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RECENSEMENT IMMEDIAT DE TOUS LES OUVRIERS AGRICOLES EN CONTACT AVEC LE CHLORDECONE

RECENSEMENT IMMEDIAT DE TOUS LES OUVRIERS AGRICOLES EN CONTACT AVEC LE CHLORDECONE

 C'est ce qu'ont réclamé en septembre 2007, Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT dans leur livre intitulé : Chlordécone. 12 mesures pour sortir de la crise.

 Dans un premier ouvrage paru en février de cette même année, Chronique d'un empoisonnement annoncé, ils avaient dénoncé l'utilisation de ce pesticide cancérogène d'une part et listé, de l'autre, les principaux responsables de cette catastrophe écologique, sanitaire, sociale et économique. 
 S'agissant du recensement des ouvriers agricoles, voici donc ce qu'ils écrivaient dans leur deuxième ouvrage :
 "RECENSEMENT DE TOUS LES OUVRIERS AGRICOLES EN CONTACT AVEC LE CHLORDECONE. BILAN MEDICAL COMPLET. ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE SPECIFIQUE "AGRICULTEURS" EN MARTINIQUE ET EN GUADELOUPE
 
   Constat 
 
    . des études épidémiologiques ont été lancées en Guadeloupe. Nous nous en réjouissons. Pourquoi n'at-on pas mis les mêmes moyens pour les mener en Martinique où malgré les similitudes, les situations demeurent différentes ? 
 
    . 1er paradoxe : les études épidémiologiques sont menées en Guadeloupe alors que la production bananière est 6 fois plus élevée à la Martinique. D'ailleurs, l'étendue de la catastrophe est très significative (22.500 ha fortement contaminés au chlordécone en Martinique contre 5.400 hectares en Guadeloupe). Les quantités de chlordécone utilisées en Martinique ont été considérablement plus élevées qu'en Guadeloupe.
 
 . 2è paradoxe : l'eau potable provient des prises en rivière dans les régions bananières pour 91% en Martinique contre 84,6% en Guadeloupe.
 
   . Ces deux paradoxes plaident pour que l'on domicilie également en Martinique des études spécifiques pour les planteurs de banane car ils y sont plus nombreux, plus exposés à la culture intensive et aux applications répétées du chlordécone.
 
 . En dépit de tous les débats contradictoires entre scientifiques, au-delà des discours tenus par les ministres, le recensement des planteurs de bananes qui ont été en contact direct avec le chlordécone de 1972 à...1993 n'a pas été établi. Combien sont-ils ? Sont-ils toujours vivants ? Dans quelles communes résident-ls ? Combien d'enfants ont-ils eux ? etc...
 
  Quel est l'état de santé de cette population de planteurs ? Ont-ils fait des bilans de santé systématiques ? Ont-ils présenté des pathologies particulières ? Sont-ils suivis médicalement ? Autant de questions sans réponses à ce jour...malgré le plan d'urgence décrété par les autorités sanitaires.
 
   PROPOSITIONS
 
   Recensement de la population d'agriculteurs concernée.
 
   . Financement d'un suivi médical immédiat et effectif.
 
  . Mise en place dans les deux régions de Guadeloupe et de Martinique d'une étude épidémiologique spécifique pour les agriculteurs utilisateurs de chlordécone et autres pesticides.
 
  . Veille sanitaire efficace à l'attention des professionnels en contact avec le chlordécone et autres pesticides."
 
                                                              ***
 
  Mais L. BOUTRIN et R. CONFIANT ne se sont pas contentés de publier ces deux ouvrages : ils ont organisé en février 2007, une conférence de presse en pleine Assemblée nationale française pour dénoncer l'empoisonnement au chlordécone. Puis, en Martinique, une dizaine de conférences à Fort-de-France (à l'ATRIUM devant 300 personnes), à Trinité, au Lorrain, au François etc. avant que leur association écologique ne porte plainte, tout comme les autres associations martiniquaises du même type, contre l'Etat français pour "mise en danger de la vie d'autrui et empoisonnement".                                                                        
  Donc, quand aujourd'hui, une conasse de gribouilleuse, qui se prend pour une artiste et qui n'est entrée à l'université que par "filon", se permet de donner des leçons sur le chlordécone aux auteurs de ces deux livres, publiés dès 2007, il y a 13 ans donc, il y aurait de quoi rire si cela ne reflétait l'état de déliquescence mentale de pseudos-intellectuels dont l'imbécillité noiriste est le fonds de commerce.  
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