclusion

  Le développement de cette énergie, fut-elle « renouvelable » ne saurait se faire au détriment de la sole agricole. D'ailleurs, comment pourrait il autrement lorsqu'on prône une logique de développement durable !

 

Les terres agricoles comme les zones naturelles protégées n'ont pas vocation à recevoir des centrales solaires. Le photovoltaïque sur les terres agricoles est une nouvelle aberration de 15 000 à 25 000 euros de location annuelles pour vendre quelques Mw et surtout pour empocher les defisc et TVA non perçue et remboursée . PRIME COLONIALE. ????

Arthur TREBEAU

ASSAUPAMAR

   

NB : Pour mémoire, le projet de captation d'eau de la grande Rivière sur la commune de Grand'Rivière (24 000 m3/jour) pour l'irrigation entre autres de 71 ha de Beausejour a été initié en 2003.

On constate que deux projets (irrigation et production électrique) de grande envergure sur la même propriété et à la même date. Comment la municipalité de cette commune peut-elle soutenir et défendre ces deux projets differents sur la même surface  

 


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